Archives de catégorie : #Inspirations positives

Pratiquer le prix libre et conscient

Prix libre et conscient : pourquoi et comment le pratiquer

Prix libre, participation consciente, pay what you want… Les termes ne manquent pas pour désigner ce mode de tarification. Sa particularité : le client décide du montant à payer. J’ai décidé de tester ce dispositif pour les Cercles entrepreneuses en visio. J’en profite donc pour partager avec toi les informations qui ont nourri ma réflexion. Et t’expliquer pourquoi j’ai eu envie de mettre en pratique ce prix libre.

Depuis plusieurs semaines, je publie (sur ce blog, dans ma newsletter et sur mon compte Instagram), de nombreux contenus sur la refonte de mon activité.

En effet, fin 2022, j’ai pris la décision de revoir mes offres d’accompagnement en communication pour les entrepreneuses. J’en parle ici (mon intention pour 2023), là (zoom la consultation en stratégie de marque) et encore là (faire connaître sa marque grâce aux ateliers)

Mon objectif : simplifier mon activité (pour moi) et la rendre plus accessible (pour toi ^^).

Ma dernière décision est donc de tester le prix libre pour les Cercles entrepreneuses.

Prix libre ou participation consciente : de quoi parle-t-on ?

Pratiquer la tarification libre, c’est proposer au client de fixer lui-même le tarif .

Il choisit ainsi le montant du paiement qu’il estime « juste ». Au regard de ses possibilités financières, de ses priorités d’investissement. Mais aussi au regard de la valeur qu’il estime avoir reçu. Ou encore du soutien moral et financier qu’il souhaite apporter au prestataire et aux valeurs qu’il défend.

Le prix conscient, ce n’est donc pas la gratuité. Même si, en réalité, le client peut choisir de ne rien payer en échange du produit ou service.

Choisir de pratiquer le prix libre, c’est surtout proposer une tarification plus adaptée.

Ainsi, si cela fonctionne bien, ceux qui peuvent payer un peu plus permettent à ceux qui ne le peuvent pas d’accéder au service.

C’est aussi redonner une place centrale et du pouvoir au client. Ou encore remettre de la collaboration, de l’échange, de l’humain entre le prestataire et les bénéficiaires.

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Pourquoi choisir la participation consciente ?

J’ai décidé ce test dans le cadre de ma réflexion sur la refonte de mes offres.

Je ressentais le besoin de mieux distinguer mes offres gratuites (la création de contenus essentiellement) de mes offres payantes (accompagnements en communication).

Mais aussi d’adopter une tarification plus simple et plus accessible financièrement.

Mon ambition : porter ma voix et ma vision de la communication et de l’entrepreneuriat encore plus loin !

Cette décision s’inscrit aussi dans mes réflexions sur la décroissance.

Pour résumer, la transition écologique doit passer par un recul de la marchandisation des échanges. Au profit de modalités qui ne reposent pas sur la recherche de profit et de croissance.

Opter pour la tarification libre, c’est ainsi prendre le contrepied des discours qui poussent à pratiquer les tarifs les plus élevés possibles.

Surtout dans le contexte d’inflation, où nos dépenses contraintes augmentent (alimentation, énergie…), et où nous cherchons à mieux cadrer nos achats.

Pourquoi ne pas choisir la gratuité ?

Je me suis en effet posé la question de passer carrément à la gratuité.

J’ai écarté cette option pour plusieurs raisons.

D’abord pour la nécessité de ne pas mettre en péril mon modèle de revenu. Et celle aussi, de valoriser l’investissement et le travail que je fournis pour organiser et pour animer ces cercles.

Par ailleurs, accéder gratuitement à un service, un contenu ou un événement se traduit souvent par un moindre engagement des participantes.

Or, ces Cercles entrepreneuses reposent au contraire sur une participation active, un engagement à être pleinement présente. Et ont pour ambition d’encourager à passer pleinement à l’action.

Pour toutes ces raison, j’ai décidé de tester le prix libre dans les mois qui viennent. En me laissant bien sûr la possibilité de l’abandonner si cela ne fonctionne pas comme espéré.

Ce mode de tarification étant relativement peu répandu, j’aimerais beaucoup avoir ton feedback ou tes impressions en commentaire.

Et bien sûr, tu es la bienvenue pour participer au prochain Cercle entrepreneuses !

Pour en savoir plus sur le prix libre :

Ces freelances laissent leurs clients décider de leur tarif : un pari gagnant ? | Welcome to the Jungle

Stratégie de prix : Pay What You Want, comment adapter le prix libre à son entreprise ?

Participation Consciente

La participation consciente

Prix libre & conscient

Le prix libre et conscient, pourquoi ? – Claire Schepers

L'art du storytelling

Morceaux choisis : l’Art du Storytelling

Communiquer sur sa marque ou son activité en utilisant les techniques et surtout le souffle propres aux histoires et aux contes, c’est ce qu’on cherche avec le storytelling.

L’Art du Storytelling est un guide de Guillaume Lamarre, publié aux éditions Pyramyd. J’ai eu envie de partager quelques morceaux choisis de cet ouvrage très complet et agréable à lire. Je te le recommande si tu cherches à améliorer ta création de contenus pour ta marque.

Il aborde tant les aspects théoriques (pourquoi opter pour le storytelling dans sa communication) que techniques (avec même des exercices d’écriture assez inhabituels). Et s’enrichit d’interviews de professionnels qui apportent un éclairage différent sur le sujet.

Ces quelques passages sont bien sûr loin de résumer la profondeur du propos de l’auteur. Cet aperçu a surtout pour objet de te donner envie de le lire en entier !

