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Clarifier ton message de marque

Formule clairement ton message de marque

Besoin d’y voir plus clair dans ton positionnement de marque ? Grâce à cet exercice, prends le temps d’analyser ta marque et choisis les bons arguments pour communiquer auprès de ton audience.

Es-tu capable de résumer en une phrase le message principal que tu souhaites faire passer au sujet de ta marque ?

  • Réponse A : Tout à fait ! Mon message de marque c’est : « … »
  • Réponse B : Je sais à peu près le message que je veux faire passer… En gros, c’est « … ». Et puis ça aussi : « … ». Mais on pourrait aussi dire que « … ».
  • Réponse C : Pfiou, je suis censée avoir un message de marque, moi ?!?

Tu as répondu A ? Bravo, je t’invite à rejoindre tout de suite l’espace « commentaires » pour le partager. Et surtout n’oublie pas d’indiquer ton le site web ou le réseau social où découvrir ton activité !

Si tu as répondu B, félicitations aussi. Tu as fait une grande partie du travail de réflexion sur ton message de marque. Mais ne pars pas trop vite ! Je te propose ici un outil pour t’aider à le clarifier et à le formuler efficacement.

Tu as répondu C ? OK, pas de panique, tu es au bon endroit pour faire progresser ta marque :).

Formule clairement ton message de marque

Un exercice pour clarifier ton message de marque

Sais-tu qu’une marque, c’est bien plus qu’un joli emballage ? En effet, une marque ne se résume pas à un nom, à un joli logo ou à un univers graphique.

Une marque, c’est avant tout du “fond” : une histoire, des valeurs, une manière de voir le business et même la vie… Bref, un message, dont le contenu va au-delà de la présentation de ton offre de produits ou services.

D’ailleurs, dans notre guide pratique pour entrepreneuses Small business : Créer sa marque et son identité, nous annonçons la couleur. “Créer sa marque, c’est avant tout raconter une histoire”.

Clair et bien exprimé, ce message de marque te distingue de tes concurrents. Il te permet aussi de créer une connexion émotionnelle avec ton audience, afin de la fidéliser.

Prometteur, non ? Mais attention : savoir identifier les composantes de son message de marque, puis le rédiger d’une manière à la fois compréhensible et attractive, n’est pas toujours facile.

Avec mes clientes, c’est souvent un travail que nous réalisons ensemble lors des séances d’accompagnement.

Pour les y aider, je leur propose un exercice écrit qui les guide dans leur réflexion. Il s’agit de décomposer et d’approfondir les différents éléments qui fondent le positionnement de marque. Pour ensuite identifier les points différenciants de la marque à mettre en avant dans la communication.

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Aujourd’hui, je te propose de télécharger gratuitement cet exercice. Pour cela, rien de plus simple : abonne-toi à la newsletter pour recevoir le code d’accès à la bibliothèque des ressources.

NB : si tu es déjà abonnée, le code d’accès est rappelé dans chaque newsletter. Et si vraiment tu ne l’as plus, un petit mail et je te le renvoie avec plaisir !

Grâce à cet exercice, tu vas pouvoir réfléchir vraiment aux caractéristiques de ta marque. Attention : pour que l’exercice soit efficace, tu dois prendre le temps d’apporter la réponse la plus complète et précise possible aux différentes rubriques.

Tu cales sur certains points, tu as besoin d’aide pour y voir plus clair dans ta marque ? Réserve ton audit de communication offert pour que l’on voit ensemble comment je peux t’accompagner 🙂

Communiquer sans réseaux sociaux

Communiquer sans réseaux sociaux : le témoignage de Morgane Sifantus

Se faire connaître sans communiquer sur les réseaux sociaux, quel défi ! Pour la deuxième édition de la Pause visio entrepreneuses, je recevais Morgane Sifantus. L’entrepreneuse lyonnaise nous a expliqué comment elle met en œuvre une communication alignée avec sa personnalité, sensible et originale.

Le 20 mai dernier, pour la deuxième édition de la Pause visio entrepreneuses, nous étions une bonne vingtaine d’entrepreneuses réunies pour écouter le témoignage de Morgane Sifantus (alias Canard à l’orange, écriture et identité de marque). Au programme : comment communiquer sans les réseaux sociaux et opter pour une communication alignée avec sa personnalité.


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Morgane est une entrepreneuse lyonnaise qui exerce (et que je connais) depuis 10 ans. Elle m’a toujours fascinée par sa manière personnelle et originale d’entreprendre et de communiquer. En particulier, elle a décidé voici quelques années de quitter quasi complètement les réseaux sociaux. Ce qui ne l’empêche pas, bien sûr, d’avoir des clients !

J’ai eu envie qu’elle vienne partager son expérience. Et nous montrer qu’on peut communiquer efficacement sans faire « comme tout le monde », et en alignant sa communication sur sa personnalité.

Communiquer sans réseaux sociaux : le témoignage de Morgane Sifantus, entrepreneuse lyonnaise

Une entrepreneuse… aussi un peu sorcière !

« J’ai changé de vie professionnelle en 2011. Je suis devenue entrepreneuse sans rien connaître de l’entrepreneuriat ». Ingénieure en horticulture avec une double formation en journalisme de presse écrite, Morgane a d’abord exercé comme écrivaine publique puis comme rédactrice web. Aujourd’hui elle travaille toujours autour de l’écriture : elle accompagne des personnes qui veulent écrire mais aussi des personnes qui veulent travailler sur leur identité au sens large, dans le domaine professionnel ou la vie personnelle.

« Mon offre est très variable, explique-t-elle : elle change au gré de mes envies ! » Actuellement, elle anime un atelier d’écriture (Manuscrit), ciblé sur l’écriture d’un livre. Elle propose aussi du coaching individuel pour les personnes qui souhaitent écrire un livre. Morgane intervient aussi sur la recherche de nom de marque ou la définition d’un univers identitaire.

« J’ai également des offres plus en lien avec la « sorcellerie » : en ce moment, par exemple, j’ai créé la Bulle. Une session d’1h ensemble au Parc de la tête d’or à Lyon, ou en visio pour celles qui sont loin. Pendant cette heure, j’utilise les tirages de cartes ou d’autres outils intuitifs pour répondre aux questionnements de ma cliente. J’ai également une offre intitulée L’Antre de la Sorcière, dont je ne peux pas parler parce qu’elle est secrète ! »

Depuis qu’elle est petite, Morgane est intriguée par son nom, qui l’amène à s’intéresser à la magie. C’est après quelques années d’entrepreneuriat, lorsqu’elle n’a plus eu de doutes sur le fait qu’elle était bien « une entrepreneuse », qu’elle a commencer à explorer les cartes. Son nom, Canard à l’Orange, fait aussi référence à un symbole celtique : « C’est l’animal qui relie le monde physique aux forces spirituelles. J’ai adopté ce nom au moment où j’ai décidé d’assumer mon côté sorcière. Je voulais un nom un peu mystérieux, qui pose question… »

Communiquer sans réseaux sociaux : le choix de la newsletter.

