Archives de catégorie : #Conseils

Avoir un blog qui marche : 6 conseils

Faut-il encore avoir un blog… et comment s’y prendre ?

Non, le blogging n’est pas mort, loin de là ! Avoir un blog est encore une manière efficace de t’exprimer et dinformer ton audience. Voici 6 conseils pour commencer ou continuer à bloguer avec plaisir et régularité.

Pour t’exprimer, faire passer tes messages ou faire connaître ton projet, as-tu envisagé d’avoir un blog ? Ou peut-être de relancer celui que tu avais créé voici quelques années… avant de te faire happer, un peu malgré toi, par Instagram ?

(NB : Si tu le regrettes, découvre ici 10 pistes pour passer moins de temps sur les réseaux sociaux)

Avoir un blog peut sembler « so 2010 » ^^. Et pourtant, le blog est, encore aujourd’hui, le meilleur endroit pour:

  • publier tes contenus propres,
  • sans limite de longueur ou de format,
  • sans dépendre des fonctionnalités et de l’algorithme obscur des plateformes tierces,
  • pour te positionner comme experte de ta thématique et communiquer sur tes valeurs,
  • créer de la confiance et de la fidélité avec ton audience,
  • tout en favorisant le référencement naturel de ton site sur Google,
  • et en facilitant le partage de ces contenus sur les réseaux sociaux.

Bref, un peu le « graal » non ? (Mais attention, avoir un blog nécessite aussi du temps et de la consistance pour obtenir ces résultats)

Abonne-toi pour recevoir encore plus de ressources et contenus pour mieux écrire et mieux communiquer !

Alors si tu veux (re)lancer ton blog, voici 6 conseils et pistes d’action pour bien commencer ou continuer à bloguer:

#1: Savoir pourquoi (et pour qui) tu veux avoir un blog

Cela te paraît évident ? Et pourtant, plein d’entrepreneuses ouvrent un blog sans vraiment réfléchir à leur objectif. C’est le meilleur moyen pour le laisser tomber très rapidement… Alors si, toi aussi, tu prenais le temps de réfléchir à ta stratégie éditoriale ?

#2: Définir ta ligne éditoriale

C’est à dire tout simplement les thématiques/sujets que tu vas aborder dans ton blog. En évitant d’avoir un blog trop « fourre-tout », tu vas te faciliter la vie (en simplifiant, par exemple, ta veille informationnelle). Tu vas également faciliter la vie de tes lecteurs. Car ils sauront en un clin d’œil ou presque si tes préoccupations rencontrent les leurs et s’ils ont intérêt à te suivre.

Enfin, tu vas simplifier ton référencement. Il est plus facile de travailler le positionnement d’un site sur un nombre limité de mots-clés/expressions-clés. Cette ligne éditoriale va d’ailleurs apparaître dans les catégories que tu choisiras pour classer tes articles. Si, c’est important, d’avoir des catégories!

Pour aller plus loin, lis l’article Comment définir une ligne éditoriale efficace.

#3: Écrire une page « À propos »

Oui, elle est utile, et oui elle est régulièrement lue ! Elle doit à la fois être informative (c’est à dire expliquer qui tu es et ce qu’on va trouver sur ton blog) et convaincante. Pour donner envie de te suivre régulièrement. Euh, j’espère que c’est le cas de ma propre page À propos ^^ (n’hésite pas à me faire part de ton retour en commentaire!).

#4: Soigner ton design et tes photos

Pas besoin de te faire un dessin: un joli blog donne envie de s’y attarder. Si tu possèdes déjà une identité visuelle (ou que ton blog est associé à ton site), tant mieux, cette étape sera moins longue. Si ce n’est pas le cas, fais appel à tes compétences, à celle d’un graphiste ou opte au moins pour la sobriété.

Pour les illustrations, deux options: autant que possible utiliser tes propres photos ou cherche des illustration sous licence Creative commons. Tu peux en trouver notamment sur Unsplash.

#5: Publier régulièrement !

Oui c’est l’étape la plus difficile et pourtant elle est indispensable. Pour te faciliter la vie, je te conseille d’avoir un planning ou calendrier éditorial.

#6: Partager tes publications

Hormis ta maman et tes fans absolus, peu de personnes viendront directement et d’elles-mêmes lire ton blog. Une fois un nouvel article écrit et publié, il va falloir en faire la promotion. Par exemple en le partageant sur tes réseaux sociaux. Ou encore en envoyant le lien par mail ou message privé aux personnes susceptibles d’être intéressées par le sujet (ou à celles que tu cites dans ton post). Tu peux mettre un lien sur un post qui aborde le même sujet ou encore l’intégrer à ta prochaine newsletter.

Tu as bien envie de lancer ton blog ou de le reprendre sérieusement, pour en faire un véritable canal de communication et d’acquisition ? Réserve ton audit de com’ gratuit pour faire le point avec moi 🙂


Comment passer moins de temps sur les réseaux sociaux

Comment passer moins de temps sur les réseaux sociaux

Incontournables mais souvent agaçants, les plateformes sociales ont pour objectif de capter notre attention (et nos données!). Voici 10 idées pour prendre de la distance, passer moins de temps sur les réseaux sociaux et perdre moins d’énergie à les utiliser.

L’été arrive et avec lui l’envie de prendre du temps pour toi, ta famille, du recul sur tes projets… Et, peut-être, en profiter pour passer moins de temps sur les réseaux sociaux ?

Instagram vient tout juste de lancer sa nouvelle plateforme Threads (un clone de Twitter). Mais elle n’est pas encore disponible en Europe en raison du trop grand nombre de données aspirées !

Overdose informationnelle sur les réseaux sociaux

Cette actualité m’interroge sur mes propres usages. Et sur cette sensation d’overdose informationnelle que je ressens régulièrement !

Pas facile de ne pas se laisser happer par les fonctionnalités, toujours plus nombreuses, toujours plus séduisantes et toujours plus chronophages des réseaux sociaux !

Surtout quand l’algorithme récompense les comptes qui utilisent les formats les plus populaires et publient le plus souvent…

Pas étonnant quand on sait que ces plateformes n’ont qu’un but : nous faire passer l’essentiel de notre temps connecté dans leurs filets. Elles ont besoin tant de notre attention -ou temps de cerveau disponible- que de nos données personnelles et de navigation. Car c’est ce qu’elles vendent à leurs clients.

Et s’il existait des moyens de retrouver un peu de liberté, de distance et de contrôle dans ton usage des réseaux sociaux ?

Abonne-toi pour recevoir encore plus de ressources et contenus pour mieux écrire et mieux communiquer !