Découvre ici les autres articles de la rubrique Morceaux choisis

Extraits de l'Art du storytelling

Les histoires donnent du sens

« Tout est matière au storytelling : littérature, mythologie, contes, cinéma, séries, opéras, mais également souvenirs, croyances ou traumatismes intimes… La liste des histoires est sans fin ». (p.13)

« Le design, qu’il soit visuel, matériel ou éditorial, est un acte d’empathie. Même si inventer une histoire fait appel à notre intimité, à notre singularité, la démarche de communication nous enjoint à prendre en compte le public, à considérer ses attentes et son langage. Communiquer, c’est mettre en commun. Le storytelling est d’ailleurs une des formes les plus primitives de partage ». (p.14)

« Les histoires donnent du sens. (…) elles mettent en scène un monde où chaque cause possède une conséquence. (…) L’expérience narrative (…) transforme l’hyper-complexité du réel en un modèle imaginaire schématique et unifiant ». (p.19)

« Le numérique nous a fait changer d’époque. Nous sommes entrés dans l’ère de la conversation et de l’engagement. (…) L’ensemble des expressions d’une marque doit permettre de dérouler un récit cohérent et pérenne tout en nouant une relation continue mais non intrusive avec ses publics ». (p.36-37)

« Le storytelling est un art du conflit. (…) Les histoires sont le récit d’une confrontation entre l’incarnation d’un désir -votre personnage- et des obstacles face à lui. Ce qui fait le sel d’un bon storytelling, c’est le doute quant à l’issue de cette confrontation ». (p.46)

« Tout ce qu’une marque génère -produits, services, messages, contenus- entre dans sa communication. Tous ces éléments expriment, appuient et déploient son récit ». (p.53)

« Une marque est une promesse tenue. (…) Les produits et les services vendus font, bien évidemment, partie de cette promesse. Il en va de même pour les contenus créés par la marque ». (p.60)

Sommaire du guide L'Art du Storytelling

Chaque étape de notre existence regorge d’histoires

« La première qualité d’un bon storytelling est sa simplicité. (…) C’est un règle qui s’applique autant à la conception de l’histoire qu’à son écriture elle-même. (…) Une bonne histoire n’est donc au service que d’une seule idée. Il s’agit du message essentiel de votre communication. (…) Notre premier réflexe est de vouloir toujours en dire un maximum pour être sûr que notre public comprenne et surtout pour avoir l’impression qu’il ne va rien rater. Malheureusement, c’est tout l’inverse qu’il faut réaliser ». (p.77-78)

« Un bon storytelling fonctionne comme un parcours qui conduit de l’empathie à la sympathie. (…) Les émotions permettent de transmettre, de convaincre et d’enseigner de la façon la plus efficace qui soit ». (p.103)

« Le public choisit ses marques préférées exactement comme il choisit ses amis. (…) Si vous êtes invité dans le salon de quelqu’un, vous avez le devoir de ne pas l’ennuyer, de ne pas lui crier à la figure, ni de poser vos pieds sur sa table basse. En revanche, si vous le faites sourire, si vous êtes charmant et que vous lui racontez une bonne histoire, peut-être vous invitera-t-il à nouveau… ». (p.155)

« Avant d’être un exercice d’imagination, l’écriture est un exercice d’exploration. (…) Il faut réussir à se mettre dans la peau de son public, comprendre son besoin et ses attentes (…) pour que votre histoire lui soit utile ». (p.156)

« Nous sommes tous assis sur un trésor. Chaque étape de notre existence regorge d’histoires. Instinctivement, nous orchestrons chacun de ces étapes comme un récit, en y insérant des éléments déclencheurs, des péripéties, des adversaires et des dénouements. (…) Votre univers peut devenir une formidable matière première pour l’ensemble de vos récits ». (p.159)

Les cinq caractéristiques d'une bonne histoire

Exercice de storytelling

Pour terminer, j’ai envie de vous partager ce petit exercice d’échauffement que propose l’auteur au début de son ouvrage :

« Quelles sont les grandes dates de votre existence? Les anniversaires, les Noëls, sont bien sûr les premières qui nous viennent à l’esprit, mais essayez d’aller au-delà. Explorez les accidents, les rencontres, les révélations. Enumérez vos grands moments ». (p.21)

Ma sélection de newsletters féministes

Newsletters : ma sélection de médias 100% féministes

Je continue de partager avec toi mes newsletters favorites ! Aujourd’hui, on va parler de newsletters féministes ou destinées à une audience féminine.

Tu le sais peut-être : je suis une adepte de newsletters. D’ailleurs, c’est un outil de communication dont j’aime bien parler sur ce blog. Par exemple ici, ou

Et j’encourage toujours mes clientes à miser sur ce canal de communication. Une lettre d’information par mail régulière est idéal pour tisser des liens privilégiés avec sa communauté. Et pour garder le contact avec ses clients, de manière plus bien plus efficace que les réseaux sociaux.

D’ailleurs, si tu te demandes comment communiquer sans réseaux sociaux (ou au moins sur la manière de réduire ta dépendance à ces plateformes), je t’invite à lire ce post que j’ai publié sur Instagram en décembre.

Mais je m’éloigne de mon sujet du jour.

Voici quelques temps, j’ai partagé sur ce blog la liste de mes newsletters d’entrepreneuses favorites. Cet article semble d’avoir intéressée, alors j’ai décidé de continuer sur ma lancée !

Aujourd’hui, voici ma sélection de newsletters féministes et/ou s’adressant à une cible féminine.