Des choix de communication instinctifs

Lorsqu’elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat, sous le nom Mo’ pour Mots, Morgane a tout de suite ouvert un blog. De manière très spontanée, sans y connaître grand chose. Juste après, elle s’inscrit sur Facebook. Cela lui permet de développer ses premiers contacts. Elle utilise également, de manière sporadique, une newsletter.

Puis, voici environ 4 ans, Morgane fait volte-face. « J’ai brusquement été saoulée : j’ai tout fermé ! J’ai alors eu envie de développer ma newsletter et un peu Instagram ». Avec le recul, je m’aperçois que mes choix en matière de communication sont assez instinctifs. Un autre jour, j’en ai eu marre de ne pas pouvoir faire de distinction, dans ma communication, entre les personnes qui étaient déjà mes clientes et celles qui ne l’étaient pas encore ». C’est comme cela qu’elle lance une deuxième newsletter : Clandestine. Puis elle finit par arrêter sa newsletter « publique » pour se concentrer sur Clandestine.

« J’ai proposé des « marathons d’écriture », pendant lesquels j’écrivais chaque jour ! Cela a eu beaucoup d’impact sur mes clientes, même si bien sûr certaines se sont désabonnées, et c’était très créatif. » Quant à Instagram, c’est un peu « je t’aime moi non plus ». Régulièrement, Morgane s’en éloigne quand elle voit qu’elle passe trop de temps à regarder ce que font les autres. Sa newsletter, c’est son vrai espace de liberté. D’ailleurs, elle a fini par réouvrir Clandestine à une communauté plus large.

Communiquer sans réseaux sociaux : c’est possible !

« Si je suis encore là, après 10 ans d’entrepreneuriat, affirme Morgane, c’est que ma manière de faire fonctionne ! Mais au départ, je ne me suis pas dit « je vais mettre en place une communication différente ». C’est surtout que je ne peux pas faire quelque chose qui ne me convient pas. »

Bien sûr, explique-t-elle, elle a parfois des peurs liées au fait qu’elle se coupe de certains outils de communication. Mais ces peurs sont largement compensées par la satisfactions de faire différemment, en étant elle-même. « Je vois tellement de personnes qui s’empêchent d’afficher leurs particularités. Alors que la plupart d’entre nous n’a pas grand chose à perdre, surtout lorsque que l’on lance son activité ! ». Pour Morgane, qui vient de l’agriculture, la communication est comme un potager : on fait des tests, on plante et on voit ce qui « donne ».

Aujourd’hui, la plupart des personnes avec lesquelles Morgane travaille viennent à elle précisément pour ce qu’elle est. Et celles qui ne sont pas dans ce cas ne restent pas très longtemps… « Je suis paresseuse, nous dit-elle : je n’ai pas de temps et d’énergie à perdre pour être une autre que moi. Les personnes qui viennent à moi sont dans la même énergie. »

Echanges d’expériences d’entrepreneuses

L’intervention de Morgane lors de cette Pause visio entrepreneuses a bien évidemment inspiré de nombreuses questions et partages d’expériences.

Par exemple, Emilie s’interroge : « Peut-on créer une identité de marque qui soit différente de l’identité de la personne qui crée la marque ? ». Pour Morgane, bien sûr c’est possible. Mais il est important d’avoir un socle de valeurs communes. La personne qui crée la marque met forcément une partie de son ADN dans sa marque. « Une marque, c’est comme comme un enfant : il existe un lien génétique et émotionnel fort, mais ce sont deux personnes différentes. L’essentiel est d’assumer les deux ». La marque, complète-t-elle, est aussi comme un livre. Il nous échappe une fois écrit. Il n’appartient plus seulement à son auteur, mais à chaque personne qui se l’approprie.

Soizic, quant à elle, témoigne. Elle travaille comme consultante indépendante, jusqu’à présent sous son propre nom. Sa marque s’est en grande partie construite sur ce qu’elle est. « Aujourd’hui, je me développe, je ressens le besoin de créer mon nom commercial. Avoir un nom de marque va me permettre de créer une nouvelle entité, de laisser la porte ouverte pour d’autres personnes et d’autre idées… »

Marilyne, enfin, est sophrologue. « Pendant ma première année d’activité, j’ai été bonne élève sur les réseaux sociaux, même si cela allait à l’encontre de ce que j’aimais. Aujourd’hui je me sens prisonnière des algorithmes. J’ai envie de créer une newsletter mais comment va-t-on me trouver ? »

Réponse de Morgane : « Même en dehors des réseaux sociaux, tu existes quand même ! ». Il n’y a en effet rien de pire que de se forcer à être présent sur les réseaux sociaux quand on n’aime pas ça. On s’y ennuie et on dégage une mauvaise énergie.

Morgane propose de raisonner, pour sa communication, en termes de cercles. Notre premier cercle est formé par les proches. Les pairs et partenaires constituent notre deuxième cercle. Enfin, les clients et la communauté appartiennent à notre troisième cercle. Et au sein de ces cercles, chaque personne a elle-même ses propres cercles.

Comment encourager toutes les personnes qui se trouvent dans nos différents cercles à parler de notre activité auprès de leurs contacts ? Morgane prend l’exemple d’un client, venu la voir pour être aidé à créer un blog. En réalité, ce qu’il aimait vraiment faire, c’était partager une bière avec ses clients. Morgane l’a alors encouragé à aller chaque semaine boire une bière avec un client ou prospect !

« La principale question à se poser est : si je n’avais pas de problématique d’argent, qu’est-ce que j’aurais envie de faire ? Il existe d’innombrables manières de parler de son activité et de se faire connaître. Les réseaux sociaux n’en sont qu’une, et ils sont très tournés vers le quantitatif plutôt que le qualitatif. Pourquoi dépenser de l’énergie pour un algorithme qui n’en a rien à faire de nous ? »


Choisir le bon mix pour ta communication

Mix de communication : choisis les bons canaux pour faire passer ton message !

Ton mix de communication, c’est l’association d’outils et canaux que tu utilises pour communiquer. L’enjeu est de choisir un assortiment parfaitement aligné avec ta personnalité, ton offre et les attentes de tes clients !

Lorsque j’apprends à des entrepreneuses à définir leur plan de communication, une partie de la formation est consacrée à la (re)découverte de tous les leviers de com’ qu’il est possible de mobiliser pour faire passer son message. Et ils sont nombreux !!

Bien sûr, l’objectif n’est pas de TOUS les utiliser. Mais au contraire d’identifier ceux qui sont le plus adaptés à:

  • ta personnalité et tes préférences en terme d’outils
  • tes ressources (temps, personnes, finances, compétences etc)
  • la nature de ton offre
  • le positionnement de ta marque
  • les cibles de clients que tu vises

Trouver ton propre mix de communication

C’est pour cette raison que chaque entreprise a son propre mix de communication. C’est à dire une association de moyens de communication sur-mesure, pour une meilleure efficacité.

