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Entrepreneuse : Pauline Gamore, fondatrice du Textile Lab à Lyon

Pauline Gamore, fondatrice du Textile Lab à Lyon

Voici quelques jours, j’ai enfin pris le temps d’aller à la rencontre de Pauline et de son espace inédit à Lyon: le Textile Lab, un fablab consacré à la création et l’innovation textile. Elle nous parle de son parcours, du lieu qu’elle anime mais aussi de la campagne de crowdfunding qu’elle vient de lancer pour équiper le Lab de nouvelles machines!


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Bonjour Pauline, qu’est-ce que le Textile Lab? Comment ce projet est-il né?

Le Textile Lab, c’est un fablab, un espace de travail et de production partagé, dédié à la création et à l’innovation textile en plein coeur de Lyon. Le projet est né pendant ma grossesse. A l’époque je m’étais installée pour travailler au sein du fablab Youfactory, à Villeurbanne (69), et en parallèle de mon activité de graphiste, j’avais monté une petite marque de bijoux et accessoires. Je trouvais génial de pouvoir transformer mes créations graphiques et motifs en objets tangibles. Au même moment, j’ai découvert les machines à tricoter et la possibilité de les « hacker » assez simplement pour les relier à son ordinateur. Petit à petit, l’idée de créer un fablab dédié au textile s’est mise à me démanger!

Dans un premier temps, j’ai creusé l’idée d’adosser mon projet à un fablab existant. Mais cela ne convenait pas: trop cher et trop excentré. Finalement, j’ai opté pour ouvrir mon propre espace, qui serait à la fois mon lieu de travail et d’expérimentation autour du textile, et un atelier collaboratif. J’ai sondé une centaine de créatrices que je connaissais, pour savoir si elles seraient intéressées par cette offre et connaître le budget qu’elles pourraient y consacrer. Une quarantaine a répondu de manière enthousiaste, ce qui m’a encouragé à concrétiser le projet.

J’ai eu la chance de trouver cette ancienne galerie d’art que le locataire n’exploitait plus et dont j’ai pu reprendre le bail.

Le Textile Lab a ouvert ses portes en octobre 2018. Ma priorité était de trouver les 5 personnes qui occupent les postes de résident. J’ai eu la chance d’être tout de suite suivie par une créatrice de renom et d’expérience, Mathilde Alexandre, la fondatrice de la marque Mademoiselle Dimanche, qui se lance désormais dans une activité de conseil en conception graphique, impression et matériaux. Mais aussi par l’artiste plasticienne Lucia Javicoli ou encore Emilie Berthon, directrice artistique et fondatrice d’une agence d’inspiration.

Aujourd’hui le Lab propose donc 5 postes de résidents (à temps plein, avec un bureau fixe et un engagement minimum de 3 mois), 10 créneaux d’adhérents nomades (qui viennent un jour fixe par semaine) et accueille des utilisateurs ponctuels, qui viennent à la carte. Le tout avec des tarifs pensés pour être accessibles au plus grand nombre: par exemple, 180€ par mois pour un poste de résident.

Après une formation, ils peuvent en tout indépendance utiliser les machines présentes: une brodeuse numérique, une piqueuse industrielle point droit (bientôt rejointe par une deuxième qui fera le point zigzag), une surjeteuse, 4 machines à coudre familiales et enfin 3 machines à tricoter dont 2 numériques.

Depuis le mois de janvier 2019, je propose également un programme d’événements: des ateliers créatifs, des apéros thématiques et bien sûr des formations sur l’utilisation des différentes machines.

Raconte-nous ton parcours: comment es-tu devenue entrepreneuse?

Dès le collège, j’étais intéressée par les Arts appliqués: j’hésitais entre devenir styliste, décoratrice d’intérieur, graphiste… J’ai quand même passé un bac S pour rassurer mes parents puis j’ai intégré une école de communication visuelle à Aix en Provence.

Dès le départ, je souhaitais travailler en indépendante. De plus, quand j’ai été diplômée, en 2008, le marché de l’emploi était très compliqué, encore plus pour les graphistes. Drômoise d’origine, je me suis alors installée à Lyon: j’ai eu assez rapidement des propositions d’agences pour travailler sous statut freelance. Au bout d’un an, j’ai suivi mon conjoint de l’époque pour m’installer dans les Gorges du Verdon. Comme j’avais toujours travaillé à distance avec mes clients, cela ne posait pas de problème particulier.