10 pistes pour passer moins de temps sur les réseaux sociaux

Je n’ai bien sûr pas de recette miracle à te donner, mais voici 10 solutions pour adopter une nouvelle hygiène des réseaux sociaux:

1/ Définir de manière précise ta stratégie de présence et de communication sur les réseaux sociaux

As-tu vraiment besoin d’être partout ? Par exemple, il peut être utile d’avoir un compte Twitter pour permettre à tes partenaires et clients de t’identifier en cas de besoin. Cela ne signifie pas que tu es obligée d’y être active si tu n’apprécies pas ce réseau. Ou que tu n’as simplement pas le temps de t’y consacrer.

2/ Fermer tes comptes ou les mettre en pause

Ou une partie d’entre eux. C’est ce qu’avait décidé, voici longtemps déjà, Anouk, fondatrice de Talented Girls. Depuis 2016, elle n’alimente plus sa page Facebook pour se recentrer sur sa newsletter (et parfois Instagram). Autre exemple, plus récent : celui d’Alexandra Martel, qui a instauré un système « on/off » sur son compte IG.

3/ Désinstaller les applications

C’est vraiment tout simple à faire et cela fait un bien fou ! Plus d’icône ou de notifications qui font de l’œil sur l’écran du smartphone. Et la nécessité de devoir passer par le navigateur web pour consulter, ça aide vraiment à se connecter moins souvent ! Pour ma part, j’ai désinstallé Facebook et Twitter, mais j’ai gardé Instagram et Linkedin.

4/ Privilégier Instagram

Comme le soulignait Florence Servan-Schreiber un été, Instagram est une vitrine esthétique et graphique, une « parade contre la folie du monde ». Certes, cela revient un peu à se cacher dans une bulle assez artificielle… Mais quitte à vouloir/devoir rester connecté avec son réseau et sa communauté, autant le faire joliment !

5/ Faire des cures de détox régulières

Est-ce si compliqué de s’autoriser à disparaître de temps en temps de la vie online ? Morgane Sifantus en est la spécialiste et elle a d’ailleurs témoigné sur sa manière de communiquer sans les réseaux sociaux !

6/ Adopter des horaires de connexion

Cela a l’air tout simple. Par exemple, du lundi au vendredi, 8-18h). Mais personnellement, je ne crois pas être assez disciplinée pour ça. Et toi ?

7/ Nettoyer tes publications

Histoire de contrôler les traces que tu laisses à la postérité. Et à la vue de tes contacts, forcément de plus en plus nombreux avec le temps !

Voici quelques années, je l’ai fait sur Facebook. J’ai commencé par supprimer la quasi-totalité des photos mises en ligne depuis mon inscription (2008 quand même !). Cela va vite quand il s’agit de supprimer un album entier, mais pour les photos du journal, pas le choix, c’est une par une!

Je fait aussi régulièrement le ménage sur mon compte Instagram

8/ Nettoyer tes contacts

As-tu vraiment besoin de suivre autant de comptes, de pages ? Le meilleur moyen de passer moins de temps sur les réseaux sociaux est d’améliorer la qualité de ton fil. En sélectionnant de manière plus exigeante les personnes que tu suis.

9/ Poster moins et mieux

Comme le souligne Rubin Sfadj dans cet article consacré à son expérience de diète des réseaux sociaux, la qualité d’expérience des réseaux sociaux dépend de la manière dont les gens les emploient. Il nous encourage donc à être plus exigeants avec nous-même. En publiant moins souvent, en s’interrogeant sur l’apport réel du post ou du commentaire que nous nous apprêtons à poster. Ou encore en veillant à la qualité de sa publication : privilégier la rédaction d’un post de blog plutôt qu’un simple partage de lien ou un statut lapidaire, s’efforcer de réaliser ou sélectionner de belles photos, publier une vidéo… Vaste programme!

10/ Trouver des substitut de meilleure qualité

Consulter les réseaux sociaux est souvent une solution de facilité pour s’occuper dans les situations d’inaction (dans le bus, la salle d’attente du médecin,…). Et si on en profitait plutôt pour lire des contenus plus longs, plus propices à la réflexion, bref de meilleure qualité ? Par exemple, en prenant le temps de savourer des « slow medias ».

Et pour la communication sur ton projet, as-tu envisagé un blog ou une newsletter pour passer moins de temps sur les réseaux sociaux ? Pense à réserver ton audit de communication offert pour en parler avec moi.

Définir ta mission d'entrepreneuse

Comment j’ai fait évoluer ma mission d’entrepreneuse

J’ai défini ma nouvelle mission d’entrepreneuse. « Apprendre aux femmes à mieux écrire et communiquer pour mieux déployer leurs projets », voici comment je la formule. J’en profite pour te raconter ma réflexion. Et te proposer définir ta propre mission d’entreprise !

Voici près d’un an que j’ai entrepris de reprendre les bases de mon business, dans l’idée de le simplifier.

NB : Je t’en ai déjà parlé ici (simplifier son business) et là (bilan et objectifs de fin d’année).

Cette petite « crise existentielle » (je suis entrepreneuse depuis 2007, je repositionne donc régulièrement mon activité) avait deux origines :

  • ma difficulté, depuis 2020, à concilier correctement ma mission d’adjointe (à la maire du 5ème arrondissement de Lyon), mon activité indépendante et ma vie familiale
  • des interrogations sur mon métier, la communication, et sur la manière de l’aligner avec mes valeurs et mon engagement écologique

Résultat : ces derniers mois j’ai fait évoluer mes prestations. Mise en place des consultations individuelles en communication, puis des cercles entrepreneuses. Et j’ai aussi simplifié la manière dont j’assure le suivi interne de mon activité et dont je communique.

Mais récemment, j’ai ressenti le besoin d’aller plus loin et de redéfinir le sens même de mon engagement professionnel. Ma fameuse « mission d’entrepreneuse ».

La suite de l’article ci-dessous…

Abonne-toi pour encore plus de ressources et contenus pour mieux écrire et mieux communiquer !

Une mission d’entrepreneuse, c’est quoi ?

C’est, au delà de ton offre de produits et de services, la raison pour laquelle tu as décidé d’entreprendre. Ton fameux « pourquoi », aussi appelé « raison d’être ».

C’est la manière dont tu veux contribuer au monde, au travers de ton projet entrepreneurial. Que ce projet soit ton activité principale ou un side project. Et qu’il soit générateur de revenus ou non.

J’ai déjà évoqué cette notion de mission d’entreprise dans cet article : Pourquoi et comment communiquer sur sa mission d’entrepreneuse.

Je t’y présente la démarche de Karine, fondatrice de Allez, Chiche ! Elle développe des ateliers et kits pour stimuler la créativité et les intelligences multiples.