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il n’existe pas de mix de communication idéal. Ton objectif est de trouver celui qui te correspond à l’instant T. Puis de savoir le faire évoluer au fur et à mesure que ton activité se développe.

Communication print, digitale, événementielle, publicitaire… de multiples leviers de communication à associer

Par exemple, tu vas proposer une nouvelle offre. Ou alors décider de travailler avec des clients professionnels, alors que tu ne t’adressais qu’à des particuliers jusqu’ici… Ou encore avoir envie d’investir un nouveau réseau social.

Pour toutes ces raisons, tu vas modifier régulièrement les canaux de communication que tu utilises.

Par exemple, ma première entreprise était une marque d’accessoires à coudre et broder soi-même.

A cette époque (2007 !), mon mix de communication se composait :

  • d’un blog marchand pour commercialiser mes créations
  • de la participation à des forums
  • d’un profil Facebook (à l’époque les pages entreprises n’existaient pas
  • de la participation à des salons de créateurs locaux ou nationaux
  • de l’organisation d’événements avec mon propre collectif de créatrices (pour notre toute première édition, nous avions décroché un partenariat avec France Bleu et la star locale, Mercotte, était venue dédicacer son premier livre de cuisine

Miser sur les leviers digitaux

Plus tard, ayant déménagé aux Pays-Bas, j’ai dû muscler ma communication digitale. J’ai ajouté la création d’une newsletter et le développement d’une grosse communauté sur Facebook. Mais aussi sur l’investissement dans un site e-commerce digne de ce nom et une présence accrue sur les plateformes de créateurs.

Quelques temps plus tard, pour lancer mon activité de conseil en communication, j’ai développé de nouveaux leviers de visibilité. En particulier, une collaboration fructueuse avec Sophie-Charlotte Chapman pour fonder les Entrepreneuses créatives. Ensemble, nous avons créé des programmes de formations. Mais aussi beaucoup écrit : des articles de blogs, la rubrique « Vendre fait-main » dans Créative Magazine et, bien sûr, 5 guides pratiques pour les entrepreneuses.

Encore plus tard, de retour en France (2013), j’ai encore fait évolué mes canaux de com’. J’ai choisi d’adopter une stratégie plus ciblée sur le territoire lyonnais. Et c’est ainsi que j’ai lancé des rencontres régulières pour échanger sur l’entrepreneuriat.

Repenser régulièrement ses canaux et outils de communication

Comme tu peux le voir avec mon exemple, le choix d’un mix de communication est à repenser régulièrement.

Je t’encourage à te poser les bonnes questions.

Sais-tu pourquoi tu es présente sur tel canal et pas sur tel autre ? Est-ce un choix mûrement réfléchi ? Serait-il pertinent d’examiner de nouveaux leviers ou d’en abandonner d’autres ? Quels sont tes outils de communication favoris ? Quels sont ceux dont les résultats se font attendre ?

Si tu as besoin d’être accompagnée dans cette démarche, je t’invite à réserver ton créneau pour un audit de communication offert !


Pourquoi mettre l'écriture au cœur de ton entreprise

Mettre l’écriture au cœur de son entreprise

Écrire pour son entreprise, c’est trouver les mots justes, organiser et transmettre ses idées, séduire avec des phrases soigneusement ciselées… Pas besoin d’être écrivaine pour vouloir mettre ta plume, ou plutôt ton clavier, au service du développement de ton activité. Tu vas voir, ça vaut la peine de surmonter ton angoisse de la page blanche !

A l’origine de cet article sur l’écriture au service de l’entreprise, il y a une interview. Celle d’Alexandre Dana, fondateur de LiveMentor (formations en ligne pour entrepreneurs). « L’écriture est la compétence la plus essentielle pour monter une entreprise », ne craint-il pas d’affirmer. C’est au travers de ses écrits que j’ai d’ailleurs plaisir à suivre l’actualité d’Alexandre. Via sa newsletter, que je trouve souvent pertinente et approfondie, ainsi que via son livre, la Méthode LiveMentor.

En lisant cette interview, cela m’a frappé ! Je n’avais jamais vraiment réalisé à quelle point l’écriture était au cœur de ma vie d’entrepreneuse. Et de ma vie tout court, d’ailleurs, car j’ai commencé à écrire au moment de l’école primaire et je n’ai jamais cessé depuis.

En réfléchissant au contenu de cet article, m’est revenue l’image, et même la sensation sous mes doigts, du tout premier journal intime reçu à Noël. La couverture, brillante, était bleu marine, ornée d’un Pierrot allongé sur un croissant de lune. Et il fermait bien sûr à l’aide d’un tout petit cadenas…

Ecrire : le fil rouge de ma vie d’entrepreneuse

Mais revenons à ma vie professionnelle. J’ai commencé ma carrière comme journaliste. De presse écrite bien sûr. Pendant dix ans, je suis partie à la rencontre de centaines de personnes pour recueillir leur histoire ou leur analyse. Je les ai soigneusement retranscrits et synthétisés. Devenue créatrice textile, un blog, les réseaux sociaux et une newsletter, ont naturellement été mes nouveaux terrains d’écriture. De même que mes accessoires textiles, ornés de mots imprimés au pochoir ou au tampon.

C’est aussi grâce à mes écrits que certaines entrepreneuses ont commencé à me solliciter pour que je les aide dans leur communication. Ce qui m’a amenée à développer mon activité d’accompagnement à la stratégie de marque. Et en parallèle à créer les Entrepreneuses créatives, avec Sophie-Charlotte Chapman. Avec laquelle, d’ailleurs, j’ai également écrit plusieurs guides pratiques pour entrepreneuses.

L’écrit ne m’est pas seulement utile pour faire connaître mon activité et partager mon expertise. Il tient également une grande place dans les formations et accompagnements que je propose. Si tu as l’occasion de travailler avec moi, tu découvriras que je te fais très régulièrement remplir des questionnaires et rédiger des documents.

Écrire pour ton entreprise : pourquoi et comment ?

Écrire est donc au cœur de mon activité. Mais j’ai la faiblesse de croire que l’écriture peut être utile à toute entrepreneuse ! Le visuel (photos, graphismes et bien sûr vidéos) est un incontournable, notamment sur les réseaux sociaux. Mais très souvent il ne suffit pas.

Le visuel est indispensable, car il sait attirer l’attention, être agréable à l’œil et transmettre une information bien plus rapidement qu’un mot ou une phrase (ce n’est pas un hasard si on utilise des pictogrammes, notamment sur nos panneaux routiers !). En revanche, il est beaucoup moins pertinent quand il s’agit de délivrer un contenu long, complexe et durable.