En 2011, j’ai décidé de revenir à Lyon, mais je souhaitais d’abord trouver mon lieu de travail avant de choisir mon lieu de vie. J’ai démarché différents bureaux partagés. C’est comme cela que j’ai découvert le projet de l’Atelier des médias, qui se lançait. J’y suis restée plusieurs années, j’ai même été trésorière de l’association, ce qui m’a permis de me familiariser avec la gestion d’un coworking.

Cette période m’a vraiment permis de booster ma carrière, de rencontrer de nombreux professionnels, dont un autre graphiste avec lequel j’ai décidé de collaborer plus étroitement en fondant un collectif. C’est pour pouvoir travailler à plusieurs, dans un espace plus adapté, que je me suis installée chez Youfactory à Villeurbanne. Vous connaissez la suite!

Pour l’instant, je conserve mon activité de graphiste, mais à terme je souhaite me consacrer à 100% au Textile Lab et à la recherche et l’expérimentation autour du textile.

Le Textile Lab, un atelier partagé pour toutes les entrepreneuses qui travaillent le textile

Comment cette nouvelle année s’annonce-t-elle pour le Textile Lab? Quels sont les projets et les nouveautés?

Cette rentrée s’annonce riche pour le Textile Lab! Tout d’abord, après avoir participé ce printemps à un bootcamp d’une semaine de la Fabricademy, j’ai décidé de devenir partenaire de leur formation pour approfondir mes connaissances en matière de textiles, fabrication digitale et biologie, et comment tout cela peut s’imbriquer aujourd’hui dans un lieu comme le Textile Lab. A partir de fin septembre, je serai un des lieux (un « node ») dans lequel les inscrits pourront venir suivre le cours hebdomadaire et réaliser les exercices demandés.

Mais le plus gros projet, c’est la campagne de crowdfunding que j’ai lancée le 28 août et qui se termine le 19 septembre. L’objectif est est d’agrandir le parc machine du Lab, en faisant l’acquisition de nouveaux outils numériques. Ceux-ci ne sont pas directement liés au textile mais permettent d’innover, imaginer très librement. Il s’agit d’abord d’une machine 3D multifonction (impression 3D, découpe laser et fraisage numérique). Si le deuxième palier est atteint, il nous permettra d’acquérir aussi une machine spécialisée dans la découpe laser. Et enfin, avec le 3ème palier, on s’équipera en plus d’une imprimante textile!

Pour récompenser les contributeurs, j’ai imaginé des contreparties adaptées à nos différents publics. Pour les particulier, les résidentes et moi-même avons créé une collection d’illustrations brodées. Vous pourrez la découvrir, ainsi que les créations d’autres artistes, lors de l’exposition Le cabinet de curiosités, qui ouvre ses portes le 10 septembreprochain!

Et si vous êtes une créatrice et souhaitez découvrir le Textile Lab et développer vos compétences, vous pourrez bénéficier d’ateliers créatifs ou d’heures de formation et d’utilisation des machines!


Entrepreneuse : Laura Peterman, brand stylist

Laura Peterman, créatrice d’identités de marque

Entrepreneuse depuis 2014, Laura est passionnée de mode, de création, de graphisme et de web. Elle met tous ses talents au service de la visibilité des jeunes marques.

Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous connaissez sans doute déjà son nom: Laura Peterman est la talentueuse directrice artistique qui signe ma nouvelle identité visuelle et mon nouveau site et je ne manque jamais de rappeler à quel point je suis ravie de notre collaboration.

Je suis très heureuse de lui donner enfin l’occasion de nous parler plus longuement de son expérience d’entrepreneuse. Dans cette interview, elle nous explique notamment les joies qu’elle trouve à être sa propre patronne. Mais elle nous met aussi en garde contre des ennemis qu’elle connaît bien : le stress de l’entrepreneuse et les peurs que peut générer le manque de sécurité financière.

Laura Peterman, directrice artistique et brand stylist – www.laurapeterman.fr

Bonjour Laura, raconte-nous ton parcours: depuis quand es-tu entrepreneuse ?

Amoureuse de l’image sous toutes ses formes, et créative compulsive depuis toujours, j’ai fait des études en Arts appliqués après mon Bac général. Également passionnée de mode, c’est tout naturellement que j’ai poursuivi avec un BTS de stylisme (Design de mode). Mais après quelques expériences décevantes en tant que styliste, et beaucoup de jobs alimentaire de vendeuse en prêt-à-porter, le hasard des rencontres m’a fait changer de voie, et j’ai été embauchée comme graphiste dans une agence de comm.

