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Entrepreneuriat féminin : vecteur d'égalité ?

L’entrepreneuriat féminin, vecteur d’égalité femmes-hommes ?

Quelles sont les spécificités de l’entrepreneuriat féminin ? Peut-il représenter une réponse aux inégalités professionnelles ?

NB : Cette interview est tirée d’une intervention menée à l’occasion d’une table ronde organisée par la marque lyonnaise féministe Leonor Roversi.

Celle-ci abordait les nombreux aspects des inégalités persistantes entre les femmes et les hommes. Que ce soit dans l’éducation, dans l’occupation de l’espace public, dans les couples et les familles, dans la politique et bien sûr dans l’environnement professionnel.

Sandrine, tu accompagnes des femmes entrepreneuses ? Est-ce que tu vois une différence entre l’entrepreneuriat féminin et masculin ? Pourquoi genrer l’entrepreneuriat ?

On observe en effet d’importantes différences entre l’entrepreneuriat masculin et l’entrepreneuriat féminin.

Attention, elles ne sont pas liées au fait d’être porteur de chromosomes XX ou XY! Mais plutôt aux conditionnements que nous avons évoqués juste avant. Dans une société patriarcale comme la nôtre, filles et garçons puis hommes et femmes ne vivent pas tout à fait dans la même société. Ils ne sont pas élevés tout à fait de la même manière, n’ont pas les mêmes modèles, ne doivent pas se conformer aux mêmes attentes dans la famille, à l’école, dans l’entreprise…

Voici quelques temps, mon article sur l’entrepreneuriat féminin intitulé “Les femmes ne sont pas des entrepreneuses comme les autres” faisait le point sur quelques chiffres et phénomènes clés.

Il y a tout d’abord une sous-représentation des femmes dans l’entrepreneuriat: les femmes ne représentent que 30% des créations d’entreprises et environ 30% des entrepreneurs. Ces chiffres ont tendance à stagner depuis plusieurs années, pourtant 70% des femmes pensent que l’entrepreneuriat est plus épanouissant que le salariat. Par ailleurs, 57% des entrepreneurs ont des enfants mais seuls 18% des entrepreneurs sont des mères.

Autre constat, les femmes se concentrent dans certains secteurs d’activité: le “care”, le commerce, la communication, la restauration. Elles sont beaucoup moins présentes dans l’industrie, les technologies… Par ailleurs, leurs projets plus modestes: elles entreprennent plus souvent seules, font moins financer leurs projets, aussi bien parce qu’elles demandent moins de financement et qu’elles en obtiennent moins. Résultats, la majorité d’entre elles (80%) ne vivent pas de leur projet entrepreneurial.

Enfin, dernier point: elles n’entreprennent pas pour les mêmes raisons. La liberté, la souplesse, le sens, la volonté de changer le monde… sont leurs principales motivations. Elles sont seulement 11% à déclarer entreprendre pour gagner plus d’argent (et sont, en plus, mal vues si elles déclarent vouloir faire de l’argent avec leur entreprise).

Pour toutes ces raisons, il me paraît utile de proposer des dispositifs d’accompagnement spécifiques aux femmes entrepreneuses.

Sandrine, lors de nos échanges pour préparer cette table ronde, tu as évoqué la question des violences faites aux femmes qui, pour toi, est un sujet essentiel. Pourquoi, selon toi, est-il urgent de témoigner, de sensibiliser et d’accompagner sur cette question ?

Il est urgent de le faire car c’est un phénomène massif, qui touche énormément de femmes: il suffit de voir le nombre de partages sur les réseaux sociaux sur les hashtags #metoo, #balancetonporc etc.

Une enquête menée par le mouvement NousToutes sur le consentement, à laquelle 100 000 personnes ont répondu, avait débouché sur le chiffre de 81,2% des répondantes rapportant des faits de violences psychologiques, physiques ou sexuelles au cours de rapports sexuels avec un ou plusieurs partenaires. Et je crois que nous pouvons toutes trouver dans notre histoire personnelle et/ou celles de nos proches (mères, soeurs, amies, filles…) des situations de violences sexistes, ponctuelles ou continues.

C’est aussi un phénomène multiforme. On parle de « continuum des violences »: cela va du harcèlement de rue, des blagues ou remarques sexistes, du harcèlement sexuel au travail, des violences psychologiques dans le couple, des rapports sexuels sous pression (exprimée ou intégrée), aux agressions sexuelles, viols et tentatives de viols…

Mais c’est aussi un phénomène largement minimisé, voire ignoré, y compris de la part de femmes qui subissent ces violences. Je partage avec vous le témoignage d’une amie, qui avait été dans une relation toxique avec un homme qui la rabaissait sans cesse. Lorsque j’avais évoqué avec elle les « violences psychologiques » dont elle avait été victime, elle avait refusé avec force ce terme. Pour elle, il la renvoyait à une situation de victime.

Pour terminer, on sous-estime les conséquences globales en terme de santé physique et psychologique de ces violences. Elles engendrent des blessures et traumatismes qui peuvent largement se répercuter dans toutes les sphères de la vie. Comment une femme peut-elle vivre et s’épanouir « normalement » quand elle vit ou a vécu des situations de violence? Comment peut-elle s’en sortir, se reconstruire?

Ce sont des questions essentielles car elles ont un lien avec les autres formes d’inégalités. Ainsi, comment aider une femme qui manque de manque de confiance en elle dans le cadre de l’entrepreneuriat ou de la vie professionnelle, si l’on ne sait pas que celle-ci a subi des violences ou se trouve actuellement dans une relation toxique?

Sandrine, pour toi l’entrepreneuriat permet aussi aux femmes qui se lancent dans l’aventure de retrouver une certaine liberté, de reprendre une forme de pouvoir. Peux-tu nous en dire plus ?

Comme je le disais plutôt, la principale raison de se lancer dans l’entrepreneuriat pour les femmes est la recherche de liberté et de souplesse d’organisation, qu’elles ne trouvent pas forcément en tant que salariées..

De nombreuses femmes que j’accompagne sont en reconversion. Elles quittent le salariat souvent parce qu’elles sont en burn-out. D’autres, parce qu’elles travaillent dans une entreprise dont l’activité ou le mode de management sont en contradiction avec leurs valeurs et conviction. Parfois, l’organisation et les horaires ne sont pas compatibles avec leur rôle, encore prépondérant, au foyer et auprès des enfants.

Certaines se rendent compte qu’elles ne sont pas heureuses même si elles ont coché toutes les cases (bonnes études, CDI, mariage, enfant, maison…). Ou encore elles se heurtent au plafond de verre (on leur préfère leurs collègues hommes pour grimper dans la hiérarchie et la grille des salaires).