D’ailleurs, ce n’est pas tout à fait un hasard si le format newsletter fait un retour en force ces dernier temps. Faire le choix de l’écriture pour son business, c’est d’abord prendre le temps de structurer sa pensée et de transmettre ses idées de manière approfondie et développée. Et donc acquérir un positionnement d’expert auprès de sa communauté

C’est aussi résister, d’une certaine manière, à la course sans fin à la productivité qu’imposent les algorithmes des réseaux sociaux. Je t’invite aussi à lire cette réflexion de Lyvia Cairo, qui a récemment annoncé qu’elle quittait Instagram et Facebook pour se recentrer sur sa newsletter.

Je sais toutefois qu’écrire est plus souvent vu comme une corvée plutôt qu’un plaisir.

C’est pourquoi je me suis donné comme mission de t’apprendre à mieux mettre les mots au service du développement de ta marque. Besoin qu’on échange sur tes projets ? Réserve ton créneau pour un audit de communication gratuit.

Photo by Nick Morrison on Unsplash

Rejoins le Club des entrepreneuses inspirées : newsletter et ressources gratuites
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5 conseils pour une newsletter responsable

Newsletter : 5 pratiques responsables pour réduire son empreinte carbone

La newsletter est un canal de communication particulièrement efficace. Voici les bonnes pratiques à adopter pour limiter la pollution numérique générée par cet outil … mais aussi pour améliorer ses performances !

En 2020, un.e Français.e a reçu en moyenne 4365 emails promotionnels, dont 3245 jamais ouverts ! Or, un email, c’est 10g de CO2, soit la même empreinte carbone qu’un sac plastique… (Source : The Next Media)

Nous somme de plus en plus nombreuses à lutter contre ces emballages inutiles, en tant que consommatrices et en tant qu’entrepreneuses. Alors soyons aussi attentives à notre responsabilité en matière d’emailmarketing et plus généralement de communication.

Comme souvent, la sobriété et le minimalisme sont la clé.

5 bonnes pratiques pour optimiser tes newsletters

Bonne pratique n°1 : désabonne-toi des newsletters que tu ne lis plus

Comme je l’observais récemment sur Instagram, en citant un extrait de l’interview d’Alexandra Ferrero (à lire ou relire ici), l’entrepreneuse a généralement soif de nouvelles connaissances et de compétences. Ce qui se traduit parfois par une boulimie informationnelle (je suis sûre que je ne suis pas la seule dans ce cas !).

Être en veille sur ton secteur et suivre ce que font tes concurrents est une bonne chose. Mais attention à bien sélectionner les newsletter auxquelles tu t’abonnes ! Et dès que tu t’aperçois qu’une d’entre elles est inutile (tu ne l’ouvres plus), désabonne-toi sans scrupule.

Bonne pratique n°2 : surveille le comportement de tes abonnés pour vérifier la qualité de tes mails

L’un des avantages de la newsletter comme canal de communication, c’est qu’il permet d’avoir des statistiques précises du comportement de tes abonnés. Tu peux savoir combien d’entre eux ouvrent tes mails, qui sont ceux qui l’ouvrent plusieurs fois, combien de liens et quels liens sont cliqués etc. Tu peux même suivre, si tu envoies des mails promotionnels, les achats réalisés à la suite de la lecture de ton mail.

Suivre ses statistiques est le meilleur moyen de savoir si le contenu plaît et est utile aux abonnés. Et donc d’éviter d’envoyer des mails qui ne seront pas ouverts 😉

Bonne pratique n° 3 : nettoie régulièrement ta liste des abonnés qui n’ouvrent pas ta newsletter

OK, ça ne fait jamais plaisir de voir le nombre de ses abonnés baisser. Mais le chiffre des abonnés n’est pas celui qui compte : c’est le taux des abonnés actifs qu’il faut privilégier. C’est à dire le pourcentage des destinataires qui ouvrent la newsletter et le pourcentage de ceux qui cliquent.

Pour ma part, j’envoie ma newsletter mensuelle grâce à Mailchimp. Je supprime systématiquement les abonnés qui ont une note de 1 étoile (la plus basse). Je vérifie aussi parmi ceux à 2 étoiles si certains n’ont jamais ouvert mes mails. S’ils sont abonnés depuis plus de quelques mois, je les supprime sans état d’âme.

Récemment, j’ai également envoyé un mail à une centaine d’abonnés, dont les dernières ouvertures remontaient à plus de 6 mois. Je les informe que leur adresse va être supprimée de ma base, en leur donnant la possibilité de cliquer sur un bouton pour maintenir leur abonnement.

Newsletter : nettoie régulièrement ta liste d'abonnés

Supprimer les abonnés inactifs est bénéfique pour limiter ta pollution numérique. Mais cette « hygiène de liste » est également bénéfique pour garder une bonne vision des performances de ta newsletter. Cela permet d’éviter qu’un destinataire lassé finisse par placer ton mail dans les spams. Un très mauvais signal qui risque de compliquer tes futurs envois.

Pour approfondir le sujet, je te suggère cet excellent thread Twitter de Jean Abbiatecci, fondateur de la newsletter éditoriale Bulletin.

Bonne pratique n°4 : Adapte la fréquence de tes envois

Il n’existe pas de fréquence idéale d’envoi de newsletter : tout dépend de ton intention et de la promesse faite à tes lecteurs. Toutefois, une fréquence trop élevée augmente le risque de non-ouverture. Et tu risques de manquer d’inspiration, donc d’envoyer des newsletters moins riches ou moins intéressantes. Bref, il vaut mieux une newsletter plus rare mais plus qualitative !

Bonne pratique n°5 : Ne spamme pas !

C’est à dire : n’envoie pas de newsletter non sollicitées. En fait, si ton audience est composée de particuliers, c’est même une obligation légale (RGPD). Tu dois absolument solliciter leur accord plein et entier avant de les inscrire dans une liste et de leur envoyer un mail promotionnel. Cela signifie que même si tu disposes de leur adresse mail dans le cadre, par exemple, d’une commande, tu n’as pas le droit de les inscrire automatiquement à ta newsletter.

T’assurer de leur envie de recevoir ta newsletter est, là encore, le meilleur moyen de t’assurer d’un bon taux d’ouverture de tes mails !

Si tu as une newsletter mais que tu ne sais pas trop comment l’utiliser, ou si tu souhaites mettre en place une newsletter et que tu veux y voir plus clair, n’hésite pas à réserver ton audit de communication gratuit pour qu’on en discute !


Conseils : faire son bilan annuel et poser ses objectifs

Fais ton bilan business et fixe tes objectifs de nouvelle année

Comme chaque année, je te propose de faire ton bilan business et de fixer de nouveaux objectifs pour ton entreprise.