Ma sélection de newsletters féministes et/ou s'adressant à une cible féminine.
Photo by chloe s. on Unsplash

Ma sélection de newsletters 100% femmes

  • Difficile de parler de newsletters féministes sans commencer par Les Glorieuses. Ce n’est pas une mais 4 newsletters que propose Gloria Média : une « généraliste », une pour les ados, une sur les sujets économiques et la petite dernière sur les sujets politiques.
  • Une autre de mes favorites, très connue aussi, est la newsletter de Titiou pour Slate. Je clique très souvent sur les liens qu’elle propose, avec de belles lectures à la clé !
  • Parmi les contributrices de Vives…, il y a Laetitia Vitaud, qui est également l’autrice de Laetitia@Work (en anglais). Je te recommande notamment le numéro qui s’intitule Artist vs Artisan.
  • Pour rester sur la thématique professionnelle, j’apprécie beaucoup bien la newsletter de Mona (by My Little Paris). Je serais d’ailleurs bien tentée de passer Chez Mona, le nouveau lieu que l’équipe a ouvert à la Cité Audacieuse à Paris…
  • Une newsletter qui va te faire kiffer parler d’argent, d’investissements, de plans d’épargne… Oui ça existe : c’est Prends l’oseille !
  • Pour des sujets bien plus politiques, c’est chez Feminist Giant (aussi en anglais) que ça se passe. Son autrice, Mona Eltahawy, est une vraie badass et son assertivité fait du bien ! Ses essais sont souvent puissants, et je te recommande en particulier « Why I say fuck« .
  • Je termine cette sélection avec The Single Supplement (encore en anglais !) une newsletter plus légère et qui ne parlera pas à toutes, mais qui me fait du bien car elle s’adresse aux femmes solos et heureuses de l’être ^^.

J’espère que ce partage de mes newsletters féministes favorites t’a plu. Si tu as d’autres titres à me conseiller, surtout tu es la bienvenue en commentaire !


S'inspirer des meilleures newsletters d'entrepreneuses

Newsletters : les entrepreneuses prennent la plume

Je partage avec toi ma meilleure sélection de newsletters écrite par des entrepreneuses. Une bonne dose d’inspiration pour nourrir ton projet et ta stratégie de communication !

Tu as envie de lancer ou améliorer ta newsletter mais tu ne sais pas trop par où commencer… Et si tu t »inspirais des meilleures newsletters d’entrepreneuses ?

Pour ma part, quand je commence un nouveau projet, je démarre toujours par cette phase d’inspiration. C’est à dire d’observation des pratiques, pour savoir ce qui existe et comprendre comment font les autres.

Attention, il ne s’agit pas de copier ! Mais plutôt de repérer les bonnes idées et les manières de faire, pour voir comment elles pourraient nourrir mon projet.

Es-tu familière avec le terme « design thinking » ? Cette méthode d’innovation et de résolution de problème est super tendance depuis la fin des années 2000. El elle repose justement sur 3 étapes : l’inspiration, l’idéation et enfin l’implémentation.

La phase d’inspiration a pour objectif de s’ouvrir vers l’extérieur, de prendre du recul, pour apporter de l’oxygène à ses réflexions. Et le meilleur moyen pour nourrir en permanence son inspiration, c’est de mettre en place une veille régulière.

En ce qui me concerne, cette veille passe notamment par des newsletters : je suis abonnée à des dizaines d’entre elles !

Elles me sont utiles de 2 manières :

  • via les informations qu’elles contiennent. Elle nourrissent ma compréhension des évolutions du monde, et me fournissent des chiffres, des idées ou des exemples… Une matière indispensable pour alimenter mes cours à destination des étudiants, mes formations, mes livres, mes projets en tant qu’élue…
  • mais aussi en tant qu’outils de communication. Cela me permet d’observer et analyser les choix faits par leurs expéditeurs. Qu’il s’agisse de choix éditoriaux, rédactionnels, techniques ou encore graphiques.

Bref, je me suis dit que cela pourrait être une bonne idée de partager avec toi mes newsletters favorites ! Comme elles sont nombreuses, j’ai décidé de les classer par thématique. Aujourd’hui, on commence avec les newsletters envoyées par des entrepreneuses.

Mes newsletters d'entrepreneuses favorites

Ma sélection de newsletters d’entrepreneuses

  • Morgane a une plume unique et acérée et une stratégie de communication tout aussi originale. D’ailleurs, elle est l’invitée, le 20 mai prochain, de la prochaine Pause visio entrepreneuses pour nous parler de sa démarche ! >> Découvre sa newsletter
  • Egalement dans la catégorie des entrepreneuses qui ont décidé de se passer des réseaux sociaux, Lyvia pose des mots souvent inspirants ! >> Découvre sa newsletter
  • Les mots, ce sont justement la matière première préférée de May, qui les mets même à l’affiche ^^. J’aime comme elle nous embarque dans son histoire, de manière délicate. >> Découvre sa newsletter
  • Géraldine est journaliste, écrivaine et propose depuis peu des accompagnements sur Instagram. Dans sa newsletter secrète, depuis plusieurs mois elle nous tient en haleine, épisode par épisode, sur sa décision de quitter Paris pour Montélimar. >> Découvre son instagram
  • J’ai le plaisir de suivre les écrits de Marion depuis plusieurs années : d’abord au travers de son blog Et si deux mains, dans lequel elle partageait des portraits d’artisanes, puis dans son nouveau projet, La Poudre et la Plume. Chacun de ses mails est une douceur de lecture. >> Découvre sa newsletter

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oracle-feministe-inspirant

Oracle féministe : s’inspirer de la vie de 50 femmes puissantes

CEt oracle féministe met à l’honneur 50 femmes iconiques, qui se distinguent par leur parcours ou leur engagement. Et nous permet de s’inspirer de leur vie et de leur pensée pour mieux mener la nôtre.

C’est le magazine Vogue qui l’affirme : « Tirer les cartes est devenue une pratique wellness en vogue ». Cette approche, un peu simpliste, évoque un phénomène bien réel : l’utilisation grandissantes de tarots et oracles à des fins de développement personnel.