L’entrepreneuriat féminin peut en effet constituer une réponse à toutes ces attentes d’indépendance et de sens. Mais les femmes doivent être conscientes que ce n’est pas une solution miraculeuse. Il faut tout particulièrement faire attention aux pièges qu’il recèle. Le risque du burn-out entrepreneurial, le manque d’indépendance financière, notamment les premières années d’activité. Ou encore l’inégale répartition des tâches domestiques dans le couple, notamment lorsque l’on choisit de travailler à domicile.

Pour terminer, comment peut-on agir pour aller vers plus d’égalité ?

Pour commencer, que l’on soit homme ou femme, on peut s’éduquer pour comprendre comment fonctionne la société patriarcale et les inégalités qu’elle engendre. On peut lire, notamment l’essai King Kong Théorie de Virginie Despentes, écouter des podcast comme Les couilles sur la table de Victoire Tuaillon. Ou encore suivre des comptes féministes sur Instagram etc.

Ensuite, on peut sensibiliser son entourage. Notamment éduquer ses enfants, à être conscients des inégalités et des préjugés et à déconstruire les conditionnements qui les font naître.

On peut enfin s’engager ! Participer aux marches féministes du 8 mars et du 24 novembre, participer ou contribuer à des associations qui agissent pour les femmes… Ou encore prendre toute sa place dans la société, par exemple en acceptant d’être candidate pour des responsabilités politiques ou syndicales…


Extraits Alors nous irons trouver la beauté ailleurs, de Corinne Morel Darleux

Lecture : Alors nous irons trouver la beauté ailleurs

Dans « Alors nous irons trouver la beauté ailleurs », Corinne Morel Darleux tisse une ode à l’émerveillement, à la poésie, à la joie, à l’empathie. Et affirme qu’ils nourrissent et soutiennent les nécessaires luttes pour un monde vivable.

Autrice à « tendance romantique révolutionnaire » (comme elle se présente elle-même), Corinne Morel Darleux m’inspire, tant par ses écrits (essais et romans) que par son parcours. Après s’être longtemps investie en politique, elle a choisi de rejoindre la bataille culturelle, via l’écriture. J’avais déjà publié ici quelques citations de son ouvrage Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce.

Dans son dernier livre, elle poursuit sa réflexion riche de ramifications, sur le pouvoir de l’écriture, sur la nécessité du ralentissement et de la décroissance, sur l’exploration des « confins » ou « ailleurs », où se réfugier pour nourrir ses forces. Ou encore sur les formes multiples que peuvent prendre l’engagement et le passage à l’action.

Pour découvrir cette autrice et sa vision, je te conseille aussi ce long entretien accordé au magazine Reporterre.


Lecture : Alors nous irons trouver la beauté ailleurs, de Corinne Morel Darleux

Morceaux choisis de « Alors nous irons trouver la beauté ailleurs »

« Si les fictions, celles qu’on s’invente, celles que nous souffle notre inconscient comme celles qu’on lit, ont un rôle majeur à jouer dans la fabrique de notre rapport au monde, alors voilà qui plaide pour redoubler d’ardeur quand il s’agit de nourrir soigneusement nos imaginaires. (…) C’est la raison pour laquelle la bataille culturelle passe aussi par la création de nouvelles utopies, ni niaises ni naïves, qui puissent donner d’autres matières à rêver qu’un monde dévasté et peuplé de soldats augmentés. » (p30-31)

« Nous avons besoin d’autres cadres de pensée dans lesquels évoluer. Nous avons besoin d’ailleurs culturels pour sortir de l’ornière et nous dérouter. Les voyages peuvent être un moyen de se décentrer (…) On peut aussi plus simplement mettre les mains dans la terre, arpenter la montagne ou se perdre en forêt : cela produit des effets sensibles sur notre rapport au monde, beaucoup plus qu’on ne l’imagine. (…) Les romans permettent de voyager, de vibrer, de vivre et de rêver par substitution et d’expérimenter ainsi des situations, actions et émotions que l’on ne pourrait jamais vivre en vrai. (…) L’écriture, comme les songes, permet cet accès à l’inconscient. » (p32-33)

« Le livre est un refuge, un puits intarissable de lignes de fuite et d’imaginaires. Quand le monde devient trop dur, ouvrir un roman c’est échapper au temps, au lieu, aux petits tracas et grands malheurs du présent. C’est l’arme ultime contre la solitude. Dans ces quelques grammes de papier, il y a toujours un personnage pour vous accompagner et distraire vos pensées. Avec un livre, on n’est jamais seul (…) La littérature n’a donc rien d’accessoire. » (p50-51)

« Cela peut paraître paradoxal mais je crois sincèrement qu’à mesure que l’urgence et la gravité climatique, environnementale, sociale et démocratique prennent de l’ampleur, il n’y a plus rien de dérisoire. Tout acte semble vain au regard des enjeux et, pourtant, plus ceux-ci grandissent, plus chaque geste importe. Chaque minute d’attention, chaque sourire, chaque geste de solidarité, chaque hectare, chaque insecte, chaque arbre, chaque miette, chaque sabotage, chaque dixième de degré. Pour la dignité du présent, mais aussi parce que l’infime reprend de la puissance quand tout dévisse si massivement. » (p53)

« Vivre dans un monde en train de disparaître sans savoir ce qui va émerger n’est pas simple, mais il ne tient qu’à nous de nous ouvrir à d’autres géographies, d’autres cultures, à toucher aux confins civilisationnels pour “imaginer des façons plus florissantes, plus robustes, moins meurtrières de vivre les uns avec les autres”, ailleurs, quand notre propre réalité nous fait défaut. » (p105)

« Le changement climatique, l’extinction de la biodiversité, la dégradation de la qualité de l’air, le dévissage des conditions de vie ne se sont jamais produits à un rythme aussi rapide qu’aujourd’hui. (…) Entraver le désastre en cours, actionner les freins d’urgence : ce sera là notre révolution. (…) Ce frein d’urgence peut assurément prendre plusieurs formes. (…) Je pensais, il y a quinze ans, qu’il serait plus rapide et plus efficace de prendre la place du gouvernement que d’infléchir sa politique. La stratégie pour cela était de mobiliser à la fois la rue et les urnes : le mouvement social, les luttes environnementales et le suffrage universel. (…) Après tant de manifestations, de débats publics, d’indignation et d’interpellations sur tous les fronts, j’ai désormais l’intuition que les actions de nature revendicative atteignent leurs limites. » (p140 à 143)