Tu as besoin d’aide pour gagner en visibilité et développer ton audience ? J’aide les entrepreneuses à clarifier leur message de marque et à développer leur stratégie de contenus pour (enfin) mieux communiquer ! Pense à réserver ton audit de communication gratuit.


Fais ton bilan et pose tes objectifs business pour la nouvelle année
Photo by Content Pixie on Unsplash

Si tu me suis depuis quelques temps, tu ne seras pas surprise par cet article: à chaque changement de millésime, je profite de la période des fêtes, pour faire un bilan de mon activité (et de mon développement personnel aussi) et pour me fixer à la fois de nouveaux objectifs et une « intention » pour mon business (voir mon bilan et intention 2019).

Et comme à chaque changement de millésime, je te propose de faire cet exercice avec moi :).

Cette année, petite nouveauté quand même: je t’offre de nouvelles fiches gratuites pour te guider dans ta démarche ! Pour y accéder, ainsi qu’à d’autres ressources offertes, abonne-toi à la newsletter.

Faire régulièrement une pause dans son quotidien entrepreneurial pour prendre du recul sur son business, suivre ses résultats et se fixer de nouvelles ambitions, est primordial pour garder le contrôle sur le développement de son activité.

Étape 1: Fais le bilan business de l’année écoulée

Si en début d’année tu t’étais fixé des objectifs, il est temps de les reprendre un par un pour vérifier si tu les as atteints, voire dépassés. Si c’est le cas, tant mieux! Ces objectifs sont-ils devenus caduques ou au contraire, souhaites-tu les poursuivre l’année prochaine?

Si certains objectifs n’ont pas été atteints, prends le temps de te demander pourquoi: as-tu manqué de temps, d’énergie, d’envie? Les as-tu simplement oubliés ou as-tu décidé en cours d’année de modifier tes priorités? Ces objectifs méritent-ils tout simplement d’être abandonnés ou remis au programme de l’année à venir?

Un bon exercice consiste aussi à reprendre son agenda mois par mois pour noter les événements et réalisations importantes de l’année écoulée. Cela permet généralement de se rendre compte de tout ce qui a été accompli sur les 12 derniers mois!

Fais le bilan quantitatif et qualitatif de ton business
Photo by Isaac Smith on Unsplash

Un bilan business qualitatif et quantitatif

Bien entendu, en complément de ce bilan qualitatif, n’hésite pas à faire également un bilan commercial et financier, même si ton statut t’en dispense (par exemple la micro-entreprise). Etablir ton compte de résultat annuel est un exercice très utile. Il se construit en ventilant par postes les recettes (par exemple en fonction de tes catégories de clients -particuliers, professionnels-, des canaux de vente -site internet, boutique, distributeurs, salons-, etc), de même que les dépenses.

Cette démarche te permettra bien entendu de connaître ton résultat comptable. Mais surtout de prendre des décisions de gestion. En effet, elle te permet de repérer les clients ou canaux qui contribuent le plus à ton chiffre d’affaires, ceux qu’il faut encore développer, ceux qu’il convient peut-être d’abandonner etc. De même, ce compte de résultat t’indiquera les postes les plus importants de dépenses, sur lesquels il sera peut-être possible de faire des économies.

Le bilan de mon business : de nouveaux projets pour les entrepreneuses

En ce qui me concerne, je termine mon année 2019 sur des résultats très positifs, d’abord d’un point de vue économique. Malgré mon nouveau statut juridique (entrepreneuse-salariée en Coopérative d’activité et d’emploi), plus coûteux que la micro-entreprise, j’ai préservé mon niveau de revenus: c’était la vraie inconnue de cette année 2019, donc une vraie satisfaction!

Je suis également satisfaite de mon bilan qualitatif: malgré un premier trimestre compliqué sur le plan personnel, j’ai comme prévu réussi à réorienter mon activité vers plus de conseil aux entrepreneuses, en passant un peu moins de temps à intervenir auprès d’étudiants.

J’ai aussi initié de nouveaux projets autour de l’entrepreneuriat féminin. Ainsi, j’ai renforcé avec Priscilla, de Dessine ta boîte qui déboîte, le dispositif autour des la Pauses entrepreneuses. J’ai également contribué à lancer Fœmina, un collectif d’entrepreneuses lyonnaises autour de la question du féminin, qui prévoit de lancer ses premières actions concrètes en 2020.

Et vous, quel regard portes-tu sur ton année 2019? Pour faire ton propre bilan business, n’hésite pas à télécharger la fiche « Bilan annuel » dans la bibliothèque des ressources gratuites! (NB: le code d’accès à la bibliothèque est rappelé dans chaque newsletter mensuelle, tu le reçois également lors de ton inscription au Club des entrepreneuses inspirées)

Fixe tes objectifs business pour la nouvelle année
Photo by Alexa Williams on Unsplash

Étape 2: Fixe tes objectifs pour l’année à venir

Une fois la phase bilan terminée, tu dois avoir une vision claire des objectifs qui n’ont pas été atteints et doivent être mis au programme de la nouvelle année. De même, tu as repéré les objectifs qui ont été atteints mais méritent d’être reconduits cette année. Cela te donne une première liste d’objectifs à viser en 2020.

Mais c’est aussi le moment de t’interroger sur les nouvelles orientations que tu souhaites donner à ton business: veux-tu développer de nouvelles offres, en abandonner certaines, nouer de nouveaux partenariats, démarcher une nouvelle cible de clientèle, prendre des locaux, faire évoluer ton organisation, changer de statut juridique, etc?

Là aussi, il peut s’agir d’objectifs plutôt qualitatifs ou purement quantitatifs (développer de 20% mon CA annuel). Mais même s’il s’agit d’objectifs qualitatifs, essaie autant que possible de déterminer des indicateurs chiffrés qui permettront de les préciser et de les évaluer. Par exemple, si tu veux désormais vendre tes créations via des revendeurs, l’objectif pourrait-être « trouver 5 revendeurs pour mes créations d’ici à décembre 2020 ».

On dit des objectifs qu’ils doivent autant que possible être « smart« , c’est à dire:

  • Spécifiques. C’est à dire suffisamment précis.
  • Mesurables. Comme dit précédemment, prévoir un indicateur chiffré pour suivre sa progression
  • Acceptables
  • et Réalistes. Ces deux éléments sont liés et signifient qu’il est contreproductif de se fixer des objectifs trop ambitieux, au risque de se décourager.
  • Temporellement définis. Prévoir une date-butoir et des dates intermédiaires.