Comme l’explique bien Bérénice dans ce post de blog (sa mission est d’ailleurs proche de la mienne), ta mission découle de ta vision du monde.

Ta vision, en gros, c’est le monde que tu veux contribuer à construire.

Et ta mission, c’est la manière dont tu vas, au travers de ton projet, agir pour construire ce monde dont tu rêves.

Définir avec justesse et précision cette mission, te permet de communiquer plus clairement et avec plus d’efficacité sur ton projet. Et de créer une connexion plus profonde avec ton audience.

Apprendre aux entrepreneuses à mieux communiquer

Ma vision, elle, est toujours la même.

Comme je l’exprime dans mon manifeste ou ce récent post Instagram (sur mon engagement d’élue), je crois aux vertus de la coopération plutôt qu’à la compétition. Et je crois, notamment, à la puissance des projets portés par les femmes pour construire des écosystèmes locaux résilients et solidaires.

En revanche, j’ai eu envie d’interroger ma mission et la manière dont je souhaite l’exercer.

Mon objectif était de trouver un « fil rouge » entre mes prestations auprès des entrepreneuses et les modules de formation en communication que j’anime auprès d’étudiants.

En effet, depuis 10 ans déjà, j’interviens dans des écoles supérieures spécialisées dans la communication et/ou le digital. Je donne des cours autour de l’expression écrite, de la stratégie éditoriale, de la stratégie de communication, des réseaux sociaux…

Longtemps, j’ai pensé réduire cette part de mon activité, au profit de l’accompagnement d’entrepreneuses.

Pourtant, mes réflexions de ces derniers mois m’ont fait réaliser que j’adorais transmettre connaissances et compétences à ces jeunes.

J’ai aussi compris que je prenais le même soin et le même plaisir à diffuser mes savoirs et expériences auprès des entrepreneuses.

Que ce soit lors des suivis individuels ou des ateliers de groupe. Mais aussi via la création de contenus web ou encore au travers de mes livres.

J’ai donc compris que :

  • plus que conseiller ou accompagner, j’aime APPRENDRE. Dans les 2 sens du terme d’ailleurs (j’aime apprendre pour moi et j’aime enseigner)
  • les deux activités concrètes qui me procurent le plus de satisfaction sont ÉCRIRE et TRANSMETTRE

Voici donc comment j’ai reformulé ma mission d’entrepreneuse :

  • Je veux créer des contenus informatifs et pédagogiques à l’attention des entrepreneuses et porteuses de projets (= mon « quoi »)
  • Pour les inspirer, les encourager et leur apprendre à mieux écrire et mieux communiquer, afin de développer la visibilité et l’impact de leurs projets (= mon « pourquoi »)
  • Parce que je crois que les projets et engagements féminins contribuent à créer une société et une économie plus inclusive et plus résiliente, face aux enjeux de la transition écologique (= ma « vision »)

Et toi, as-tu déjà pris le temps de mettre noir sur blanc ta mission d’entreprise ? Comment la formules-tu ?

Prévenir le burn-out de l'entrepreneuse

Le burn-out de l’entrepreneuse : comment l’anticiper ?

L’épuisement professionnel ou le burn-out de l’entrepreneuse. C’est la thématique que j’ai choisi de traiter toute cette semaine sur mon compte Instagram. Et parce qu’elle a suscité de nombreuses réactions, j’ai eu envie d’aller plus loin ici sur ce blog.

Tout a commencé par une newsletter. Celle d’Élodie Bougeois, illustratrice et designer de motifs.

Dans son édition du 24 mars, elle raconte l’épuisement professionnel qu’elle a vécu en 2022. Qui l’a amenée à faire une pause salutaire. Puis à faire bifurquer son activité dans une nouvelle direction.

“Une fois que le mot « burn out » a commencé à être posé sur mon état, écrit-elle, j’ai encore eu quelques semaine à lutter. Parce que oui un burn out quand tu es salarié, c’est un état reconnu. Tu vas chez le médecin, tu as un arrêt maladie et tout le monde est au courant (tes employeurs, tes proches, etc…). Moi en tant que maman et entrepreneure, ça ne s’est pas passé comme ça. J’ai cru que c’était mon déménagement, le temps de se réadapter, et puis un moment de flop dans les finances. En réalité, c’était à la fois tout ça et à la fois bien plus.”

Ces mots ont résonné fort pour moi, et j’ai eu envie de les partager aux personnes qui me suivent sur Instagram. D’abord parce qu’ils font écho à d’autres mots, venant d’autres entrepreneuses.

Certaines ont annoncé publiquement vouloir faire une pause, notamment dans leurs réseaux sociaux. D’autres me confient en privé les difficultés et la fatigue qui en découle.

Mais ces mots entraient aussi en résonance avec ma propre situation et mes propres réflexions. En fin d’année, j’avais déjà évoqué le stress et l’épuisement ressenti en 2022.

Ces dernières semaines, je dois passer beaucoup de temps avec ma fille, en raison de ses problèmes de santé. Et, plus que jamais, je ressens le besoin de ralentir mon rythme, de retrouver du temps, de l’énergie, de la créativité, pour laisser doucement émerger une nouvelle direction pour mon activité…

Inscription à la newsletter Ecriture et entrepreneuriat

Réflexions et témoignages sur le burn-out de l’entrepreneuse

Pour toutes ces raisons, j’ai eu envie d’interroger ma communauté sur Instagram pour connaître son ressenti sur la thématique de l’épuisement professionnel des entrepreneuses.

Voici les principaux points que j’ai retenus des témoignages et réactions, particulièrement nourris :

  • L’entrepreneuriat est d’abord vu comme permettant plus de flexibilité, de liberté pour organiser son temps, choisir son rythme de travail. Il génère moins de sentiment d’exploitation et moins de stress. Un point très positif donc !
  • Cependant, la nécessité d’e développer et ‘entretenir en permanence sa visibilité (sur les réseaux sociaux, sur des salons…) est une source importante d’épuisement. Et s’ajoute au rôle négatif, de plus en plus dénoncé, de ces plateformes pour la santé mentale des utilisateurs
  • Il ne faut pas oublier qu’avoir une activité passion et à son compte peut aussi se traduire par : toujours plus d’idées, plus de projets à faire avancer, quitte à sacrifier les pauses, les amis etc.
  • Au-delà de ce principe de plaisir, la nécessité de faire entrer de l’argent et l’inquiétude financière qui en découle, ajoute au stress. Et peut même générer de la culpabilité quand on a quitté un job mieux payé et que l’on s’est engagé à contribuer aux dépenses du couple ou de la famille.
  • Dans ces conditions, reprendre un job salarié à côté de son activité indépendante est d’ailleurs une piste pour retrouver de la sérénité…
  • D’autres facteurs interviennent dans le burn-out de l’entrepreneuse. Notamment les angoisses liées au contexte actuel. Par exemple, la peur et la fatigue engendrées par à la pandémie, l’éco-anxiété, les incertitudes liées à la guerre en Ukraine et à l’inflation..
  • Auxquelles peuvent s’ajouter des difficultés personnelles ou familiales soudaines (maladie, deuil, licenciement, séparation…)
Prévenir le burn-out de l'entrepreneuse
Prévenir l’épuisement professionnel de l’entrepreneuse

Quelles ressources pour prévenir l’épuisement de l’entrepreneuse ?