« S’il faut bien sûr continuer à sensibiliser et argumenter, ne serait-ce que pour former l’esprit critique des jeunes, tout miser sur le fait que petit à petit une masse critique sera convaincue de changer de braquet me semble illusoire et, dans ce contexte, parier sur un succès électoral me semble pour le moins risqué. (…) Ce dont nous avons besoin est un changement de perspective qui puisse mettre chacune et chacun en mouvement sans attendre les consignes ni que les conditions soient réunies. » (p150-151)

« Nous avons tout à gagner à commencer dès à présent à choisir nos dépendances, à conserver la possibilité de cultiver pour se nourrir, à auto-organiser la solidarité et in fine à se redonner un avenir. (…) Cette voie du performatif et du préfiguratif, de la décroissance, de l’autonomie politique et matérielle, de la subsistance et de l’auto-organisation réduit notre dépendance au système et tisse de précieux espaces de solidarité. (…) C’est là que se reprend, aussi, la puissance d’agir. » (p155)

« Dans ce contexte, plus que jamais, nous aurons besoin de confins où s’échapper et d’ailleurs où aller trouver la beauté. » (p156)

Un compte Instagram qui te ressemble

Instagram : un livre pour un compte qui te ressemble

J’ai lu pour toi le livre de Yasmine Bohéas (alias Bonjour La Smala) : « Un compte Instagram qui vous ressemble ». Voici ce qu’il faut en retenir !

Voici quelques jours, j’ai reçu une surprise dans ma boîte aux lettres. Un joli petit livre signé Yasmine Bohéas et paru aux éditions Eyrolles (mon éditeur).

Intitulé « Un compte Instagram qui vous ressemble« , ce guide s’adresse aux créatifs et entrepreneurs qui veulent se lancer ou s’améliorer sur Instagram.

Couverture du livre Un compte instagram qui vous ressemble

Pour l’autrice, il n’y a pas de recette magique pour réussir sur cette plateforme : « c’est votre personnalité, votre univers, votre histoire qui produiront l’émulsion autour de votre activité ou votre passion« .

Dans ce livre, elle t’apporte bien sûr des méthodes (définir ses objectifs, optimiser son profil, créer du contenu engageant, utiliser les fonctionnalités d’instagram, etc.), mais aussi de nombreux conseils pratiques et des exemples inspirants.

Tu l’as compris : j’ai trouvé ce guide utile et efficace. Voici donc un aperçu de ce que tu y trouveras.

Étape 1 : Définir ta stratégie sur Instagram

Dans cette première partie, Yasmine attire l’attention sur les évolutions récentes d’Insta, appli qui a déjà 13 ans d’existence. “Désormais les utilisateurs sont à la recherche du vrai. Ils veulent continuer de s’inspirer ici ou là. Cependant, ils souhaitent une vraie connexion derrière l’écran. Ils veulent suivre des personnes qui ne montrent pas que le beau à tout prix”.

Parmi les évolutions importantes à retenir : le succès des réels et des carrousels, l’importance du storytelling, de l’authenticité et de la création de liens.

Elle t’invite ici à travailler sur ta stratégie en amont. Tu retrouveras dans cette partie les fondamentaux du marketing. À savoir :

  • travailler sur ton identité de marque (vision, mission, valeurs, personnalité, positionnement),
  • définir un objectif SMART,
  • utiliser le storytelling,
  • avoir un branding fort et impactant (identité visuelle et ton),
  • définir tes piliers de contenus,
  • t’adresser à une cible précise (méthode des personas),
  • et enfin créer une communauté

Étape 2 : Opter pour des contenus engageants et des formats adaptés

Dans cette 2ème partie, tu vas notamment apprendre à créer des stories pour te connecter aux autres (conseils pour une story réussie, 8 idées de stories qui engagent etc).

Autre format recommandé : les reels pour informer et montrer ta personnalité (conseils pour un reel réussi, des outils pour trouver les bonnes accroches, les étapes de réalisation d’un reel…)

Enfin, Yasmine t’encourage à réaliser des lives pour confirmer ton expertise et vendre.

Étape 3 : T’organiser pour 100% d’efficacité

Tu le sais, créer du contenu peut vite devenir chronophage. C’est pourquoi Yasmine partage dans cette partie ses conseils pour gérer ton temps, passer moins de temps sur Insta, lâcher prise sur un feed parfait…

Pour ma part, j’ai lu avec beaucoup de plaisir chapitre 9 “Développer ses talents d’écriture”. Il met l’accent sur l’importance de la légende, le fait de raconter des histoires.

Ta page n’est pas seulement une vitrine rappelle Yasmine. “Elle doit être le reflet des relations que l’on noue aussi dans la vie, au jour le jour. Il faut arriver à montrer comment vous vous comportez réellement avec vos clients. Comme lorsqu’on rencontre une super vendeuse : on se salue puis on sympathise, on parle de sujets divers et variés”.

Elle partage ainsi 6 règles d’or pour écrire de manière efficace. Je retiens tout particulièrement la n°3 “être clair et concis”. C’est à dire faire des phrases courtes et directes, conjuguer le plus possible au présent, utiliser des mots simples et éviter le jargon technique !

Enfin, Yasmine termine son ouvrage par des retours d’expérience. J’ai notamment découvert avec beaucoup d’intérêt les jolis comptes et le travail de l’Atelier Paolo (tufting) et d’Éloïse Dubois (céramique).

Si tu ressens le besoin de mieux communiquer sur Instagram, je te recommande donc ce guide. Et pour faire le point sur ton compte et ta prise de parole, n’oublie pas que tu peux aussi prendre rendez-vous pour un audit de communication offert.

Je t'offre ma veille professionnelle

La veille professionnelle : pour une stratégie de contenu réussie

La veille professionnelle, c’est LE secret d’une stratégie de contenu au top. Découvre mes liens inspirants sur la communication, l’écriture et l’entrepreneuriat.

Si tu es déjà abonnée à ma newsletter, tu le sais sans doute. Je partage avec toi une sélection des contenus que j’ai trouvés utiles et inspirants au cours des jours précédents.

Mon objectif : nourrir tes connaissances et tes réflexions. Mais aussi t’encourager à mettre en place ta propre veille professionnelle.

Pourquoi ? Pour rester à l’affût des évolutions de ton secteur d’activité, de la communication ou des tendances sociales.

C’est, en effet, le meilleur moyen pour identifier et saisir des opportunités de développement de ton activité. Mais aussi pour nourrir ta stratégie de contenus.

Parce qu’avoir un système de veille d’information, c’est t’assurer d’avoir toujours des idées de sujets sur lesquels prendre la parole.