Mes objectifs pro et perso pour 2020

Parmi mes (trop nombreux!) objectifs professionnels pour 2020, il y a:

  • la parution d’un nouveau guide pratique pour entrepreneuses avec Sophie-Charlotte Chapman (je ne peux malheureusement pas encore vous dévoiler le sujet),
  • l’ambition de devenir entrepreneuse-associée dans la coopérative d’activité à laquelle j’appartiens (actuellement je suis entrepreneuse-salariée)
  • la proposition d’une nouvelle offre de masterclass sur l’identité de marque (ce projet est en gestation depuis de longs mois maintenant, il est temps qu’il voit le jour!)
  • ou encore la concrétisation des premières actions de notre collectif d’entrepreneuses lyonnaises Fœmina

Et côté objectifs personnels, il s’agit de poursuivre et approfondir ma pratique du kundalini yoga. Je l’ai découvert au mois de septembre, et je m’y consacre une fois par semaine grâce à un cours donné par mon amie et partenaire Laura Peterman. Je suis bluffée par l’équilibre, le bien-être et la sérénité que cette pratique apporte dans ma vie, et j’aimerais réussir à l’intégrer encore plus dans mon quotidien.

Je prévois aussi de renouveler deux expériences très positives vécues cette année: un séjour de jeûne au printemps et un séjour à l’ashram de yoga Sivananda d’Orléans.

Des objectifs pros et perso pour bien commencer l'année
Photo by STIL on Unsplash

Étape 3: Définis ton intention pour la nouvelle année

Enfin, dernière étape pour terminer cet exercice de prise de recul sur ton business: choisir un mot-clé ou une phrase qui résume l’intention sous laquelle tu veux placer ton année. Il s’agit de formuler explicitement la tendance, la couleur ou encore l’ambiance que tu souhaites donner à ton évolution dans les mois à venir.

Cela part bien sûr du principe que si tu sais clairement là où tu veux aller, ce que tu souhaites avoir en abondance dans ta vie, et que tu peux l’exprimer à voix haute ou à l’écrit, tu t’envoies un signal, tu diriges votre attention au bon endroit et tu te crées des habitudes, qui vont te permettre d’atteindre cet objectif.

Mon intention 2020: Éclosion

Depuis 2015, mes intentions ont successivement été Légèreté, Ralentir (cf ma grande période désencombrement, minimalisme et slow life!), Sérénité et Coopération. Cette dernière intention s’est traduite par de nouveaux partenariats et mon entrée dans ma coopérative d’activité. Après une année 2019 que j’avais placée sous le terme Nature sauvage (il s’agissait de (re)découvrir mon vrai moi, de vivre avec plus d’authenticité et de mieux aligner mon activité avec mes valeurs profondes), j’ai choisi pour 2020 le terme « Éclosion« .

A partir des nouvelles fondations que j’ai établies en 2019 (un nouveau positionnement pour mon activité autour de l’entrepreneuriat féminin, de nouveaux projets et collaborations), il s’agit de m’appuyer sur cette base solide pour mieux m’épanouir et mieux me déployer, afin de donner toute leur portée à mes ambitions :).

Offert: de nouvelles fiches gratuites pour faire ton bilan et fixer tes objectifs

Que ce soit pour procéder au bilan de l’année écoulée ou pour noter tes objectifs annuels, 2 nouvelles fiches viennent de rejoindre la bibliothèque des ressources utiles. Pour y accéder, il suffit de t’inscrire à ma newsletter. Et si tu es déjà abonnée, le code d’accès est indiqué dans chaque newsletter 🙂

Fais ton bilan annuel et fixe tes objectifs pour l’année à venir avec les 2 nouvelles fiches gratuites à télécharger dans la bibliothèque des ressources

bilan annuel et objectifs professionnels pour 2019

#Conseils – Faire le bilan de son business et fixer ses objectifs pour 2019

L’arrivée de la nouvelle année est le moment idéal pour faire un peu d’introspection. Pour prendre le temps de se pencher sur ce qui a bien ou un peu moins bien marché pour son business. Vérifier si on a suivi le cap que l’on s’était fixé pour l’année écoulée. Et définir de nouveaux objectifs à atteindre pour les mois à venir.

Faire son bilan et fixer ses objectifs 2019

Suivre régulièrement la progression et les accomplissements de l’année

En ce qui me concerne, j’ai tout simplement un document sur mon drive qui s’intitule « Suivi des objectifs », dans lequel je note, année après année, les objectifs annuels que je me fixe. Je m’y réfère régulièrement (tous les deux-trois mois environ) pour, d’une part, me les remettre en tête (on a vite fait de les oublier sous la pression du quotidien!) et d’autre part, pour mesurer les progrès faits.

Je note également sur ce document les « dates-clés » de mon année: mois par mois, les grandes étapes, les bons moments, les succès …. Cela me permet d’avoir une vision synthétique des accomplissements et des bonheurs de l’année. Par exemple, pour 2018 :

  • janvier: challenge instagram #monbusiness2018
  • février: déménagement!
  • mars: installation nouvel appartement, nouvelle formule du Meet-up des créatrices lyonnaises
  • avril: début du partenariat avec Pause création sur la formation Dessine ta boîte
  • etc.

Parmi mes motifs de satisfaction en 2018, j’ai notamment relevé:

  • la parution du guide Organiser des ateliers créatifs et de la 3ème édition de Vendre et mettre en avant ses créations
  • la participation à 2 retraites créatives
  • le lancement de la formation Dessine ta boîte avec Pause création
  • le lancement des Pauses entrepreneuses
  • ou encore l’intégration de la coopérative d’activités Graines de SOL.

En 2018, je m’étais fixée comme intention le mot « Coopération« : il s’agissait d’aller vers plus de collectif et de collaborations dans ma manière d’exercer mon activité. Il m’a guidée tout au long de l’année, que ce soit pour mon changement de statut juridique et les nombreux partenariats que j’ai entamés. Et ce n’est pas terminé: en 2019, de nouvelles collaborations sont en projet!

Se fixer des objectifs et une intention pour la nouvelle année

Une fois l’étape du bilan réalisée, il est temps de se fixer de nouveaux objectifs.

Pour ma part, le principal objectif de ce début d’année est ma nouvelle identité de marque. Exit « Cousette communication », désormais j’exercerai exclusivement sous mon nom, que j’ai décidé d’assumer avec fierté et engagement. Le changement est déjà visible sur les réseaux sociaux et se complètera bientôt avec mon nouveau site et ma nouvelle identité visuelle. J’ai hâte de te montrer tout ça!

Elle accompagne aussi un repositionnement de mon activité autour de l’accompagnement à l’entrepreneuriat féminin, avec une spécialité autour des stratégies de marque et stratégies de communication. Mon deuxième objectif prioritaire est donc de réussir cette nouvelle orientation de mon business, et de me permettre ainsi de développer mon activité de consulting pour pouvoir un peu réduire mon activité de formatrice auprès d’étudiants (qui est très intéressante mais aussi très chronophage!).

Par ailleurs, depuis 2015 j’ai pris l’habitude de placer mon année sous le signe d’une intention, un mot-clé qui résume ce vers quoi je souhaite me diriger pour les mois à venir. Après « légèreté », « ralentir », « sérénité » et donc « coopération », mon intention pour 2019 est « Nature sauvage« .