D’ailleurs, je suis moi-même depuis un an une formation à la lecture du tarot de Jodorowsky avec Audrey Gallay. Pas question de divination, bien sûr. Il s’agit d’utiliser le tarot comme outil de connaissance de soi, de conseil et d’évolution.


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Ainsi, j’ai récemment choisi d’inclure un tirage dans une séance d’accompagnement. L’objectif : apporter un éclairage complémentaire sur la problématique de cette entrepreneuse et les pistes de solution. Son retour s’est révélé enthousiaste. « Ce tirage est une petite merveille d’enseignements et est très très en lien avec ce que je suis, ce que je traverse et essaie de mettre en oeuvre dans ma vie en ce moment. J’ai trouvé cette lecture riche et porteuse de sens. »

Plus faciles d’accès que les tarots, les oracles sont des coffrets de cartes illustrées, parfois porteuses d’un mots-clé ou d’un texte. Un livret explicatif permet de mieux comprendre leur signification. Tirer une ou plusieurs cartes, lorsque l’on a un questionnement, aide à prendre du recul, à voir la situation sous un angle nouveau.

Oracle féministe : carte de Michelle Obama

(Re)découvrir 50 femmes inspirantes

S’appuyer sur les parcours et les personnalités de femmes iconiques pour y puiser forces et conseils. C’est le principe de l’Oracle féministe publié récemment par les éditions Pyramyd.

Ce coffret graphique et coloré contient 50 cartes et un petit livret explicatif. Sur chaque carte, le portrait d’une femme inspirante. Accompagné de courts conseils dans 3 domaines : le travail, la société, le bien-être.

Sur la carte de Michelle Obama, par exemple, ces 3 conseils : « Notre force ne dépend pas de la faiblesse des autres ». « Personne ne sera libre et épanoui tant que tout le monde ne sera pas libre de s’épanouir ». « Partage tes histoires : elles comptent ».

Ces conseils sont bien sûr directement liés au parcours de la femme dont on a tiré la carte. À nous de réfléchir, ensuite, à la manière dont il peut s’appliquer dans notre vie, éclairer nos choix. Le livret nous permet par ailleurs d’en savoir plus sur sa vie et ses accomplissements.

A titre personnel, je connaissais seulement la moitié des femmes représentées. Cet oracle est donc un formidable outil pour découvrir ou redécouvrir 50 héroïnes féministes. Telles Manal Al-Sharif, qui a défié le pouvoir en prenant le volant en Arabie Saoudite, ou encore Laura Bates, une Anglaise qui a lancé le Everyday sexism project.

Oracle féministe : 50 femmes inspirantes
S'inspirer de 50 femmes puissantes avec l'Oracle féministe, aux éditions Pyramyd

Morceaux choisis du Pouvoir du moment présent, par Eckhart Tolle

Morceaux choisis : Le pouvoir du moment présent

Lorsque les regrets du passé et les inquiétude pour l’avenir se font trop forts, je me replonge dans Le pouvoir du moment présent, d’Eckhart Tolle. Un « classique » de la connaissance de soi, qui m’apaise et me ramène à l’essentiel. Les morceaux que j’ai choisis de citer ici sont particulièrement nombreux, mais c’est parce que ce livre est très riche d’enseignements !


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Les meilleurs extraits du livre culte Le pouvoir du moment présent

Sur l’identification au mental

« L’incapacité à s’empêcher de penser est une épouvantable affliction. Nous ne nous en rendons pas compte parce que presque tout le monde en est atteint : nous en venons à la considérer comme normale. (…) Le philosophe français Descartes a cru avoir découvert la vérité la plus fondamentale quand il fit sa célèbre déclaration : Je pense donc je suis. Il venait en fait de formuler l’erreur la plus fondamentale, celle d’assimiler la pensée à l’être et l’identité à la pensée. (…) L’identification au mental crée chez vous un écran opaque de concepts, de d’étiquettes, d’images, de mots, de jugements et de définitions qui empêchent toute vraie relation. » (p.31)

« La liberté commence quand vous prenez conscience que vous n’êtes pas cette entité, c’est à dire le penseur. (…) Dès l’instant où vous vous mettez à observer le penseur, un niveau plus élevé de conscience est activé et vous comprenez petit à petit qu’il existe un immense royaume d’intelligence au-delà de la pensée et que celle-ci ne constitue qu’un infime aspect de cette intelligence. » (p.33)

« Au lieu d’observer le penseur, vous pouvez également créer un hiatus dans le mental en reportant simplement toute votre attention sur le moment présent. (…) De cette façon, vous écartez la conscience de l’activité mentale et créez un vide mental où vous devenez extrêmement vigilant et conscient, mais où vous ne pensez pas. Ceci est l’essence même de la méditation. » (p.36)

« Une émotion est la réaction de votre corps à votre mental, ou encore le reflet de votre mental dans votre corps. (…) Souvent, un cercle vicieux s’installe entre la pensée et l’émotion : elles s’attisent l’une l’autre. (…) En ressassant mentalement des idées sur la situation, l’événement ou la personne ayant causé l’émotion, la pensée alimente l’émotion, qui à son tour déclenche la forme-pensée, et ainsi de suite. » (p.41 & 44)

Sur l’importance de rester pleinement conscient et présent

« Faites du maintenant votre lieu de résidence principal et accordez de brèves visites au passé et au futur lorsque vous devez affrontez les aspects pratiques de votre vie. (…) Quoique vous réserve le présent, acceptez-le comme si vous l’aviez choisi. Allez toujours dans le même sens que lui, et non à contresens. Faites-vous-en un ami et allié, et non un ennemi. » (p.51)