Je t’en dis plus dans cet article : organise ta création de contenus en 4 étapes.

Je compile pour toi ma veille professionnelle

Pour t’aider à nourrir ou commencer ta propre veille, je te propose un petit cadeau ! J’ai en effet compilé et classé tous les liens inspirants partagés ces deux dernières années dans la newsletter.

Et c’est en accès libre juste ici !

Voici toutes les thématiques que tu y trouveras :

  • L’écriture
  • Les newsletters
  • La création de contenu
  • La communication et la communication responsable
  • Les réseaux sociaux
  • Le SEO
  • L’entrepreneuriat
  • L’entrepreneuriat féminin
  • L’argent
  • La vie pro, l’organisation, la gestion du temps
  • Les femmes et le féminisme
  • Les recommandations médias
  • Les inclassables

Bien sûr, cette compilation sera mise à jour et complétée régulièrement. Mais pour recevoir en avant-premier mes liens inspirants, le mieux, c’est encore de t’abonner à ma newsletter 🙂

Abonne-toi pour recevoir encore plus de ressources et contenus pour mieux écrire et mieux communiquer !
Pratiquer le prix libre et conscient

Prix libre et conscient : pourquoi et comment le pratiquer

Prix libre, participation consciente, pay what you want… Les termes ne manquent pas pour désigner ce mode de tarification. Sa particularité : le client décide du montant à payer. J’ai testé pendant un temps ce dispositif pour des ateliers en visio. J’en profite donc pour partager avec toi les informations qui ont nourri ma réflexion. Et t’expliquer pourquoi j’ai eu envie de mettre en pratique ce prix libre.

Depuis plusieurs semaines, je publie (sur ce blog, dans ma newsletter et sur mon compte Instagram), de nombreux contenus sur la refonte de mon activité.

En effet, fin 2022, j’ai pris la décision de revoir mes offres d’accompagnement en communication pour les entrepreneuses. J’en parle notamment ici (mon intention pour 2023) et là (zoom la consultation en stratégie de marque).

Mon objectif : simplifier mon activité (pour moi) et la rendre plus accessible (pour toi ^^).

Dans ce cadre, j’avais donc décidé de tester le prix libre pour les Cercles entrepreneuses (actuellement en pause).

Prix libre ou participation consciente : de quoi parle-t-on ?

Pratiquer la tarification libre, c’est proposer au client de fixer lui-même le tarif .

Il choisit ainsi le montant du paiement qu’il estime « juste ». Au regard de ses possibilités financières, de ses priorités d’investissement. Mais aussi au regard de la valeur qu’il estime avoir reçu. Ou encore du soutien moral et financier qu’il souhaite apporter au prestataire et aux valeurs qu’il défend.

Le prix conscient, ce n’est donc pas la gratuité. Même si, en réalité, le client peut choisir de ne rien payer en échange du produit ou service.

Choisir de pratiquer le prix libre, c’est surtout proposer une tarification plus adaptée.

Ainsi, si cela fonctionne bien, ceux qui peuvent payer un peu plus permettent à ceux qui ne le peuvent pas d’accéder au service.

C’est aussi redonner une place centrale et du pouvoir au client. Ou encore remettre de la collaboration, de l’échange, de l’humain entre le prestataire et les bénéficiaires.

Inscription à la newsletter Ecriture et Entrepreneuriat

Pourquoi choisir la participation consciente ?

J’ai décidé ce test dans le cadre de ma réflexion sur la refonte de mes offres.

Je ressentais le besoin de mieux distinguer mes offres gratuites (la création de contenus essentiellement) de mes offres payantes (accompagnements en communication).

Mais aussi d’adopter une tarification plus simple et plus accessible financièrement.

Mon ambition : porter ma voix et ma vision de la communication et de l’entrepreneuriat encore plus loin !

Cette décision s’inscrit aussi dans mes réflexions sur la décroissance.

Pour résumer, la transition écologique doit passer par un recul de la marchandisation des échanges. Au profit de modalités qui ne reposent pas sur la recherche de profit et de croissance.

Opter pour la tarification libre, c’est ainsi prendre le contrepied des discours qui poussent à pratiquer les tarifs les plus élevés possibles.

Surtout dans le contexte d’inflation, où nos dépenses contraintes augmentent (alimentation, énergie…), et où nous cherchons à mieux cadrer nos achats.

Pourquoi ne pas choisir la gratuité ?

Je me suis en effet posé la question de passer carrément à la gratuité.

J’ai écarté cette option pour plusieurs raisons.

D’abord pour la nécessité de ne pas mettre en péril mon modèle de revenu. Et celle aussi, de valoriser l’investissement et le travail que je fournis pour organiser et pour animer ces cercles.

Par ailleurs, accéder gratuitement à un service, un contenu ou un événement se traduit souvent par un moindre engagement des participantes.

Or, ces Cercles entrepreneuses reposaient au contraire sur une participation active, un engagement à être pleinement présente. Et ont pour ambition d’encourager à passer pleinement à l’action.

Pour toutes ces raison, j’ai décidé de tester le prix libre dans les mois qui viennent. En me laissant bien sûr la possibilité de l’abandonner si cela ne fonctionne pas comme espéré.

Ce mode de tarification étant relativement peu répandu, j’aimerais beaucoup avoir ton feedback ou tes impressions en commentaire.

Pour en savoir plus sur le prix libre :

Ces freelances laissent leurs clients décider de leur tarif : un pari gagnant ? | Welcome to the Jungle

Stratégie de prix : Pay What You Want, comment adapter le prix libre à son entreprise ?

Participation Consciente

La participation consciente

Prix libre & conscient

Le prix libre et conscient, pourquoi ? – Claire Schepers

Lecture : L'art du storytelling

Morceaux choisis : l’Art du Storytelling

Communiquer sur sa marque ou son activité en utilisant les techniques et surtout le souffle propres aux histoires et aux contes, c’est ce qu’on cherche avec le storytelling.

L’Art du Storytelling est un guide de Guillaume Lamarre, publié aux éditions Pyramyd. J’ai eu envie de partager quelques morceaux choisis de cet ouvrage très complet et agréable à lire. Je te le recommande si tu cherches à améliorer ta création de contenus pour ta marque.

Il aborde tant les aspects théoriques (pourquoi opter pour le storytelling dans sa communication) que techniques (avec même des exercices d’écriture assez inhabituels). Et s’enrichit d’interviews de professionnels qui apportent un éclairage différent sur le sujet.

Ces quelques passages sont bien sûr loin de résumer la profondeur du propos de l’auteur. Cet aperçu a surtout pour objet de te donner envie de le lire en entier !