Cela a été une révélation pour moi : on me donnait enfin la liberté de créer, d’explorer le visuel, de jouer avec l’image. Ensuite, j’ai été formée en interne à l’intégration de sites web, ce qui m’a donné la double casquette de graphiste / intégratrice. Un nouveau monde s’est ouvert à moi, et j’y ai découvert une nouvelle passion. Au bout de deux ans et demi dans cette agence, j’ai décidé de partir pour me mettre à mon compte. C’était en 2014.

Qu’est-ce qui t’a incitée à te lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat? Quelle est ta « raison d’être » d’entrepreneuse?

Je crois que j’ai toujours été profondément indépendante et libre, et je ne me retrouvais pas dans le salariat. Je me sentais entravée, exploitée, cela n’avait pas de sens pour moi. Je rentrais à la maison à 19h pour retrouver mon petit garçon en pyjama puis le mettre au lit à peine une heure après. J’en avais marre de culpabiliser quand j’étais malade, ou de ne pas oser demander à partir plus tôt pour emmener mon fils chez le médecin. Et quand on a commencé à me demander de produire plus et plus vite, et de noter heure par heure ce que je faisais, j’ai eu le déclic.

La créativité, ça ne se force pas, et je ne voulais plus travailler sous pression. Je travaillais non pas au service de mes valeurs, mais de celles de mon entreprise, de mon patron, de nos clients, qui n’étaient pas forcément les miennes. J’avais besoin de retrouver ma liberté, mon indépendance, ma créativité, et surtout d’agir en alignement avec mes valeurs, mes rêves, mes envies, mes besoins. Je voulais me créer un travail sur mesure, plutôt que devoir rentrer dans une case. Je voulais redonner du sens à ma vie.

Quelles sont aujourd’hui les satisfactions que tu trouves dans ta vie d’entrepreneuse?

Il y en a beaucoup ! Ma préférée : vivre à mon rythme. Nous, les femmes, sommes cycliques. Ce qui veut dire qu’à certains moments du mois, nous sommes créatives, à d’autres nous sommes plutôt productives, ou sociables, ou encore intuitives etc. Expliquer cela à un patron, c’est un peu compliqué !

La vie entrepreneuriale me permet de m’organiser en fonction de mes rythmes internes, d’être à fond quand mon énergie le permet, et de me reposer quand c’est nécessaire. Bien évidemment, il y a aussi le fait que depuis 5 ans, j’ai le bonheur d’aller chercher mon fils à l’école (enfin plus maintenant qu’il rentre tout seul !), de profiter de lui…

Et puis, tous les petits plus qui facilitent la vie : faire mes courses en semaine quand il n’y a personne pour éviter les samedis bondés, partir en week-end mardi-mercredi-jeudi si j’en ai envie, gérer mes horaires, mes vacances, m’autoriser un congé spécial règles chaque mois, ne rendre de compte à personne d’autre qu’à moi-même, et, luxe suprême : choisir avec qui j’ai envie de travailler.

C’est un cadeau de pouvoir travailler avec des personnes qui partagent mes valeurs, ma vision. Cela devient bien plus qu’un simple travail, bien plus qu’une relation client-prestataire. C’est ce qui me plaît : créer du lien, partager.

Quelles sont, à l’inverse, les difficultés que tu as rencontrées ou rencontres encore ?

Les difficultés sont elles aussi nombreuses, et ce serait une erreur de les nier. Il faut être réaliste, et s’y préparer. Bien sûr, elles ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Mon défi à moi, c’était de me lancer tout en étant maman solo. Gérer un enfant seule, ce n’est pas facile. Créer une entreprise non plus. Donc les deux en même temps… il faut être un peu kamikaze ! Je suis passée par des périodes très dures, financièrement et moralement, et j’ai fait l’erreur de rester dans mon coin, à vivre mes problèmes toute seule. J’ai fait un burn out.

Mon pire ennemi, c’est le stress. Encore aujourd’hui. Le stress n’est pas forcément visible, et prend des formes très diverses qu’on ne reconnait pas toujours. C’est une attitude intérieure, qui nous ronge en silence. Par exemple, les angoisses financières qui arrivent quand on n’a pas de rentrées d’argent prévues. Ou encore l’impression que l’on fait tout de travers parce qu’on vient de passer une heure sur Instagram à regarder ce que font d’autres, et qu’on se sent pas à leur hauteur. C’est aussi culpabiliser quand on se détend, alors qu’on en a besoin, ou penser au travail quand on est en famille ou avec ses enfants. On ne s’en rend pas compte, mais cela nous pompe une énergie dingue. Il faut apprendre à le reconnaitre, et à le gérer.