« Concentrez vos attention sur le sentiment qui vous habite. (…) Acceptez le fait qu’il soit là. N’y pensez pas. Ne transformez pas le sentiment en pensée. Ne le jugez pas. Ne l’analysez pas. Ne vous identifiez pas à lui. Restez présent et continuez à être le témoin de ce qui se passe en vous. Devenez conscient non seulement de la souffrance émotionnelle, mais aussi de celui qui observe, de l’observateur silencieux. Voici ce qu’est le pouvoir de l’instant présent, le pouvoir de votre propre présence consciente ». (p.56-57)

« Le mental n’est pas dysfonctionnel en lui-même, c’est un outil merveilleux. Le dysfonctionnement s’installe quand vous y cherchez votre moi et que vous le prenez pour vous. (…) Quand vous êtes identifié au mental, vous êtes prisonnier du temps et une compulsion vous incite à vivre presque exclusivement en fonction de la mémoire et de l’anticipation. Ceci génère une préoccupation permanente du passé et du futur, une indisponibilité à honorer et à accueillir l’instant présent. » (p.64)

« Exercez-vous à soustraire votre attention du passé et du futur quand la nécessité ne se présente pas. Sortez de la dimension temporelle aussi souvent que vous le pouvez dans le quotidien. » (p.70)

Sur le lâcher-prise

« Une situation a besoin d’être acceptée telle quelle ou d’être solutionnée. Bon. Pourquoi en faire un problème ? (…) Avoir un problème veut dire que vous vous appesantissez mentalement sur une situation sans qu’il y ait une véritable intention ou possibilité de passer immédiatement à l’action et que vous l’assimilez au sens que vous avez de votre identité personnelle. » (p80-81)

« Tout état intérieur négatif est contagieux : le malheur se répand plus facilement qu’une maladie physique. Par la loi de la résonance, il déclenche et alimente la négativité qui est latente chez les autres, sauf s’ils en sont à l’abri, c’est à dire qu’ils ont atteint un niveau de conscience élevé. Êtes-vous en train de polluer le monde ou de ramasser les pots cassés ? Vous êtes le seul et unique responsable de votre vie intérieure et vous êtes aussi responsable de la planète. Il en va de l’extérieur comme de l’intérieur. Si les humains se débarrassent de leur pollution intérieure, ils cesseront également de polluer le monde. » (p.95)

« Si vous trouvez votre ici-maintenant intolérable et qu’il vous rend malheureux, trois possibilités s’offrent à vous : vous retirer de la situation, la changer ou l’accepter totalement. Si vous voulez assumer la responsabilité de votre vie, vous devez choisir l’une de ces trois options, et tout de suite. Puis, acceptez-en les conséquences. Sans excuses. Sans négativité. Sans pollution psychique. Gardez votre espace intérieur dégagé ». (p.99)

« Tant que votre mental accapare toute votre attention, vous êtes coupé de votre Être. Lorsque c’est le cas -et pour la plupart des gens, ça l’est continuellement-, vous n’êtes pas dans votre corps. (…) Vous ne pouvez cesser de penser. La pensée compulsive est devenue une maladie collective. Le sens de votre identité provient entièrement de l’activité mentale. » (p.127)

« Si vous maintenez le plus possible votre attention sur votre corps énergétique, vous serez ancré dans le présent et nous ne vous égarerez ni dans le monde extérieur, ni dans le mental. Les pensées et les émotions, les peurs et les désirs, seront dans une certaine mesure encore présents, mais, du moins, ils ne prendront pas le dessus. » (p.133)

« Le véritable salut, c’est la satisfaction, la paix et la vie dans leur plus grande plénitude. (…) C’est aussi un état de libération. Libération de la peur, de la souffrance, d’une sensation de manque et d’insuffisante et, par conséquent, libération de tout désir, besoin, attachement et de toute cupidité. (…) Votre mental vous dit que vous ne pouvez y arriver de là où vous êtes. Que quelque chose doit nécessairement se passer. (…) Que vous avez besoin de temps et de trouver, sélectionner, faire, accomplir, acquérir, devenir ou comprendre quelque chose avant de pouvoir être libre ou complet. Pour vous, le temps est l’instrument du salut, alors qu’en vérité il en est le plus grand obstacle. (…) En réalité, vous y accédez par le fait même de prendre conscience que vous y êtes déjà. » (p.162-163)

Sur le malheur et la souffrance

« Si vous êtes constamment ou du moins généralement présent dans votre relation, ceci constituera le plus grand des défis pour votre partenaire. Il ne pourra pas tolérer votre présence très longtemps tout en restant dans l’inconscience. S’il est prêt, il empruntera la porte que vous venez de lui entrebâiller et se joindra à vous dans cet état de présence. S’il ne l’est pas, vous vous séparerez comme le font l’eau et l’huile. La lumière est trop douloureuse pour quiconque veut rester dans l’obscurité. » (p.180-181)

« L’identité de victime est fondée sur la croyance que le passé est plus puissant que le présent, ce qui est contraire à la vérité. (…) La vérité, c’est que le seul pouvoir qui existe est celui propre à l’instant présent : c’est le pouvoir de votre présence à ce qui est. » (p.186)

« Quand une situation négative se présente, une leçon est profondément cachée en elle, bien que vous ne puissiez pas la voir à ce moment-là. (…) Considérées sous l’angle d’une perspective supérieure, les circonstances de la vie sont toujours positives. Pour être plus précis, elles ne sont ni positives, ni négatives. Elles sont ce qu’elles sont. Et lorsque vous vivez en acceptant complètement ce qui est -seule façon saine de vivre-, il n’y a plus ni bien ni mal dans votre vie. » (p.193-194)

« La plupart des gens adorent leur mélodrame personnel, car leur histoire constitue leur identité. Leur ego mène leur vie. Leur identité toute entière y est investie. Même la quête qu’ils mènent -en général infructueuse- pour trouver une réponse, une solution ou la guérison émane de l’ego. Ce qu’ils craignent le plus et ce à quoi ils résistent le plus, c’est la fin de leur mélodrame personnel. » (p.198)