Il me semble que la première action à mettre en place lorsque l’épuisement se fait sentir est de demander de l’aide. Oui mais à qui ?

Une entrepreneuses a écrit : « Pendant toute la période, j’avais l’impression que personne ne me comprenait. Je ne voulais pas me confier à mon conjoint, car il était déjà inquiet que je n’y arrive pas ».

Une autre m’a dit : « À qui est-ce que je peux dire que je n’en peux plus ».

Ajoutant qu’oser dire qu’une activité qu’on a choisie est génératrice de stress voire de souffrance est compliqué. Surtout s’il s’agit d’un side-project, une activité complémentaire qu’on a délibérément décidé d’ajouter à son job salarié.

En préparant cet article, j’ai par ailleurs découvert que les femmes ont plus de mal que les hommes à oser demander un report de deadline si elles manquent de temps pour accomplir une mission…

Je connais bien cette fâcheuse tendance. Je suis en effet championne pour éviter de solliciter mon entourage personnel ou professionnel lorsque je me sens en difficulté.

C’est, malgré tout, une habitude que je questionne et que je revisite avec la thérapeute que je vois une fois par mois depuis l’automne 2022. Et je fais des progrès !

Oser admettre puis exprimer que l’on est en difficulté. Oser demander de l’aide, de son entourage proche ou auprès d’un professionnel. C’est, me semble-t-il, le premier pas vers la guérison.

D’où l’importance, aussi, de rendre visible cette thématique et de l’aborder entre entrepreneuses.

Pour aller plus loin

Quelques liens complémentaires :

Le burn-out entrepreneurial

Comment éviter le burn-out en tant qu’entrepreneur ?

Burn-out : comment faire face quand on est entrepreneur ?

Apporter de la sérénité aux chefs d’entreprises

Pratiquer le prix libre et conscient

Prix libre et conscient : pourquoi et comment le pratiquer

Prix libre, participation consciente, pay what you want… Les termes ne manquent pas pour désigner ce mode de tarification. Sa particularité : le client décide du montant à payer. J’ai testé pendant un temps ce dispositif pour des ateliers en visio. J’en profite donc pour partager avec toi les informations qui ont nourri ma réflexion. Et t’expliquer pourquoi j’ai eu envie de mettre en pratique ce prix libre.

Depuis plusieurs semaines, je publie (sur ce blog, dans ma newsletter et sur mon compte Instagram), de nombreux contenus sur la refonte de mon activité.

En effet, fin 2022, j’ai pris la décision de revoir mes offres d’accompagnement en communication pour les entrepreneuses. J’en parle notamment ici (mon intention pour 2023) et là (zoom la consultation en stratégie de marque).

Mon objectif : simplifier mon activité (pour moi) et la rendre plus accessible (pour toi ^^).

Dans ce cadre, j’avais donc décidé de tester le prix libre pour les Cercles entrepreneuses (actuellement en pause).

Prix libre ou participation consciente : de quoi parle-t-on ?

Pratiquer la tarification libre, c’est proposer au client de fixer lui-même le tarif .

Il choisit ainsi le montant du paiement qu’il estime « juste ». Au regard de ses possibilités financières, de ses priorités d’investissement. Mais aussi au regard de la valeur qu’il estime avoir reçu. Ou encore du soutien moral et financier qu’il souhaite apporter au prestataire et aux valeurs qu’il défend.

Le prix conscient, ce n’est donc pas la gratuité. Même si, en réalité, le client peut choisir de ne rien payer en échange du produit ou service.

Choisir de pratiquer le prix libre, c’est surtout proposer une tarification plus adaptée.

Ainsi, si cela fonctionne bien, ceux qui peuvent payer un peu plus permettent à ceux qui ne le peuvent pas d’accéder au service.

C’est aussi redonner une place centrale et du pouvoir au client. Ou encore remettre de la collaboration, de l’échange, de l’humain entre le prestataire et les bénéficiaires.

Inscription à la newsletter Ecriture et Entrepreneuriat

Pourquoi choisir la participation consciente ?

J’ai décidé ce test dans le cadre de ma réflexion sur la refonte de mes offres.

Je ressentais le besoin de mieux distinguer mes offres gratuites (la création de contenus essentiellement) de mes offres payantes (accompagnements en communication).

Mais aussi d’adopter une tarification plus simple et plus accessible financièrement.

Mon ambition : porter ma voix et ma vision de la communication et de l’entrepreneuriat encore plus loin !

Cette décision s’inscrit aussi dans mes réflexions sur la décroissance.

Pour résumer, la transition écologique doit passer par un recul de la marchandisation des échanges. Au profit de modalités qui ne reposent pas sur la recherche de profit et de croissance.

Opter pour la tarification libre, c’est ainsi prendre le contrepied des discours qui poussent à pratiquer les tarifs les plus élevés possibles.

Surtout dans le contexte d’inflation, où nos dépenses contraintes augmentent (alimentation, énergie…), et où nous cherchons à mieux cadrer nos achats.

Pourquoi ne pas choisir la gratuité ?

Je me suis en effet posé la question de passer carrément à la gratuité.

J’ai écarté cette option pour plusieurs raisons.

D’abord pour la nécessité de ne pas mettre en péril mon modèle de revenu. Et celle aussi, de valoriser l’investissement et le travail que je fournis pour organiser et pour animer ces cercles.

Par ailleurs, accéder gratuitement à un service, un contenu ou un événement se traduit souvent par un moindre engagement des participantes.

Or, ces Cercles entrepreneuses reposaient au contraire sur une participation active, un engagement à être pleinement présente. Et ont pour ambition d’encourager à passer pleinement à l’action.

Pour toutes ces raison, j’ai décidé de tester le prix libre dans les mois qui viennent. En me laissant bien sûr la possibilité de l’abandonner si cela ne fonctionne pas comme espéré.

Ce mode de tarification étant relativement peu répandu, j’aimerais beaucoup avoir ton feedback ou tes impressions en commentaire.