Extraits de l'Art du storytelling

Les histoires donnent du sens

« Tout est matière au storytelling : littérature, mythologie, contes, cinéma, séries, opéras, mais également souvenirs, croyances ou traumatismes intimes… La liste des histoires est sans fin ». (p.13)

« Le design, qu’il soit visuel, matériel ou éditorial, est un acte d’empathie. Même si inventer une histoire fait appel à notre intimité, à notre singularité, la démarche de communication nous enjoint à prendre en compte le public, à considérer ses attentes et son langage. Communiquer, c’est mettre en commun. Le storytelling est d’ailleurs une des formes les plus primitives de partage ». (p.14)

« Les histoires donnent du sens. (…) elles mettent en scène un monde où chaque cause possède une conséquence. (…) L’expérience narrative (…) transforme l’hyper-complexité du réel en un modèle imaginaire schématique et unifiant ». (p.19)

« Le numérique nous a fait changer d’époque. Nous sommes entrés dans l’ère de la conversation et de l’engagement. (…) L’ensemble des expressions d’une marque doit permettre de dérouler un récit cohérent et pérenne tout en nouant une relation continue mais non intrusive avec ses publics ». (p.36-37)

« Le storytelling est un art du conflit. (…) Les histoires sont le récit d’une confrontation entre l’incarnation d’un désir -votre personnage- et des obstacles face à lui. Ce qui fait le sel d’un bon storytelling, c’est le doute quant à l’issue de cette confrontation ». (p.46)

« Tout ce qu’une marque génère -produits, services, messages, contenus- entre dans sa communication. Tous ces éléments expriment, appuient et déploient son récit ». (p.53)

« Une marque est une promesse tenue. (…) Les produits et les services vendus font, bien évidemment, partie de cette promesse. Il en va de même pour les contenus créés par la marque ». (p.60)

Sommaire du guide L'Art du Storytelling

Chaque étape de notre existence regorge d’histoires

« La première qualité d’un bon storytelling est sa simplicité. (…) C’est un règle qui s’applique autant à la conception de l’histoire qu’à son écriture elle-même. (…) Une bonne histoire n’est donc au service que d’une seule idée. Il s’agit du message essentiel de votre communication. (…) Notre premier réflexe est de vouloir toujours en dire un maximum pour être sûr que notre public comprenne et surtout pour avoir l’impression qu’il ne va rien rater. Malheureusement, c’est tout l’inverse qu’il faut réaliser ». (p.77-78)

« Un bon storytelling fonctionne comme un parcours qui conduit de l’empathie à la sympathie. (…) Les émotions permettent de transmettre, de convaincre et d’enseigner de la façon la plus efficace qui soit ». (p.103)

« Le public choisit ses marques préférées exactement comme il choisit ses amis. (…) Si vous êtes invité dans le salon de quelqu’un, vous avez le devoir de ne pas l’ennuyer, de ne pas lui crier à la figure, ni de poser vos pieds sur sa table basse. En revanche, si vous le faites sourire, si vous êtes charmant et que vous lui racontez une bonne histoire, peut-être vous invitera-t-il à nouveau… ». (p.155)

« Avant d’être un exercice d’imagination, l’écriture est un exercice d’exploration. (…) Il faut réussir à se mettre dans la peau de son public, comprendre son besoin et ses attentes (…) pour que votre histoire lui soit utile ». (p.156)

« Nous sommes tous assis sur un trésor. Chaque étape de notre existence regorge d’histoires. Instinctivement, nous orchestrons chacun de ces étapes comme un récit, en y insérant des éléments déclencheurs, des péripéties, des adversaires et des dénouements. (…) Votre univers peut devenir une formidable matière première pour l’ensemble de vos récits ». (p.159)

Les cinq caractéristiques d'une bonne histoire

Exercice de storytelling

Pour terminer, j’ai envie de vous partager ce petit exercice d’échauffement que propose l’auteur au début de son ouvrage :

« Quelles sont les grandes dates de votre existence? Les anniversaires, les Noëls, sont bien sûr les premières qui nous viennent à l’esprit, mais essayez d’aller au-delà. Explorez les accidents, les rencontres, les révélations. Enumérez vos grands moments ». (p.21)

Les newsletters féministes

Newsletters : ma sélection de médias 100% féministes

Je continue de partager avec toi mes newsletters favorites ! Aujourd’hui, on va parler de newsletters féministes ou destinées à une audience féminine.

Tu le sais peut-être : je suis une adepte de newsletters. D’ailleurs, c’est un outil de communication dont j’aime bien parler sur ce blog. Par exemple ici, ou

Et j’encourage toujours mes clientes à miser sur ce canal de communication. Une lettre d’information par mail régulière est idéal pour tisser des liens privilégiés avec sa communauté. Et pour garder le contact avec ses clients, de manière plus bien plus efficace que les réseaux sociaux.

D’ailleurs, si tu te demandes comment communiquer sans réseaux sociaux (ou au moins sur la manière de réduire ta dépendance à ces plateformes), je t’invite à lire ce post que j’ai publié sur Instagram en décembre.

Mais je m’éloigne de mon sujet du jour.

Voici quelques temps, j’ai partagé sur ce blog la liste de mes newsletters d’entrepreneuses favorites. Cet article semble d’avoir intéressée, alors j’ai décidé de continuer sur ma lancée !

Aujourd’hui, voici ma sélection de newsletters féministes et/ou s’adressant à une cible féminine.

Ma sélection de newsletters féministes et/ou s'adressant à une cible féminine.
Photo by chloe s. on Unsplash

Ma sélection de newsletters 100% femmes

  • Difficile de parler de newsletters féministes sans commencer par Les Glorieuses. Ce n’est pas une mais 4 newsletters que propose Gloria Média : une « généraliste », une pour les ados, une sur les sujets économiques et la petite dernière sur les sujets politiques.
  • Une autre de mes favorites, très connue aussi, est la newsletter de Titiou pour Slate. Je clique très souvent sur les liens qu’elle propose, avec de belles lectures à la clé !
  • Parmi les contributrices de Vives…, il y a Laetitia Vitaud, qui est également l’autrice de Laetitia@Work (en anglais). Je te recommande notamment le numéro qui s’intitule Artist vs Artisan.
  • Pour rester sur la thématique professionnelle, j’apprécie beaucoup bien la newsletter de Mona (by My Little Paris). Je serais d’ailleurs bien tentée de passer Chez Mona, le nouveau lieu que l’équipe a ouvert à la Cité Audacieuse à Paris…
  • Une newsletter qui va te faire kiffer parler d’argent, d’investissements, de plans d’épargne… Oui ça existe : c’est Prends l’oseille !
  • Pour des sujets bien plus politiques, c’est chez Feminist Giant (aussi en anglais) que ça se passe. Son autrice, Mona Eltahawy, est une vraie badass et son assertivité fait du bien ! Ses essais sont souvent puissants, et je te recommande en particulier « Why I say fuck« .
  • Je termine cette sélection avec The Single Supplement (encore en anglais !) une newsletter plus légère et qui ne parlera pas à toutes, mais qui me fait du bien car elle s’adresse aux femmes solos et heureuses de l’être ^^.