« Le bonheur et le malheur ne font qu’un. Seule l’illusion du temps les sépare. (…) Cela ne sous-entend pas que vous ne devriez plus apprécier les belles choses de la vie. Mais essayer de trouver en elles quelque chose qu’elles ne peuvent vous procurer -une identité, un sentiment de permanence et de complétude- reste le moyen le plus sûr de connaître la frustration et la souffrance. L’industrie publicitaire entière et la société de consommation s’écrouleraient si tous les gens étaient éveillés et ne cherchaient plus leur identité dans les objets. » (p.203)

« Observez n’importe quelle plante ou n’importe quel animal et laissez-lui vous enseigner ce qu’est l’acceptation, l’ouverture totale au présent, l’Être. Laissez-lui vous enseigner l’intégrité, c’est-à-dire comment ne faire qu’un, être vous-même, être vrai. Comment vivre, mourir et ne pas faire de la vie et de la mort un problème. » (p.206)

« Chaque fois que vous remarquerez que la négativité se manifeste en vous, sous une forme ou sous une autre, ne la voyez pas comme un échec dans votre démarche mais plutôt comme un précieux signal qui vous dit : Réveille-toi ! Sors de ta tête ! Sois présent ! ». (p.208)

« Si vous avez vécu suffisamment longtemps, vous saurez que les choses vont mal relativement souvent. Et c’est précisément dans ces moments-là qu’il vous faut mettre en pratique le lâcher-prise si vous voulez éliminer la souffrance et le chagrin de votre vie. (…) Le lâcher-prise est un phénomène purement intérieur, cela ne veut pas dire que, sur le plan concret de la dimension extérieure, vous ne passiez pas à l’action pour changer telle ou telle situation. (…) Quand vous êtes dans un état de lâcher-prise, vous voyez clairement ce qui doit être fait et vous passez à l’action. Vous vous concentrez sur une seule chose à la fois pour ensuite bien l’accomplir. » (p.222 & 225)

« Le lâcher-prise viendra profondément modifier vos relations. Si vous ne réussissez jamais à accepter ce qui est, ceci sous-entend que vous ne pourrez jamais accepter les autres tels qu’ils sont. Vous jugerez, critiquerez, étiquetterez, rejetterez les gens ou essaierez de les changer. (…) Jusqu’à a ce qu’il y ait lâcher-prise, les jeux de rôle inconscients constituent en grande partie les interactions entre humains. Avec le lâcher-prise, vous n’avez plus besoin des défenses de l’ego et de faux masques. Vous devenez très simple, très vrai. C’est dangereux, dit l’ego. Tu vas te faire blesser. Tu seras vulnérable. Mais ce que l’ego ne sait pas, bien entendu, c’est que c’est seulement en renonçant à la résistance, en devenant vulnérable, que vous pouvez découvrir votre véritable et essentielle invulnérabilité ». (p.232-233)


Foemina : inspirations et sororité pour entrepreneuses lyonnaises

Fœmina, rencontres et sororité pour les entrepreneuses lyonnaises

Fœmina, c’est une nouvelle communauté d’entrepreneuses à Lyon. Ce collectif informel a pour ambition d’inspirer et soutenir les projets portés par des femmes. Nos mots-clés : la sororité et la coopération.

Voici plus d’un an que nous avions initié ce projet. « Nous », c’est à dire une poignée d’entrepreneuses qui s’étaient réunies en mai 2019 dans la jolie boutique de l’une d’entre nous.

L’objectif : réfléchir ensemble à la manière de coopérer, de manière à être plus fortes, plus visibles, et encore plus au service de la juste place des femmes dans la société.


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Sororité entre entrepreneuses

Dès le départ, nous avions une envie commune, une motivation : celle d’ouvrir un lieu hybride, destiné aux femmes, dans toutes les facettes de leur vie. Avec des ressources, un accueil, des activités de toutes sortes… Un lieu où il ferait bon juste venir prendre un café, travailler, monter des projets, apprendre, prendre soin de soi…

Pendant plusieurs mois, nous avons travaillé, réfléchi, rencontré des interlocuteurs, et même envisagé un premier espace partagé, à la Croix-Rousse, pour donner corps à cette envie. En mars de cette année, nous étions prêtes à créer notre association…

Et puis le confinement est arrivé soudainement. Nous avons annulé notre assemblée constitutive. Chacune, nous avons eu besoin de nous recentrer sur notre activité, sur notre foyer, sur nos proches… Pendant plusieurs mois, nous avons fait ce qu’il fallait pour maintenir nos entreprises à flot, malgré les difficultés.

Nous avons aussi admis à regret qu’ouvrir un lieu, en cette période d’incertitudes, était un projet peu prudent. Et que faire face à cette épidémie nous prenait beaucoup d’énergie. Et donc ne nous en laissait guère pour monter des projets collectifs…

Bref, nous avons compris que nous avions avant tout besoin de nous soutenir les unes les autres, de nous parler, d’échanger et même de célébrer en toutes sororité, légèreté et convivialité.

C’est comme cela nous avons lancé le tout premier « Fœmin’apéro », qui est devenu un un « Fœmin’à midi en ligne« , reconfinement oblige !

Bref, si tu es une entrepreneuse lyonnaise et que notre démarche te « parle », n’hésite pas à :

Première rencontre Fœmina en ligne

Petit manuel de résistance contemporaines de Cyril Dion : morceaux choisis

Morceaux choisis : Petit manuel de résistance contemporaine

Réalisateur du documentaire à succès Demain et instigateur de la Convention citoyenne pour le climat, Cyril Dion a publié son Petit manuel de résistance contemporaine au printemps 2018. C’est pendant l’été suivant que je me suis plongée dedans : une lecture qui m’a profondément marquée. Elle est en effet à l’origine de mon choix de me spécialiser dans l’accompagnement à l’entrepreneuriat féminin. Mais aussi de celui de tenter l’aventure du mandat local !