Pour en savoir plus sur le prix libre :

Ces freelances laissent leurs clients décider de leur tarif : un pari gagnant ? | Welcome to the Jungle

Stratégie de prix : Pay What You Want, comment adapter le prix libre à son entreprise ?

Participation Consciente

La participation consciente

Prix libre & conscient

Le prix libre et conscient, pourquoi ? – Claire Schepers

Nouveau : la consultation en communication

Une consultation en communication : pourquoi faire ?

Nouveau : la consultation en communication e en visio te permet de faire un point avec moi sur une thématique précise de ta communication ou de ton business. Et pour un accompagnement plus approfondi, je te propose un parcours sur-mesure.

Comme annoncé dans l’article sur mon bilan 2022, il y a du changement dans l’air ! En 2023, l’accompagnement individuel évolue.

Finis les différents forfaits que je proposais jusqu’ici (accompagnement à la définition du plan d’action, puis accompagnement à la mise en œuvre du plan d’action).

Leur contenu et modalités de déroulement n’était pas toujours très clairs pour toi.

Et surtout, la durée de la prestation et l’investissement financier demandé ne correspondaient pas toujours à ton besoin. Voire pouvaient constituer un véritable frein à ton passage à l’action.

Mon objectif pour 2023 : simplifier mon activité et mes offres. Je propose désormais un seul format d’accompagnement individuel : la consultation en communication en visio)

En fonction de ton besoin, je te proposerai soit une consultation ponctuelle, soit un parcours d’accompagnement sur-mesure.

Inscription à la newsletter Ecriture et Entrepreneuriat

La consultation en communication ponctuelle

Elle est toute indiquée pour un questionnement, un problème ou une thématique précise. Et si tu veux pouvoir passer rapidement à l’action pour améliorer ta communication.

Pendant l’entretien, je t’interroge sur tes pratiques, tes freins et sur tes objectifs que tu vises. Puis je t’apporte mon éclairage expert et mes connaissances des pratiques et outils de communication. Mais aussi des suggestions stratégiques et opérationnelles pour te permettre d’adopter un nouvel angle de vue sur ton business.

En amont de la consultation, je t’envoie un questionnaire pour me permettre de mieux comprendre ton parcours, ton activité et ta problématique. Ce temps te permet aussi de mettre noir sur blanc tes objectifs et tes difficultés.

À l’issue de l’entretien, enfin, je te fais parvenir un compte-rendu de notre échange. Il comporte notamment le rappel des pistes d’actions évoquées et, le cas échéant, des ressources complémentaires (exercices, inspirations, contacts de professionnels…)

Le parcours d’accompagnement sur mesure

Certaines problématiques plus larges (positionnement de la marque, stratégie complète de communication) nécessitent un accompagnement plus long qu’une unique consultation en stratégie de marque.

Dans ce cas, je te propose un accompagnement sur-mesure mixant des consultations (tarif dégressif à partir de 3) et des exercices et questionnaires intermédiaires.

Pour faire ensemble le point sur ton ou tes besoins, je te recommande de réserver ton audit de com’ gratuit.

Et pour mieux faire connaissance avec moi et mon approche, je te conseille de demander ton programme offert « 5 jours d’écriture pour ton business », qui te donnera également accès à ma newsletter.

bilan et objectifs de fin d'année

Bilan et objectifs : faire le point en fin d’année

Comme d’habitude, je te propose de profiter des fêtes pour faire un point approfondi sur ton business. Bilan et objectifs : 2 étapes pour repartir du bon pied en janvier !

En tant qu’entrepreneuse, tu peux vite te retrouver à partir dans de multiples projets… Pas facile de garder le cap, surtout si tu es seule à la barre de ton business.

Pour rester focus sur tes objectifs et éviter de t’éparpiller, je te conseille une méthode simple mais éprouvée :

  • 1- écrire noir sur blanc tes objectifs de l’année (puis du trimestre, du mois, de la semaine…)
  • 2- vérifier régulièrement où tu en es et réévaluer, le cas échéant, ces objectifs

La fin d’année est ensuite un moment-clé pour faire un bilan approfondi… et te fixer de nouveaux objectifs !

Si tu recherches une méthodologie pour faire ce point bilan et objectifs, je te renvoie à mon article Fais ton bilan business.

Abonne-toi pour recevoir encore plus de ressources et contenus pour mieux écrire et mieux communiquer !

Je te partage ma manière de faire en 4 étapes :

  • Reprendre chaque objectif et noter s’il est atteint, en cours de réalisation, non-atteint voire abandonné complètement
  • Faire un récapitulatif, mois par mois, des réalisations de l’année
  • Fixer les nouveaux objectifs de l’année à venir
  • Définir une intention qui guidera, de manière plus générale, mes choix et mon énergie

Cette année, j’ai, par ailleurs, un peu innové. Aux abonnées à ma newsletter, j’ai proposé en décembre plusieurs consignes de journaling pour prendre un temps d’introspection sur l’année écoulée…

Bilan de mes objectifs 2022 : des résultats en demi-teinte

Cette fin d’année, j’ai pris bien plus de temps que d’habitude à faire mon bilan. Si tu me suis sur Instagram, tu as peut-être vu passer mon post du 3 décembre. Je disais me sentir « sur les rotules » et avoir besoin de temps pour tirer les leçons de 2022.

Cette année s’est en effet avérée compliquée et fatigante pour moi. Tant en raison de problèmes de santé d’une de mes filles que de ma double activité (consultante-formatrice indépendante ET adjointe à la maire de mon arrondissement lyonnais).

J’avais choisi comme intention en début d’année le mot « douceur ». Elle n’a pas été tellement au rendez-vous… J’ai eu, au contraire, la sensation d’y aller souvent en force.

Certes, j’ai atteint une bonne partie de mes objectifs.

(Pour rappel, je voulais : mettre l’écriture au centre de mon activité, développer mon blog et ma newsletter, travailler en partenariat avec des structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat et développer les formats visio).

Mais au prix de beaucoup de fatigue et souvent de stress.

Intention et objectifs pour 2023

L’été dernier, j’avais eu une première « alerte ». J’avais alors entamé une réflexion et des actions visant à simplifier mon business.

Pour 2023, je décide d’aller encore plus loin dans cette voie.

Je choisis donc comme nouveau mot-clé : « Je simplifie !« .

Au programme : une offre encore plus resserrée, un agenda moins rempli un rythme de travail allégé… Et, j’espère, une sérénité retrouvée !

Côté objectifs, je souhaite encore davantage développer des partenariats avec des structures de type incubateurs, qui accompagne les créateurs d’entreprise.