Une expression un peu plus énigmatique que les précédentes: elle est la traduction du terme américain « Wilderness« , qui désigne la nature dans ce qu’elle a de non domestiqué, d’indomptée. Et bien évidemment, ici le mot « nature » est à double sens, il désigne tant celle qui nous environne (et devrait être bien plus protégée qu’elle n’est actuellement) que notre propre nature intérieure.

Cette intention est donc pour moi une invitation à célébrer son « moi » véritable et authentique, à partir à sa (re)découverte derrière les couches d’éducation, de conventions sociales, de bonnes manières, de croyances qui trop souvent l’étouffent et le déforment, à s’appuyer sur son identité, son caractère, son essence pour rayonner et se développer. Cette intention est donc une promesse de puissance et d’amour de soi. Tout un programme non?

Et toi, as-tu pris le temps (ou prévu de le faire) pour réfléchir à ton business et préparer 2019? Si oui, n’hésite pas à partager en commentaire ton expérience.


Conseils : cultive ton personal branding ou marque personnelle

#Conseils – Cultive ton « personal branding » pour mieux développer ta marque

Avoir une stratégie de « personal branding », c’est appliquer les principes et les outils de la communication de marque au service de sa trajectoire professionnelle. Une démarche incontournable pour les entrepreneuses, dont l’identité de marque est intimement liée à leur identité personnelle.

Le personal branding, c’est quoi?

Comme son nom l’indique, c’est adopter les stratégies et outils de communication traditionnellement utilisés par les marques pour les mettre au service de soi et principalement de son évolution professionnelle.

Une démarche rendue possible par le développement des nouvelles technologies, qui permettent d’avoir accès à des plus en plus de plateformes et de réseaux gratuits (ou très peu chers) pour transmettre ses messages.

Le personal branding s’adresse tant aux étudiants, qu’aux jeunes diplômés, aux freelances, aux entrepreneurs, aux salariés en poste, aux demandeurs d’emploi… Au fond, il s’agit pour tous ces professionnels de mettre à profit les outils numériques pour valoriser leur profil, leur parcours, leurs compétences, leurs réalisations, leurs collaborations, leur réseau, leurs valeurs etc.

Non pas par narcissisme, mais dans l’objectif d’entrer plus facilement en contact avec des personnes qui se reconnaîtront dans leurs messages et leur personnalité. D’où l’importance de rester parfaitement authentique et non de se construire un « personnage » artificiel.

Bien se connaître, le préalable de toute démarche de personal branding

Première étape du personal branding, et sûrement la plus complexe: se connaître. Pour bien communiquer, pas de secret: il faut savoir précisément ce que tu veux dire. Il faut donc prendre le temps de te questionner sur ton parcours, ce qui l’a guidé et qui lui donne sa cohérence, sur les compétences que tu as acquises, dans ta vie professionnelle comme ta vie personnelle, sur tes projets, sur tes valeurs et surtout sur ce que tu a envie d’offrir/partager au monde, ou plus modestement à tes clients ou ton entourage.

Il est nécessaire aussi de t’interroger sur les personnes avec lesquelles tu as envie de collaborer (que ce soit en tant que salarié, partenaire ou fournisseur), qui seront donc les cibles prioritaires de ta communication.

Ce n’est qu’un fois que tu auras la certitude d’avoir une vision claire de qui tu es que tu pourras passer à la deuxième étape: te faire connaître. Je ne ferai pas ici la liste des outils disponibles pour cela (ils sont nombreux… mais ça ne veut pas dire qu’il faut TOUS les utiliser!!). L’élément le plus important à retenir est que le meilleur moyen de te distinguer et est de parler non pas de toi mais de ce qui t’anime. Ce qui inclut une démarche de partage des gens ou des choses qui t’inspirent!

Dernière étape, enfin, te faire reconnaître: que cela se traduise par le développement de ton réseau, par des partages de tes publications, des recommandations et bien sûr des partenariats et des ventes si tu es à ton compte.

Si tu es entrepreneuse et que tu souhaites développer ton business, travailler ta stratégie de personal branding est une démarche qui complète et soutient ta stratégie d’identité de marque.

Envie d’aller plus loin ? Réserve ton audit de communication gratuit !

Je t'accompagne pour définir ta stratégie de marque

Un accompagnement pour construire ta stratégie de marque?

Quand je te dis « marque » tu penses à quoi? Un nom, un logo, une identité visuelle? Oui, ils font partie des « signes visibles » de la marque. Mais créer une marque ne se résume pas à trouver un nom original et à assembler quelques formes et couleurs pour faire un logo. C’est bien plus que cela! Une marque, c’est d’abord du sens: un message, une promesse durable et authentique faite à ton client! Puis des signes, verbaux et visuels, qui expriment cette promesse. Et enfin des actes, qui la matérialisent, la rendent effective.

Comme le disait l’auteur de cet article : « Associer rapidement quelques idées et un logo ne fait pas une stratégie de marque ».

Bâtir une stratégie de marque cohérente, forte, différenciante est un travail de longue haleine et approfondi, qu’il convient de ne pas bâcler quand on décide de se lancer dans l’entrepreneuriat.

Dans les faits, de nombreuses entrepreneuses négligent cette étape.

Rassure-toi : si c’est ton cas, tu n’es pas la seule ! Par exemple, je forme des étudiants en les faisant travailler sur un projet d’identité de marque fictive. Je prend le temps de bien leur expliquer les étapes pas lesquelles on va passer, et l’importance de respecter cet ordre…

Eh bien ça ne loupe pas: la première chose qu’ils s’empressent de faire, c’est de se ruer sur la suite Adobe pour créer un logo. En même temps, je les comprends, c’est tellement plus fun de dessiner avec sa souris ou sa tablette graphique, que de s’asseoir pour faire fumer son cerveau et imaginer les caractéristiques d’un concept et d’un positionnement vraiment original et marquant!

Brainstormer avant de choisir ton nom de marque et ton identité visuelle

Bref, la plupart d’entre nous préfèrent passer tout de suite à l’action (ouvrir une page facebook, faire imprimer des cartes de visite, se faire dessiner un joli logo, choisir un nom de marque et s’empresser de le déposer à l’Inpi), plutôt que passer par la phase de réflexion, forcément moins sexy.

Et à vrai dire, ce n’est pas forcément très grave. Parfois un peu coûteux, si on se rend compte qu’on a finalement choisi et déposé un nom trop vite ou que l’on a fait imprimer 3500 cartes de visite avec la mauvaise baseline.

Au passage, je te donne ce petit truc bon à savoir : même si ce n’est (comparativement) pas cher de faire imprimer plusieurs milliers de cartes de visite plutôt que quelques centaines, voire dizaines (pour ma part, je commande mes cartes par paquets de 50, pas plus!), c’est en général un mauvais calcul. Parce qu’il y a de fortes chances que tu fasses évoluer ton discours de marque avant d’avoir épuisé toutes tes cartes, et que celles-ci deviendront rapidement obsolètes.