« Selon moi, il ne s’agit pas de prendre les armes, mais de transformer notre façon de voir le monde. De tous temps, ce sont les histoires, les récits qui ont porté le plus puissamment les mutations philosophiques, éthiques, politiques… Ce sont donc par les récits que nous pouvons engager une véritable « révolution ». » (p.14)

« Mais si vous avez eu le courage de lire ce premier chapitre, vous avez certainement compris que la situation est grave, sans doute plus grave que vous ne le pensiez. La question suivante que nous pourrions nous poser est : avons-nous encore du temps devant nous pour résoudre tous ces problèmes ? Au regard des dernières contributions sur le sujet, il est raisonnable d’en douter » (p.28)

« Pour moi, ce débat opposant action individuelle et collective est biaisé. Il est posé comme s’il fallait choisir entre les deux, alors qu’il paraît évident qu’il ne faut pas agir seul ou à plusieurs, dans notre quotidien ou politiquement, mais qu’il est nécessaire de faire l’un ET l’autre. » (p.38)

« Pour engager des transformations politiques d’envergure, les citoyens ont besoin de responsables politiques courageux, qui ont eux-mêmes besoin de citoyens par millions pour les soutenir. » (p.41)

« Pour faire tomber ou muter des systèmes, il est nécessaire de faire coopérer des millions de personnes. Et, comme nous allons le voir, la meilleure façon d’y parvenir est de construire un nouveau récit. » (p.46)

« Que pèse une campagne d’ONG face à des millions de messages contraires délivrés chaque jour par les marques, les chaînes, les « influenceurs » de toutes sortes qui inondent les réseaux sociaux ? (…) Nous avons besoin de récits qui nous rassemblent, nous permettent de coopérer et donnent du sens à notre vie en commun. » (p.54)

« Ce que j’appelle « les architectures », sont donc ces éléments structurants qui régissent nos vies sans que nous en ayons forcément conscience, contribuant à orienter nos décisions, nos actions, monopolisant notre temps et notre énergie. Les lois, la nécessité de gagner de l’argent et les algorithmes informatiques portés par les écrans en constituent trois particulièrement puissantes. » (p.77)

« Nous avons besoin de rêver, d’imaginer quelles maisons nous pourrions habiter, dans quelles villes nous pourrions évoluer, quels moyens nous utiliserions pour nous déplacer, comment nous produirions notre nourriture, de quelle façon nous pourrions vivre ensemble, décider ensemble, partager notre planète avec tous les êtres vivants. Petit à petit, ces récits d’un genre nouveau pourraient mâtiner nos représentations, contaminer positivement les esprits, et, s’ils sont largement partagés, se traduire structurellement dans des entreprises, des lois, des paysages… » (p.82)

« Résister en ce début de XXIème siècle commence donc, selon moi, par refuser la colonisation des esprits, la standardisation de l’imaginaire. » (p.83)

« Imaginez, si l’ensemble de l’énergie productive et créative des personnes qui travaillent chaque jour sur la planète n’était pas concentrée à faire tourner la machine économique, mais à pratiquer des activités qui leur donnent une irrépressible envie de sauter du lit chaque matin, et que cette énergie soit mise au service de projets à forte utilité écologique et sociale… Il y a fort à parier que le monde changerait rapidement. » (p.95)

« En transformant notre fiction individuelle, nous proposons à ceux qui nous entourent le ferment d’un récit collectif. Et lorsque ce récit sera suffisamment partagé, il sera temps d’unir nos forces, par millions, pour modifier les architectures qui régissent nos vies. D’engager la bascule. Quand ? Je n’en ai pas la moindre idée. Comment exactement ? Je n’en sais rien non plus. Est-ce que l’effondrement écologique n’aura pas déjà eu lieu ? C’est possible. Mais quel autre projet adopter ? Chaque jour est une petite bataille à mener. Une opportunité de créer une autre réalité. Et cela commence aujourd’hui. » (p.140)


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morceaux choisis de l'ouvrage Mes bien chères sœurs de Chloé Delaume

Morceaux choisis : Mes bien chères sœurs

L’autrice Chloé Delaume analyse l’après-Me Too et la quatrième vague du féminisme. Elle nous offre avec Mes bien chères sœurs un court manifeste incisif, et surtout une ode à la sororité.

« Le patriarcat bande mou. Quelque chose est pourri au royaume de la flaque, les indices et les symptômes croissent et se multiplient. A se regarder jouir de son impunité, le mâle alpha n’a pas vu surgir l’obsolescence de ses propres attributs et fonctions symboliques » (p.9)

« Abois, effondrements. Certains y voient une traque. Déplorent que désormais, au bureau, niveau ambiance, avec ces hystériques on ne peut plus faire une vanne, c’est pas la fête du slip. Certainement, c’est une traque. » (p.12)

« L’extinction de l’espèce, avec elle un système, croyances et traditions. Le post-patriarcat n’est pas une utopie, et à l’ère numérique les espaces se multiplient comme le temps s’accélère. Les faits s’accompliront, mois à mois, décennies. L’autorité, déjà, comme la honte, change de camp. » (p.21)

« La quatrième vague féministe est violette, c’est une colère de suffragettes. Majorité visible jusqu’ici silencieuse ; le sexisme ordinaire : une lutte de chaque instant. Elle utilise les technologies numériques et les réseaux sociaux comme outils et comme armes ». (p.66)