Et puis, il y a l’aspect financier, en particulier quand on est seule et sans filet. Ne pas savoir comment on va gagner sa vie dans trois mois, cela peut angoisser, surtout quand on vient du salariat. Je pense que pendant longtemps, j’ai souffert de chercher le même confort que dans le salariat, à savoir une visibilité à long terme sur ma trésorerie. Le jour où j’ai compris que je n’aurai jamais cette visibilité, cela m’a libérée. C’est toute une façon de voir qu’il faut changer. La gestion de l’argent n’est pas la même quand on est en CDI avec salaire fixe et quand on est entrepreneur, avec des revenus aléatoires et non prévisibles. Le plus tôt on l’accepte, le mieux on se porte. J’ai du apprendre à gérer l’argent autrement, à ne pas angoisser dans les périodes creuses, à croire en moi et en ma capacité à générer des revenus, même si je ne sais pas exactement quand et comment.

Quel conseil donnerais-tu aux femmes qui font le choix de l’entrepreneuriat ?

D’abord et avant tout, de se faire confiance. C’est difficile aujourd’hui de ne pas se comparer, de ne pas se laisser influencer par ce que font les autres, et de se laisser dicter comment on « doit » faire. Je crois que chacune de nous à en elle la sagesse et l’intuition nécessaires pour mener à bien ses projets et envies. Rester connectée à cette sagesse intérieure, se faire confiance, s’écouter, même quand on semble aller à contre courant, même quand les autres ne nous comprennent pas. C’est, pour moi, la clé. Car personne n’a LA réponse, personne ne détient LA vérité. On a chacun(e) la sienne, et c’est à nous et à nous seule de la vivre. Se concentrer sur ce qu’on sait faire, y mettre tout son coeur, son attention et son énergie, sans s’éparpiller. Le reste suivra. 

Aperçu des derniers projets de Laura Peterman

Quels sont les derniers clients/projets que tu souhaites mettre en avant à l’occasion de cet article ?

Bien évidemment, toi, la fabuleuse Sandrine Franchet (promis, cette réponse est totalement spontanée ! – NDLR) avec qui j’ai pris un immense plaisir à travailler. C’était vraiment un régal de creuser ensemble, d’aller au-delà du visuel pour vraiment chercher l’essence de ta marque, et ensuite trouver comment la retranscrire visuellement. Je crois qu’on était vraiment en phase, à chaque étape du projet, et ça, c’est un cadeau précieux. Je n’ai pas eu l’impression de travailler, mais juste de m’éclater en faisant ce que j’aime faire et en le partageant avec toi. (Voir le résultat de ce travail ici – NDLR)

J’ai aussi récemment travaillé sur la refonte de l’identité de Mélanie Cotton, décoratrice d’intérieur à Lyon, et c’est pareil, j’ai pris un plaisir fou à collaborer sur ce projet. On avait la même vision, nos échanges étaient riches et inspirants. On avançait ensemble dans la même direction, la créativité bouillonnait, c’était chouette. Elle est vraiment partie à fond dans la déclinaison de l’identité (tampons, workbooks, enveloppes, packagings, etc.) et je me suis régalée. J’ai beaucoup de chance de travailler avec des femmes qui m’inspirent, et qui me font entièrement confiance. Je me sens libre et du coup la créativité n’a pas de barrières pour s’exprimer. C’est un bonheur.

PS: N’oubliez pas de découvrir l’univers de Laura Peterman sur Instagram


Mieux accompagner les entrepreneuses

Entrepreneuriat féminin: les femmes ne sont pas des entrepreneuses comme les autres!

Seulement 30% des chefs d’entreprise sont des femmes. Malgré les aides et les dispositifs, ce chiffre stagne depuis 30 ans, alors même que près de 70% des femmes pensent que l’entrepreneuriat est plus épanouissant que le salariat. Comment sortir de ce paradoxe?

Régulièrement, je suis interpellée sur mon positionnement stratégique: on me demande pourquoi j’ai décidé d’accompagner spécifiquement les femmes dans leur démarche entrepreneuriale. Il y a plusieurs éléments de réponse à cette question.