J’espère que ce partage de mes newsletters féministes favorites t’a plu. Si tu as d’autres titres à me conseiller, surtout tu es la bienvenue en commentaire !


Les newsletters d'entrepreneuses

Newsletters : les entrepreneuses prennent la plume

Je partage avec toi ma meilleure sélection de newsletters écrite par des entrepreneuses. Une bonne dose d’inspiration pour nourrir ton projet et ta stratégie de communication !

Tu as envie de lancer ou améliorer ta newsletter mais tu ne sais pas trop par où commencer… Et si tu t »inspirais des meilleures newsletters d’entrepreneuses ?

Pour ma part, quand je commence un nouveau projet, je démarre toujours par cette phase d’inspiration. C’est à dire d’observation des pratiques, pour savoir ce qui existe et comprendre comment font les autres.

Attention, il ne s’agit pas de copier ! Mais plutôt de repérer les bonnes idées et les manières de faire, pour voir comment elles pourraient nourrir mon projet.

Es-tu familière avec le terme « design thinking » ? Cette méthode d’innovation et de résolution de problème est super tendance depuis la fin des années 2000. El elle repose justement sur 3 étapes : l’inspiration, l’idéation et enfin l’implémentation.

La phase d’inspiration a pour objectif de s’ouvrir vers l’extérieur, de prendre du recul, pour apporter de l’oxygène à ses réflexions. Et le meilleur moyen pour nourrir en permanence son inspiration, c’est de mettre en place une veille régulière.

En ce qui me concerne, cette veille passe notamment par des newsletters : je suis abonnée à des dizaines d’entre elles !

Elles me sont utiles de 2 manières :

  • via les informations qu’elles contiennent. Elle nourrissent ma compréhension des évolutions du monde, et me fournissent des chiffres, des idées ou des exemples… Une matière indispensable pour alimenter mes cours à destination des étudiants, mes formations, mes livres, mes projets en tant qu’élue…
  • mais aussi en tant qu’outils de communication. Cela me permet d’observer et analyser les choix faits par leurs expéditeurs. Qu’il s’agisse de choix éditoriaux, rédactionnels, techniques ou encore graphiques.

Bref, je me suis dit que cela pourrait être une bonne idée de partager avec toi mes newsletters favorites ! Comme elles sont nombreuses, j’ai décidé de les classer par thématique. Aujourd’hui, on commence avec les newsletters envoyées par des entrepreneuses.

Mes newsletters d'entrepreneuses favorites

Ma sélection de newsletters d’entrepreneuses

  • Morgane a une plume unique et acérée et une stratégie de communication tout aussi originale. D’ailleurs, elle est l’invitée, le 20 mai prochain, de la prochaine Pause visio entrepreneuses pour nous parler de sa démarche ! >> Découvre sa newsletter
  • Egalement dans la catégorie des entrepreneuses qui ont décidé de se passer des réseaux sociaux, Lyvia pose des mots souvent inspirants ! >> Découvre sa newsletter
  • Les mots, ce sont justement la matière première préférée de May, qui les mets même à l’affiche ^^. J’aime comme elle nous embarque dans son histoire, de manière délicate. >> Découvre sa newsletter
  • Géraldine est journaliste, écrivaine et propose depuis peu des accompagnements sur Instagram. Dans sa newsletter secrète, depuis plusieurs mois elle nous tient en haleine, épisode par épisode, sur sa décision de quitter Paris pour Montélimar. >> Découvre son instagram
  • J’ai le plaisir de suivre les écrits de Marion depuis plusieurs années : d’abord au travers de son blog Et si deux mains, dans lequel elle partageait des portraits d’artisanes, puis dans son nouveau projet, La Poudre et la Plume. Chacun de ses mails est une douceur de lecture. >> Découvre sa newsletter

50 femmes puissantes à (re)découvrir

Oracle féministe : s’inspirer de la vie de 50 femmes puissantes

CEt oracle féministe met à l’honneur 50 femmes iconiques, qui se distinguent par leur parcours ou leur engagement. Et nous permet de s’inspirer de leur vie et de leur pensée pour mieux mener la nôtre.

C’est le magazine Vogue qui l’affirme : « Tirer les cartes est devenue une pratique wellness en vogue ». Cette approche, un peu simpliste, évoque un phénomène bien réel : l’utilisation grandissantes de tarots et oracles à des fins de développement personnel.

D’ailleurs, je suis moi-même depuis un an une formation à la lecture du tarot de Jodorowsky avec Audrey Gallay. Pas question de divination, bien sûr. Il s’agit d’utiliser le tarot comme outil de connaissance de soi, de conseil et d’évolution.


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Ainsi, j’ai récemment choisi d’inclure un tirage dans une séance d’accompagnement. L’objectif : apporter un éclairage complémentaire sur la problématique de cette entrepreneuse et les pistes de solution. Son retour s’est révélé enthousiaste. « Ce tirage est une petite merveille d’enseignements et est très très en lien avec ce que je suis, ce que je traverse et essaie de mettre en oeuvre dans ma vie en ce moment. J’ai trouvé cette lecture riche et porteuse de sens. »

Plus faciles d’accès que les tarots, les oracles sont des coffrets de cartes illustrées, parfois porteuses d’un mots-clé ou d’un texte. Un livret explicatif permet de mieux comprendre leur signification. Tirer une ou plusieurs cartes, lorsque l’on a un questionnement, aide à prendre du recul, à voir la situation sous un angle nouveau.

Oracle féministe : carte de Michelle Obama

(Re)découvrir 50 femmes inspirantes

S’appuyer sur les parcours et les personnalités de femmes iconiques pour y puiser forces et conseils. C’est le principe de l’Oracle féministe publié récemment par les éditions Pyramyd.

Ce coffret graphique et coloré contient 50 cartes et un petit livret explicatif. Sur chaque carte, le portrait d’une femme inspirante. Accompagné de courts conseils dans 3 domaines : le travail, la société, le bien-être.