J’ai prévu par ailleurs de simplifier mes accompagnements individuels, en remplaçant les différents forfaits par un format consultation (ponctuelle ou à renouveler, selon ta problématique)

Je prévois enfin de compléter mon offre d’ateliers en visio par des programmes en ligne en semi-autonomie (des contenus vidéos et écrits à consulter à son rythme puis des exercices qui donnent lieu à des retours personnalisés).

Et toi, quelles sont tes ambitions pour 2023 ?

Communiquer avec clarté pour faire connaître sa marque

Les 3C : comment gagner en clarté, confiance et compétences pour faire connaître sa marque

Faire connaître sa marque et son offre : c’est le principal objectif de ta communication. Mais c’est aussi un véritable défi, qui repose sur 3 leviers. La Clarté de ton message. La Confiance, pour oser te mettre en avant. Et bien sûr les Compétences, pour savoir utiliser au mieux tes différents canaux de communication.

Pourquoi se faire accompagner dans sa communication ? C’est la question que je pose à toute entrepreneuse qui me contacte, pour un accompagnement individuel ou collectif.

Je ne la formule pas toujours comme cela. Mais j’ai toujours à cœur d’explorer avec précision les besoins de mes (futures) clientes. Que ce soit par le biais d’un entretien découverte ou d’un formulaire préalable à un atelier.

Ces besoins, exprimés par chacune avec ses propres mots, appartiennent toujours à l’une de ces 3 grandes catégories :

  • le besoin de gagner en clarté
  • le besoin de gagner en confiance
  • le besoin de gagner en compétences

J’appelle donc cela les « 3C de la communication » : 3 leviers sur lesquels tu peux dans un premier temps t’interroger et ensuite travailler.

Pour améliorer ta communication, faire connaître ta marque plus largement, encourager le passage à l’action : lequel de ces piliers dois-tu renforcer ?

Pour t’aider à poser ton diagnostic, tu pourras t’aider des verbatims de mes clientes que j’ai réunis ci-dessous. Si tu te reconnais dans l’une de ces citations, alors c’est sans doute la dimension que tu dois approfondir.

Et une fois ce diagnostic posé, que faire pour progresser ?

Déjà profiter des multiples ressources accessibles gratuitement sur internet (par exemple sur ce blog, sur Instagram ou encore via ma newsletter).

Pour aller plus loin, je te conseille de réserver gratuitement un entretien découverte, pendant lequel je t’écoute et te donne de premières pistes d’action.

Levier n°1 : Gagner en Clarté pour mieux faire connaître sa marque

Il s’agit ici du besoin de clarifier le positionnement de la marque, le message à transmettre, ou encore l’audience à laquelle s’adresser.

  • « Compte tenu du prix de mes matières et du temps que je passe sur mes pièces, je devrais me diriger vers une clientèle plutôt haut de gamme. Mais je ne pense pas la trouver sur Instagram, à part quelques exceptions. Je me pose beaucoup de questions sur mes prix, car je vois que mes créations intéressent mais mon taux de transformation n’est pas au top ».
  • « J’ai besoin d’attirer du trafic et des commandes sur mon site. La vente aux professionnels fonctionne bien, mais pas la vente en direct via mon site ».
  • « Je voudrais n’avoir que des clientes engagées, pour pouvoir leur proposer un accompagnement global qui inclue davantage de la notion d’énergie ».
  • « La difficulté est de me projeter, mon activité étant encore très floue. Mon activité n’étant pas bien définie, le message de marque l’est encore moins ».
  • « J’ai l’impression de faire et refaire l’exercice du message de marque sans trouver la précision et la clarté nécessaire pour ma cible ».
  • « Je fabrique juste des bijoux fantaisies, rien d’éthique, une marque parmi tant d’autres. Je n’arrive pas à trouver de message clair ».
  • « Je doute beaucoup de mon offre, ce qui m’amène à la réajuster sans cesse ».
  • « J’ai l’impression qu’il y a encore quelque chose qui coince dans mon positionnement. Mes offres ont évolué, j’ai affiné certaines choses, testé mon pitch,… Mais pour autant je ne me sens pas encore complètement à l’aise. Cela ne me semble pas assez cohérent et fluide. J’ai la crainte de ne pas être assez précise et claire, de ne pas arriver à me différencier suffisamment ou à vraiment toucher ma cible ».

Levier n°2 : Gagner en Confiance

Oser s’exprimer, se mettre en avant, pour parler de soi et de son offre, n’est pas si facile… En particulier si tu ressens la pression de la « vente ».

  • « Actuellement, je n’ai aucune stratégie et je fais au coup par coup. Pour être honnête, je n’ose pas. J’ai plein d’idée mais je n’ose pas franchir le cap ».
  • « Mon problème est que je n’arrive pas à me projeter vers “plus”. J’ai le syndrome de l’imposteur… Je suis toujours abasourdie quand une personne que je ne connais pas, valorise mon travail ».
  • « Je n’ose pas suffisamment « prendre la parole » par exemple pour exprimer ce que je pense sur le Made in France, sur le prix d’un vêtement fabriqué localement ou sur le rôle du vêtement dans notre société… J’ai l’impression d’être perdue dans la masse et de « saouler » mon auditoire ».
  • « Pour le moment, j’ai encore une étape à passer sur Linkedin pour assumer ma voix et mes positions ».
  • « J’ai une problématique liée à l’authenticité. En mai, j’ai ressenti le besoin de dévoiler mes zones d’ombres au grand jour par le biais du blog. Ce n’était pas hors sujet par rapport à ma thématique et ce sont des articles qui ont généré des vues, des partages par mail mais je redoute que dévoiler mes faiblesses ne soit pas vendeur donc je rééquilibre en partageant des choses plus positives ».
  • « Ma principale peur : n’intéresser personne ».
  • « J’ai comme un blocage, je n’arrive pas à passer concrètement à l’action. Je me mets probablement trop de pression et trop d’injonction, de « il faut ». J’ai par ailleurs un soupçon (certainement bien trop fort) de perfectionnisme !! »
  • « Voici quelques peurs que j’identifie : ne pas être « assez bien » + me retrouver noyée parmi la quantité d’autres informations et mails déjà produits + disperser mon énergie sans obtenir des résultats ».
  • « Je veux arriver (enfin) à passer à l’action. J’ai besoin de pouvoir échanger avec toi, de bénéficier de ton expérience / expertise et l’expérience des autres. De découvrir de bonnes pratiques ».
  • « J’ai peur de parler dans le vide sur mon blog, car même s’il y a des visites, il n’y a que rarement des commentaires ».
  • « Je ne suis pas à l’aise pour parler de ce que je fais, en particulier lorsqu’il y a un enjeu commercial derrière ».
  • « Je communique de manière de plus en plus authentique mais j’ai longtemps eu honte de certaines facettes de ma personnalité qui ressortent dans ma com ».
  • « Etant à mon compte dans la couture, je redoute que cela soit vu comme un loisir peu crédible, une activité au mieux, mais certainement pas pris au sérieux ».
  • « Je n’ose pas ou peu publier. Je me dis que cela n’intéresse pas ».
  • « J’ai peur d’en faire trop/pas assez, de rabâcher, de lasser… et de ne pas être percutante ».
  • « Je rencontre les difficultés classiques : la peur de me montrer et du regard des autres, le perfectionnisme ».
  • « J’ai du mal à parler de mon activité, à dire « he ho regardez ce que je fais ça peut vous aider à ceci et cela etc ». Ce n’est pas dans ma nature ».
Oser s'exprimer pour faire connaître sa marque
Oser se dévoiler. Photo by Laura Chouette on Unsplash