« La parole libérée circule. Visibles et solidaires, des milliers de lèvres s’entrouvrent, un roulis de gerçures, le silence amputé, la gangrène se dévoile et partout se répand l’évidence d’en finir avec les traditions du Monde selon Priape ». (p.69)

« Quel que soit le parcours des amies inconnues : c’est la sororité leur lien, l’état premier de leurs rapports. Le retour au gynécée ». (p.71)

« La révolution numérique a apporté aux femmes des outils et réflexes qui les rendent solidaires, conscientes qu’elles forment un nous. (…) Être perçue comme femme et être traitée comme telle : c’est cela que nous partageons. Et ce nous n’est pas seul ». (p.73)

« La sororité est le mot-clé, la fin des rapports verticaux, se penser sœurs modifie tout. (…) Par la sororité, rien ne sera épargné car les femmes vivent partout, résolues et nombreuses, dangereuses puisque unies. » (p.77)

« Sororité : communauté de femmes ayant une relation, des liens, qualité, état de sœur. L’important c’est de comprendre qu’en oubliant que ce mot existe, les femmes ont perdu le concept avec, de même pour les hommes qui les regardaient. Sororité ça voulait dire : les femmes deviennent une caste, une classe. Plus dangereux que le communisme à l’échelle internationale, un incendie dans chaque foyer. » (p.85)

« Le terme sororité implique l’horizontal, ce n’est pas un décalque du patriarcat. L’état de sœur neutralise l’idée de domination, de hiérarchie, de pyramide. La qualité de sœurs, expériences, âges multiples, le cercle est de paroles qui s’écoutent en égales. Différentes mais égales ». (p.92-93)

« Nous vivons dans une société pensée par et pour les hommes. Rapportées à la population, les femmes en représentent pourtant un peu plus de la moitié. Une moitié plus précaire, soit. Mais aujourd’hui non asservie, suffisamment indépendante, autonome, plus que nos aînées. La première vague a fait les lois, la deuxième a libéré nos ventres, la troisième a tué grand-papa, la quatrième s’attaque aux mœurs, aux us et coutumes ». (p.109)

« La sororisation, c’est l’acte de sororiser, sororiser c’est rendre sœurs. C’est créer, par la qualité des liens, une relation qui amène à l’état de communauté féministe ». (p.111)

« La sororité est une attitude. Ne jamais nuire volontairement à une femme. Ne jamais critiquer publiquement une femme, ne jamais provoquer le mépris envers une femme. La sororité est incluante, sans hiérarchie ni droit d’aînesse. Cercle protecteur, horizontal ». (p.114)


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Morceaux choisis : Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, de Corinne Morel Darleux

Morceaux choisis : Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce

J’inaugure ici un nouveau format d’article : une collection des citations que j’ai surlignées au cours de mes lectures. Cet été, j’ai lu le court essai de Corinne Morel Darleux, militante écosocialiste : Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce. Elle y propose un choix radical face à l’effondrement : « refuser de parvenir et instaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé ».


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Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, un essai de la militante écosocialiste Corinne Morel Darleux

« Imaginez que les pauvres choisissent de le rester, les travailleurs de ne plus perdre leur vie à la gagner, les consommateurs d’arrêter d’acheter ! (…) Pour autant, le refus de parvenir ne peut être réduit au critère matériel. Il relève avant tout de la capacité à exercer une intention propre, à effectuer des choix en conscience. Or se réapproprier sa propre trajectoire, quitte à dire non et à sortir du troupeau, est sans doute une des plus grandes jubilations que la vie peut offrir » (p.42)

« On peut néanmoins faire autant de pas de côté qu’on le veut pour mieux guider sa propre vie, un coup de canif isolé ne suffira pas à ébranler les fondations du système. Le cadre reste le même qui dessine les contours, bride et malmène. Seul, on ne fait qu’effleurer la surface du système sans rien résoudre ni en profondeur ni sur le long terme, les mêmes causes produisant les mêmes effets. Plusieurs coups portés simultanément en des endroits ciblés peuvent s’avérer plus efficaces, mais des îlots séparés ne peuvent former un archipel sans concertation ni conscience collective » (p.51)

« Je suis de plus en plus persuadée que face à l’urgence des catastrophes en cours, il ne s’agit plus de froncer le nez : toutes les initiatives sont à encourager. Peut-être doivent-elles désormais être évaluées non plus uniquement à l’aune de leur efficacité future, mais aussi à celle de leur sincérité et de la dignité qu’elles apportent au présent. La société en est arrivée à un tel état de dévissage culturel, le conformisme et l’injonction normative sont devenus de tels fléaux que toute déviation, tout pas de côté, toute élégance gratuite en vient à acquérir une portée subversive » (p.59)

« Or cette éthique-là (de l’effondrement, NDLR) aura du mal aura du mal à se décréter de l’extérieur si un minimum de reconnexion à soi et d’introspection n’ont pas été menées. Je comprends et partages de nombreux doutes sur cette question de la spiritualité, mais il faut prendre garde à ne pas trop vite la balayer. La réaction aux « petits gestes individuels » pour le climat est souvent comparable : souvent vilipendés pour leur manque de fond anticapitaliste, ils gardent pourtant leur utilité comme premiers pas vers un parcours de « radicalisation politique » : en réalité personne ne passe directement de la prise de conscience de l’urgence climatique au sabotage de chantiers. Or il est primordial dans la période actuelle d’ouvrir des espaces de transformation, pensés comme des sas vers l’organisation et la structuration politique. Ainsi le combo « refus de parvenir, cesser de nuire, dignité du présent » peut constituer un élément de réconciliation entre des univers qui n’en finissent plus de s’opposer : apôtres du changement individuel et partisans de l’action collective, marxistes et anarcho-libertaires, communistes et écologistes, apolitiques indécrottables et moines soldats du militantisme… » (p.72)