Le problème, c’est surtout qu’après quelques mois ou années d’exercice de ton activité, une fois le lancement passé, tu risques de t’apercevoir que ton business ne se développe pas comme espéré. Que tu n’arrives pas à élargir ta clientèle. Que ton discours manque d’impact, d’originalité. Que tu ne sais peut-être même plus exactement ce que tu fais. Ou alors que tu sais très bien ce que tu fais mais que ta communication n’est pas alignée.

Picture via gabrielle cole/unsplash

Créer sa marque seule ou en se faisant accompagner?

Heureusement, il est toujours temps de réagir et de se poser pour enfin réfléchir à sa stratégie de marque: son positionnement, ses valeurs, sa mission, sa promesse, sa traduction dans un nom, une baseline et une identité visuelle, ses outils de communication…

Si tu te sens suffisamment autonome pour mener ce travail, je ne peux que te conseiller de t’aider de mon ouvrage Small business: créer sa marque et son identité

Pour aller plus loin, en bénéficiant d’une expertise et d’un regard extérieur, je te conseille de réserver ton créneau pour un audit de communication gratuit.

Conseils : bâtir une stratégie de marque efficace

#Conseils – Bâtir une stratégie de marque efficace

Dans l’une de mes newsletters, j’avais partagé avec mes abonnées un article particulièrement riche et pertinent sur la création d’une stratégie de marque réussie. En voici une adaptation (très) résumée en français. Sur le sujet, je te conseille aussi la lecture de Small business: Créer sa marque et son identité!

Associer rapidement quelques idées et un logo ne fait pas une stratégie de marque explique l’auteur, Allen Martinez (directeur artistique et fondateur de l’agence Noble Digital). Il propose au contraire un guide détaillé pour créer et mettre en oeuvre une stratégie bien pensée pour promouvoir ta marque.

Une stratégie de marque ne peut pas se résumer à une vague to do list, elle doit au contraire s’appuyer sur une réflexion approfondie des raisons qui la poussent à faire certains choix et un descriptif détaillé des actions à mener. Pourquoi? Parce que plus ta stratégie de marque sera précise, plus elle sera facile à mettre en oeuvre!

Voici 3 questions auxquelles chaque marque devrait répondre: quel est l’objectif de ma marque? Qui sont mes clients? Et comment puis-je définir le succès à long terme de ma marque?

D’après le CEO de l’agence BBDO, 80% des résultats d’une campagne de communication viennent de sa créativité et de son contenu, les 20% restant étant liés aux lieux et moments de sa diffusion. Pour l’auteur, cela signifie qu’une marque doit consacrer 80% de son énergie à la création du message adéquat, avant de se préoccuper de la manière dont il sera communiqué.

La stratégie de marque: une histoire à raconter

Une stratégie de marque peut être difficile à définir mais elle comprend les valeurs que défend ta marque, la promesse qu’elle fait à ses clients et la personnalité qu’elle exprime dans ses actions marketing. Ces éléments sont intangibles et difficiles à mesurer. Cela ne signifie pas pour autant que tu dois les négliger!

Bâtir une stratégie de marque fait appel à ton intuition et ta créativité, mais rien n’empêche d’utiliser des données pour te guider. Une manière de savoir si tu es sur la bonne voie est de penser ta stratégie de marque comme une histoire que tu racontes.

Une histoire doit avoir une début, un milieu et une fin, et à la fin, il doit y avoir un changement par rapport au début. Dans le cadre d’une marque, le changement, c’est la solution que tu apportes au problème de votre ton (si tu ne proposes pas de solution à un problème, tu n’as pas de business, point!).

Quand ta marque est une véritable expérience, elle a le pouvoir de transformer ses utilisateurs.

Pourquoi le storytelling est-il important? Parce qu’une histoire bien racontée est inoubliable, et se transmet aux personnes qui s’intéressent à ta marque, elle inspire la loyauté et aide à la mémorisation. Quelque chose que la technologie et les médias seuls ne peuvent pas faire.

Définir ta marque et ta mission

Savoir pourquoi ta marque existe, quelle mission elle s’est assignée et ce pourquoi elle s’engage: voilà ce qui permet de la définir dès le départ.

Quelques questions à te poser:

Quel problème ma marque résout-elle?

Qui est mon client idéal?

Qui sont mes concurrents?

Comment mes clients se sentent-ils grâce à ma marque?

Pourquoi mes clients me font-ils confiance?

Quelle est l’histoire derrière la création de ma marque?

Si ma marque était une personne, quelle serait sa personnalité?

Une fois que tu as répondu à ces questions, tu pourras choisir ton logo, tes couleurs, ta baseline etc pour communiquer l’histoire de ta marque.

Par exemple, si ta marque cible des futures mariées plutôt jeunes mais qui ont la tête sur les épaules, qui veulent leur jour spécial sans pour autant s’endetter, tu peux écarter pour ton identité visuelle les couleurs qui expriment l’élégance et la maturité. Tu choisiras des couleurs plus fraîches et tendance.

Comprendre ta cible et ton marché

Une fois que l’on a défini sa stratégie de marque, une étape importante reste à franchir avant de passer au marketing opérationnel: étudier de son marché cible.

Cela passe notamment pas la construction d’une (voire plusieurs) « persona« : c’est à dire la description détaillée de ton client idéal, celui qui ne pourra résister à ton offre. Comment veux-tu créer une connexion émotionnelle avec ton audience si tu ne sais pas à qui tu essaies de te connecter?

Pour construire ta persona, voici les éléments dont vous aurez besoin: situation personnelle (âge, sexe), situation familiale (mariée ou non, enfants ou non, combien, quel âge…), niveau d’études, situation professionnelle actuelle et objectifs professionnels, journée type, compétences dont elle a besoin pour réussir, défis quotidiens, habitudes d’information, habitudes de consommation, achats récents…

Il est aussi important de t’interroger sur le parcours de ton client idéal: comment entre-t-il en contact avec votre marque? Quand et comment fait-il son premier achat etc.

La dernière question à te poser, enfin, est: où se trouve ton audience, à la fois physiquement et sur le web? Est-ce que tu cibles des clients qui cherchent leurs produits sur Instagram ou des clients qui recherche une expérience en magasin? Vises-tu des urbains ou des habitants des campagnes?

Ce n’est qu’un fois que tu comprendrez parfaitement ta marque et ton audience que tu pourras réfléchir à la manière dont tu vas délivrer ton message (via ton logo, ta charte graphique, le design de ton site, tes visuels, tes outils de communication…)

Les 3 points qu’il faut retenir:

> Tu dois connaître et comprendre ton client

> Tu dois savoir pourquoi ta marque s’engage et quelle est son histoire

> Tu dois construire ton marketing à partir de ces deux premiers éléments!