Levier n°3 : Monter en Compétences et adopter les bonnes pratiques

Être clair sur son message et son audience, avoir suffisamment confiance pour prendre la parole, c’est la base pour faire connaître sa marque. Mais encore faut-il ensuite savoir utiliser au mieux ses canaux de communication. Et cela demande de mettre en place de nouvelles pratiques et de s’organiser.

  • « Jusqu’à présent, je publie un peu à la bonne franquette, en essayant d’être régulière. J’ai beaucoup de mal avec les choses imposées… J’improvise les textes ».
  • « Pour tout te dire, je suis à deux doigts de laisser tomber les réseaux sociaux. Cet atelier est la dernière chance que je me donne de me réconcilier avec la communication sur les RS. Je dois donc trouver le moyen d’y passer moins de temps et d’y dépenser moins d’énergie ».
  • « Je veux comprendre enfin ce qu’est une ligne éditoriale et comment la mettre en place à mon échelle ».
  • « J’ai tendance à ne parler que de mes créations mais il y a tout un contexte que je pourrais mettre en avant. J’ai besoin de me mettre dans un mode « création de contenu » et ne pas me sentir seule ».
  • « Mon plus grand frein est de planifier les sujets et m’organiser pour que leur rédaction me prenne le moins de temps possible ».
  • « Je ne sais pas comment m’y prendre pour développer un réseau ».
  • « Etant en lancement, j’ai du mal à imaginer suffisamment de contenu à partager, du contenu intéressant et de qualité pour l’audience que je souhaite avoir, et en convergence avec ce qui m’intéresse personnellement ».
  • Je recherche des pistes à explorer pour m’organiser de manière efficace ».
  • « Comment articuler les posts entre FB et Linkedin ? Comment planifier ses contenus ? Comment écrire sans en y passer trop de temps ? Comment écrire pour intéresser ses lecteurs ? ».
  • « J’ai besoin de conseils pratiques pour imaginer du contenu impactant, le planifier et le diffuser en un minimum de temps et d’efforts ! ».
  • « J’ai l’impression d’avoir une vision très éparpillée de ma stratégie de contenu, j’ai beaucoup de mal à organiser tout ça de façon cohérente et stratégique. Je fonctionne beaucoup au feeling, ce qui, je pense n’est pas très productif en termes d’engagement et surtout de ventes ».
  • « Je fais mes posts au hasard, sans les programmer donc c’est très irrégulier. J’essaie d’identifier ce qui marche ou pas. J’ai le sentiment de manquer de temps pour le moment pour faire plus ».
  • « Je constate que ma ligne éditoriale n’est pas assez claire. Je ne publie pas assez régulièrement ».
  • « Autant je pense avoir mes piliers de contenu, autant c’est toujours aussi difficile pour moi de créer un calendrier éditorial : produire du contenu à l’avance, décider à l’avance de tous les sujets ».
  • « J’ai besoin de structurer et organiser ma communication pour ne plus passer des heures à me poser des questions avant d’écrire et publier. Pour, à terme, ne plus me demander quoi ou comment communiquer ».
  • « J’ai actuellement une newsletter hebdomadaire avec 20 abonnés… Mon objectif principal est d’augmenter les inscrits pour atteindre les 100 abonnés à la rentrée ».
  • « J’ai actuellement un blog où je publie, 1 fois par mois environ, des articles sur mes créations et où je mets à jour mes propositions d’ateliers. Je voudrais le développer pour m’y exprimer beaucoup plus sur les domaines de la créativité, de l’engagement vers le surcyclage, le durable, l’écologique. Pour l’instant, je n’y consacre pas assez de temps, je ne m’organise pas vraiment. Je viens écrire spontanément et il n’y a pas de régularité ».
  • « Je n’ai pas de plan de com : que du spontané et du feeling 🙈. Je ne sais pas par où commencer et je n’ai pas dédié de temps de réflexion à ce sujet ».
  • « J’ai beaucoup de mal à être régulière notamment sur Instagram, cela me prend beaucoup de temps de créer du contenu ».
  • « J’ai une vraie difficulté à décider d’un contenu long qui me convienne. J’aimerai avoir une autre option que le blog, la vidéo ou le podcast ! ».
  • « J’ai besoin de consacrer un temps pour réfléchir à ma stratégie de contenu, impulser des changements, construire une stratégie compatible avec mes objectifs et ma disponibilité ».

Alors, sur quel levier penses-tu devoir travailler en priorité pour mieux faire connaître ta marque ?

communiquer : contenus longs ou snack content ?

Contenus longs : pourquoi faire des « reels » ne suffit pas

Contenus longs ou snack content : lequel choisir ? Les deux, mon capitaine ! La microvidéo au format vertical est idéale pour la visibilité sur les réseaux sociaux. Tandis que les contenus longs sont utiles pour approfondir le lien avec ton audience.

Tu l’as sûrement déjà lu ici et là : il FAUT faire des reels sur Instagram. Ou des shorts sur Youtube. Ou publier du contenu sur TikTok.

Bref, la micro-vidéo au format vertical, c’est le must si tu veux cartonner sur les réseaux sociaux !

Cela ne va sans doute pas t’étonner : je ne souscris pas vraiment à ce discours ^^.

D’abord, parce que je déteste les « il faut » en matière de communication.

Mon approche, tu le sais si tu me lis ou si tu as suivi un accompagnement, est même à l’opposé.

Pour moi, choisir son mix de communication (c’est à dire les différents moyens et canaux de com’), c’est forcément du cas par cas.

Mais aussi parce que, justement, une stratégie de communication s’appuie sur ce cocktail unique.

Il n’existe pas (malheureusement ?) de canal ou de format « magique » qui garantisse de cartonner en matière de communication.

Les différents canaux, formats, types d’actions sont complémentaires. Ils touchent des audiences qui n’ont pas exactement les mêmes besoins et n’en sont pas au même stade « relationnel » avec ta marque.