Sur la carte de Michelle Obama, par exemple, ces 3 conseils : « Notre force ne dépend pas de la faiblesse des autres ». « Personne ne sera libre et épanoui tant que tout le monde ne sera pas libre de s’épanouir ». « Partage tes histoires : elles comptent ».

Ces conseils sont bien sûr directement liés au parcours de la femme dont on a tiré la carte. À nous de réfléchir, ensuite, à la manière dont il peut s’appliquer dans notre vie, éclairer nos choix. Le livret nous permet par ailleurs d’en savoir plus sur sa vie et ses accomplissements.

A titre personnel, je connaissais seulement la moitié des femmes représentées. Cet oracle est donc un formidable outil pour découvrir ou redécouvrir 50 héroïnes féministes. Telles Manal Al-Sharif, qui a défié le pouvoir en prenant le volant en Arabie Saoudite, ou encore Laura Bates, une Anglaise qui a lancé le Everyday sexism project.

Oracle féministe : 50 femmes inspirantes
S'inspirer de 50 femmes puissantes avec l'Oracle féministe, aux éditions Pyramyd

Lecture : le Pouvoir du moment présent

Morceaux choisis : Le pouvoir du moment présent

Lorsque les regrets du passé et les inquiétude pour l’avenir se font trop forts, je me replonge dans Le pouvoir du moment présent, d’Eckhart Tolle. Un « classique » de la connaissance de soi, qui m’apaise et me ramène à l’essentiel. Les morceaux que j’ai choisis de citer ici sont particulièrement nombreux, mais c’est parce que ce livre est très riche d’enseignements !


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Les meilleurs extraits du livre culte Le pouvoir du moment présent

Sur l’identification au mental

« L’incapacité à s’empêcher de penser est une épouvantable affliction. Nous ne nous en rendons pas compte parce que presque tout le monde en est atteint : nous en venons à la considérer comme normale. (…) Le philosophe français Descartes a cru avoir découvert la vérité la plus fondamentale quand il fit sa célèbre déclaration : Je pense donc je suis. Il venait en fait de formuler l’erreur la plus fondamentale, celle d’assimiler la pensée à l’être et l’identité à la pensée. (…) L’identification au mental crée chez vous un écran opaque de concepts, de d’étiquettes, d’images, de mots, de jugements et de définitions qui empêchent toute vraie relation. » (p.31)

« La liberté commence quand vous prenez conscience que vous n’êtes pas cette entité, c’est à dire le penseur. (…) Dès l’instant où vous vous mettez à observer le penseur, un niveau plus élevé de conscience est activé et vous comprenez petit à petit qu’il existe un immense royaume d’intelligence au-delà de la pensée et que celle-ci ne constitue qu’un infime aspect de cette intelligence. » (p.33)

« Au lieu d’observer le penseur, vous pouvez également créer un hiatus dans le mental en reportant simplement toute votre attention sur le moment présent. (…) De cette façon, vous écartez la conscience de l’activité mentale et créez un vide mental où vous devenez extrêmement vigilant et conscient, mais où vous ne pensez pas. Ceci est l’essence même de la méditation. » (p.36)

« Une émotion est la réaction de votre corps à votre mental, ou encore le reflet de votre mental dans votre corps. (…) Souvent, un cercle vicieux s’installe entre la pensée et l’émotion : elles s’attisent l’une l’autre. (…) En ressassant mentalement des idées sur la situation, l’événement ou la personne ayant causé l’émotion, la pensée alimente l’émotion, qui à son tour déclenche la forme-pensée, et ainsi de suite. » (p.41 & 44)

Le pouvoir du moment présent, par Eckhart Tolle
Photo by Milan Popovic on Unsplash

Sur l’importance de rester pleinement conscient et présent

« Faites du maintenant votre lieu de résidence principal et accordez de brèves visites au passé et au futur lorsque vous devez affrontez les aspects pratiques de votre vie. (…) Quoique vous réserve le présent, acceptez-le comme si vous l’aviez choisi. Allez toujours dans le même sens que lui, et non à contresens. Faites-vous-en un ami et allié, et non un ennemi. » (p.51)

« Concentrez vos attention sur le sentiment qui vous habite. (…) Acceptez le fait qu’il soit là. N’y pensez pas. Ne transformez pas le sentiment en pensée. Ne le jugez pas. Ne l’analysez pas. Ne vous identifiez pas à lui. Restez présent et continuez à être le témoin de ce qui se passe en vous. Devenez conscient non seulement de la souffrance émotionnelle, mais aussi de celui qui observe, de l’observateur silencieux. Voici ce qu’est le pouvoir de l’instant présent, le pouvoir de votre propre présence consciente ». (p.56-57)

« Le mental n’est pas dysfonctionnel en lui-même, c’est un outil merveilleux. Le dysfonctionnement s’installe quand vous y cherchez votre moi et que vous le prenez pour vous. (…) Quand vous êtes identifié au mental, vous êtes prisonnier du temps et une compulsion vous incite à vivre presque exclusivement en fonction de la mémoire et de l’anticipation. Ceci génère une préoccupation permanente du passé et du futur, une indisponibilité à honorer et à accueillir l’instant présent. » (p.64)

« Exercez-vous à soustraire votre attention du passé et du futur quand la nécessité ne se présente pas. Sortez de la dimension temporelle aussi souvent que vous le pouvez dans le quotidien. » (p.70)

Sur le lâcher-prise

« Une situation a besoin d’être acceptée telle quelle ou d’être solutionnée. Bon. Pourquoi en faire un problème ? (…) Avoir un problème veut dire que vous vous appesantissez mentalement sur une situation sans qu’il y ait une véritable intention ou possibilité de passer immédiatement à l’action et que vous l’assimilez au sens que vous avez de votre identité personnelle. » (p80-81)

« Tout état intérieur négatif est contagieux : le malheur se répand plus facilement qu’une maladie physique. Par la loi de la résonance, il déclenche et alimente la négativité qui est latente chez les autres, sauf s’ils en sont à l’abri, c’est à dire qu’ils ont atteint un niveau de conscience élevé. Êtes-vous en train de polluer le monde ou de ramasser les pots cassés ? Vous êtes le seul et unique responsable de votre vie intérieure et vous êtes aussi responsable de la planète. Il en va de l’extérieur comme de l’intérieur. Si les humains se débarrassent de leur pollution intérieure, ils cesseront également de polluer le monde. » (p.95)