OK, mais alors quel rôle jouent les contenus longs ? Attends, on y vient !

Contenus courts ou snack content : booster ta visibilité sur les réseaux sociaux

Commençons par les contenus courts. Et plus précisément par ce format phare : la micro-vidéo au format vertical.

Quasiment tous les réseaux sociaux l’ont adopté. Et t’encouragent à l’utiliser.

Pour moi les avantages de ce format sont :

  • sa visibilité, car les algorithme ont tendance à favoriser ces « snack content » (= contenu court, vite consommé, vite oublié). Pour peu que tu réutilises un son ou une mise en scène tendance, tu peux voir tes stats exploser. Et si tu es mise en avant dans le feed « explorer » d’Instagram, tu peux y rester plusieurs jours. Cela te permet notamment de toucher une audience qui ne te connaît pas encore (contrairement par exemple aux stories qui s’adressent à tes abonnés)
  • son aspect ludique et distrayant, qui correspond aussi aux attentes d’une audience sensible à ces contenus et à l’attention fragile
  • sa relative facilité et rapidité de création, et la créativité dont il est possible de faire preuve. Tu n’es pas obligée de suivre les tendances, et imaginer ta propre manière de créer ces vidéos courtes. Une créatrice de contenus qui m’inspire beaucoup en la matière est la journaliste et écrivaine Sophie Fontanel.

Mais les reels et shorts, et plus globalement les contenus courts sur les réseaux sociaux, présentent aussi des inconvénients :

  • Leur caractère bref ne permet pas vraiment d’entrer dans le fond des sujets, de détailler son propos
  • Leur durée de vie est limitée à quelques heures, au mieux quelques jours
  • Ils s’adressent à une audience très (trop?) large qui, souvent, se contente de visionner et ces contenus à la chaîne et ne s’engage pas plus loin.

C’est là que les contenus longs entrent en scène !

Blog, chaîne Youtube, podcast et newsletter : pour fidéliser et nourrir la relation avec ton audience

Si le snack content est idéal pour développer ta visibilité sur les réseaux sociaux, il ne suffit pas à transformer ton audience en clientèle et/ou en communauté.

Pour donner envie à tes visiteurs et followers d’approfondir la relation avec toi, rien ne vaut les canaux tels qu’un blog, une chaîne Youtube ou un podcast, associé avec une newsletter.

Ils vont te permettre de toucher une audience plus ciblée, réellement intéressée par ton expertise et ton approche. Le blog et Youtube permettent en outre de travailler sur ton référencement naturel (SEO).

C’est à dire que tes contenus ont des chances de remonter dans les résultats Google quand une personne fera une requête correspondante.

L’idéal est de combiner un canal ouvert à tous (blog, vidéo YT, podcast) avec le canal privilégié qu’est la newsletter.

Te glisser dans la boîte mail de tes fans n’est, en effet, pas donné à tout le monde. Et cette audience VIP, particulièrement intéressée par tes contenus, à toutes les chances de passer un jour à l’achat !

Tu veux en savoir plus sur ces outils complémentaires et formats complémentaires aux réseaux sociaux ? Pense à réserver ton audit de communication gratuit.

Définir une ligne éditoriale efficace pour mieux communiquer

Comment définir une ligne éditoriale efficace

Définir une ligne éditoriale, c’est choisir un fil rouge qui va guider tes prises de parole sur tes différents canaux de communication : ton blog, ta newsletter, tes réseaux sociaux...

Très souvent mes clientes ont envie de communiquer davantage auprès de leur audience. Mais elle hésitent : de quoi vais-je parler ? Elles ont peur de lasser. Ou encore de ne pas avoir suffisamment d’inspiration pour nourrir leurs publications.

Prendre le temps de construire ta stratégie éditoriale t’amène forcément à choisir ton territoire d’expression ou « piliers de contenus ». C’est à dire les thématiques que tu vas aborder sur tes différents supports.

Bien sûr, tu vas communiquer sur ton business et tes produits ou services. Mais si tu te limites à ces sujets, ta marque ressemblera à ces personnes qui ne s’intéressent pas aux autres et ne parlent que d’elles !

Ainsi, pour sortir du lot et générer de vraies conversations avec ton audience, tu vas devoir te montrer inventive. Et définir une ligne éditoriale un peu plus originale.

Communique sur les coulisses de ta marque

Une première solution consiste à donner à voir les coulisses ou le « behind the scene » de ton activité professionnelle. Tu n’es pas une grande entreprise ! Au contraire, tu es une entrepreneuse qui met tout son coeur et toute son humanité dans la création de tes produits ou tes services. Alors montre-le !

N’hésite pas non plus à évoquer ce que tes émotions. Les émotions positives, bien sûr, quand tu remportes un succès et que tu as envie de partager ce moment de fierté.

Mais pourquoi pas aussi les moments de doute ou de vulnérabilité ? En effet, l’entrepreneuriat n’est pas qu’un chemin pavé de roses. Il faut parfois surmonter des obstacles ou des peurs. En parler avec sincérité, sans mise en scène artificielle, peut te faire du bien et surtout créer un lien fort avec ta communauté.

Ainsi, dans leur « journal », les fondatrices du concept-store lyonnais Maison Mathûvû nous font découvrir leur vision ou leurs projets pour leur entreprise. Elles présentent les coulisses de la création d’une nouvelle collection. Ou encore nous racontent l’histoire de la petite maison qui leur sert de studio de création…

La « Petite maison », le studio de création de Maison Mathûvû, dans le Beaujolais

Définis une ligne éditoriale autour de tes valeurs

Dans un reel Instagram, j’évoquais la marque de mode lyonnaise Leonor Roversi. En effet, sa fondatrice met en avant ses convictions féministes, sur la sororité et le body positive.

Ces valeurs se retrouvent dans ses créations (visuels, citations, modèles conçus pour les femmes atteintes de cancer du sein). Mais aussi dans sa communication. Avec par exemple des partages de contenus féministes.

Quand à l’agence de communication responsable Coam, elle prend régulièrement la parole (via son podcast, ses « green tips » sur Instagram) pour inciter les entreprises à communiquer de manière plus écologique.

Maintenant, à toi de jouer ! Pour définir une ligne éditoriale originale et efficace, tu peux lister les sujets sur lesquels tu aimes t’exprimer dans la vie. Et conserver ceux qui répondent à ces 2 critères :

  • tu as une expérience à partager
  • et ils intéressent ton audience.

L’exercice demande un peu de temps et d’introspection. Tu as besoin d’être accompagnée : je te propose qu’on en parle lors de ton audit de communication offert 🙂