« Si vous trouvez votre ici-maintenant intolérable et qu’il vous rend malheureux, trois possibilités s’offrent à vous : vous retirer de la situation, la changer ou l’accepter totalement. Si vous voulez assumer la responsabilité de votre vie, vous devez choisir l’une de ces trois options, et tout de suite. Puis, acceptez-en les conséquences. Sans excuses. Sans négativité. Sans pollution psychique. Gardez votre espace intérieur dégagé ». (p.99)

« Tant que votre mental accapare toute votre attention, vous êtes coupé de votre Être. Lorsque c’est le cas -et pour la plupart des gens, ça l’est continuellement-, vous n’êtes pas dans votre corps. (…) Vous ne pouvez cesser de penser. La pensée compulsive est devenue une maladie collective. Le sens de votre identité provient entièrement de l’activité mentale. » (p.127)

« Si vous maintenez le plus possible votre attention sur votre corps énergétique, vous serez ancré dans le présent et nous ne vous égarerez ni dans le monde extérieur, ni dans le mental. Les pensées et les émotions, les peurs et les désirs, seront dans une certaine mesure encore présents, mais, du moins, ils ne prendront pas le dessus. » (p.133)

« Le véritable salut, c’est la satisfaction, la paix et la vie dans leur plus grande plénitude. (…) C’est aussi un état de libération. Libération de la peur, de la souffrance, d’une sensation de manque et d’insuffisante et, par conséquent, libération de tout désir, besoin, attachement et de toute cupidité. (…) Votre mental vous dit que vous ne pouvez y arriver de là où vous êtes. Que quelque chose doit nécessairement se passer. (…) Que vous avez besoin de temps et de trouver, sélectionner, faire, accomplir, acquérir, devenir ou comprendre quelque chose avant de pouvoir être libre ou complet. Pour vous, le temps est l’instrument du salut, alors qu’en vérité il en est le plus grand obstacle. (…) En réalité, vous y accédez par le fait même de prendre conscience que vous y êtes déjà. » (p.162-163)

Sur le malheur et la souffrance

« Si vous êtes constamment ou du moins généralement présent dans votre relation, ceci constituera le plus grand des défis pour votre partenaire. Il ne pourra pas tolérer votre présence très longtemps tout en restant dans l’inconscience. S’il est prêt, il empruntera la porte que vous venez de lui entrebâiller et se joindra à vous dans cet état de présence. S’il ne l’est pas, vous vous séparerez comme le font l’eau et l’huile. La lumière est trop douloureuse pour quiconque veut rester dans l’obscurité. » (p.180-181)

« L’identité de victime est fondée sur la croyance que le passé est plus puissant que le présent, ce qui est contraire à la vérité. (…) La vérité, c’est que le seul pouvoir qui existe est celui propre à l’instant présent : c’est le pouvoir de votre présence à ce qui est. » (p.186)

« Quand une situation négative se présente, une leçon est profondément cachée en elle, bien que vous ne puissiez pas la voir à ce moment-là. (…) Considérées sous l’angle d’une perspective supérieure, les circonstances de la vie sont toujours positives. Pour être plus précis, elles ne sont ni positives, ni négatives. Elles sont ce qu’elles sont. Et lorsque vous vivez en acceptant complètement ce qui est -seule façon saine de vivre-, il n’y a plus ni bien ni mal dans votre vie. » (p.193-194)

« La plupart des gens adorent leur mélodrame personnel, car leur histoire constitue leur identité. Leur ego mène leur vie. Leur identité toute entière y est investie. Même la quête qu’ils mènent -en général infructueuse- pour trouver une réponse, une solution ou la guérison émane de l’ego. Ce qu’ils craignent le plus et ce à quoi ils résistent le plus, c’est la fin de leur mélodrame personnel. » (p.198)

« Le bonheur et le malheur ne font qu’un. Seule l’illusion du temps les sépare. (…) Cela ne sous-entend pas que vous ne devriez plus apprécier les belles choses de la vie. Mais essayer de trouver en elles quelque chose qu’elles ne peuvent vous procurer -une identité, un sentiment de permanence et de complétude- reste le moyen le plus sûr de connaître la frustration et la souffrance. L’industrie publicitaire entière et la société de consommation s’écrouleraient si tous les gens étaient éveillés et ne cherchaient plus leur identité dans les objets. » (p.203)

« Observez n’importe quelle plante ou n’importe quel animal et laissez-lui vous enseigner ce qu’est l’acceptation, l’ouverture totale au présent, l’Être. Laissez-lui vous enseigner l’intégrité, c’est-à-dire comment ne faire qu’un, être vous-même, être vrai. Comment vivre, mourir et ne pas faire de la vie et de la mort un problème. » (p.206)

Observez n'importe quelle plante ou n'importe quel animal et laissez-lui vous enseigner ce qu'est l'acceptation, l'ouverture totale au présent, l'Être.
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« Chaque fois que vous remarquerez que la négativité se manifeste en vous, sous une forme ou sous une autre, ne la voyez pas comme un échec dans votre démarche mais plutôt comme un précieux signal qui vous dit : Réveille-toi ! Sors de ta tête ! Sois présent ! ». (p.208)

« Si vous avez vécu suffisamment longtemps, vous saurez que les choses vont mal relativement souvent. Et c’est précisément dans ces moments-là qu’il vous faut mettre en pratique le lâcher-prise si vous voulez éliminer la souffrance et le chagrin de votre vie. (…) Le lâcher-prise est un phénomène purement intérieur, cela ne veut pas dire que, sur le plan concret de la dimension extérieure, vous ne passiez pas à l’action pour changer telle ou telle situation. (…) Quand vous êtes dans un état de lâcher-prise, vous voyez clairement ce qui doit être fait et vous passez à l’action. Vous vous concentrez sur une seule chose à la fois pour ensuite bien l’accomplir. » (p.222 & 225)

« Le lâcher-prise viendra profondément modifier vos relations. Si vous ne réussissez jamais à accepter ce qui est, ceci sous-entend que vous ne pourrez jamais accepter les autres tels qu’ils sont. Vous jugerez, critiquerez, étiquetterez, rejetterez les gens ou essaierez de les changer. (…) Jusqu’à a ce qu’il y ait lâcher-prise, les jeux de rôle inconscients constituent en grande partie les interactions entre humains. Avec le lâcher-prise, vous n’avez plus besoin des défenses de l’ego et de faux masques. Vous devenez très simple, très vrai. C’est dangereux, dit l’ego. Tu vas te faire blesser. Tu seras vulnérable. Mais ce que l’ego ne sait pas, bien entendu, c’est que c’est seulement en renonçant à la résistance, en devenant vulnérable, que vous pouvez découvrir votre véritable et essentielle invulnérabilité ». (p.232-233)