Tout d’abord le fait que depuis 2011 -lancement de mon activité de consultante-, j’ai une clientèle constituée à 99,9% de femmes. Et que j’apprécie tout particulièrement de travailler et collaborer avec des femmes. D’une certaine manière, j’ai simplement pris acte de la situation 🙂

Mais aussi ma propre recherche de « sens », me conduisant à concilier mes convictions féministes et environnementales avec mon activité professionnelle. Les femmes créant majoritairement des business locaux avec une dimension responsable, les aider à les développer me permet de contribuer à la fois à reformer un tissu économique plus résilient face aux changements climatiques et à favoriser l’empowerment féminin (vous pouvez lire mon manifeste pour en savoir plus).

Photo via Cowomen sur Unsplash

Un troisième argument, économique celui-ci, pourrait être que les femmes se forment et se font plus volontiers accompagner que les hommes dans leurs projets d’entreprise et que mon offre répond à ce besoin.

Mais la principale raison qui me motive à m’adresser spécifiquement aux femmes qui souhaitent créer et développer leur business, c’est tout simplement qu’elles ne sont pas des entrepreneuses comme les autres. Elles se trouvent dans une situation particulière (elles sont sous-représentées dans l’entrepreneuriat) et ont aussi des attentes spécifiques en matière de création d’entreprise.

Seuls 18% des entrepreneurs sont des mères

Alors que la parité professionnelle progresse, depuis 30 ans, les femmes continuent de ne représenter que 30% des créations d’entreprises. Et elles seraient 80% à ne pas pouvoir en vivre, aïe! Cet article récent analyse bien les obstacles spécifiques auxquelles elles se heurtent, qui expliquent cette sous-représentation des femmes dans l’entrepreneuriat.

Principal frein: leurs contraintes familiales et les stéréotypes sexistes liés à la maternité. Seules 18% des entrepreneurs sont des mères! Le fait d’être mère a non seulement un impact sur le passage à l’acte en matière d’entrepreneuriat, mais également sur les manières d’entreprendre. Les mères choisissent des activité traditionnellement « féminines », sont moins présentes dans les secteurs innovants et ont moins recours aux financements.

Il existe bien une approche de l’entrepreneuriat spécifique aux femmes, moins axée sur l’économique, plus globale, plus « sociale », et s’appuyant sur des qualités plus développées chez les femmes (par exemple une meilleure gestion financière), conclut l’article.

Photo via Cowomen sur Unsplash

Un manque de modèles inspirants

Parmi les autres freins que rencontrent les femmes dans l’entrepreneuriat, on trouve évidemment le fameux manque de confiance en soi (dont la campagne d’Always #likeagirl avait montré qu’il se construit dès le primaire), qui débouche sur l’autocensure, leur tendance à faire passer les besoins des autres avant les leurs ou encore leur vision de l’argent et de la réussite. Seulement 11% des femmes entreprennent pour gagner plus d’argent. Elles ont également tendance à entreprendre plus souvent seules.

On observe aussi le manque de modèles inspirants: toutes les aspirantes entrepreneuses n’ont pas envie de monter une start-up dans la tech, de lever des millions d’euros, de mesurer leur réussite au nombre d’emplois créés. Ainsi, malgré les dispositifs d’aides financières dédiés aux femmes, la moitié des entrepreneuses se lancent avec moins de 8000€.

Et si les femmes sont moins nombreuses à solliciter des financements au moment de créer leur entreprise, elles le sont aussi au cours de son développement. Pourtant elles ont une gestion moins risquée: une entreprise créée par une femme a moins de risque de déposer le bilan.

Difficile, face à cet état des lieux, de faire la part des choses entre ce qui relève de choix conscients, ce qui relève de conditionnements sociaux et culturels et enfin ce qui résulte de discriminations subies.

Mais ce dont je suis convaincue, c’est que les femmes entreprennent à leur manière, qu’il n’y a pas à porter de jugement de valeur, bien ou mal, sur cette manière de faire, mais que c’est, au contraire, en proposant une approche spécifique d’accompagnement à l’entrepreneuriat féminin, qu’on pourra encourager plus de femmes à se lancer!


Entrepreneuse : Florina Aledo-Perez, artiste-peintre

Florina Aledo-Perez, artiste contemporaine et créatrice de la Génération Kahlo

Peintre, formatrice, réalisatrice de vidéos, animatrice de conférences, créatrice du concept Génération Kahlo… Florina Aledo-Perez est une artiste entrepreneuse aux multiples talents. Elle nous en dit plus sur son parcours, ses activités et son choix de l’entrepreneuriat.

Portrait par Alexia Domin-Fassero

Bonjour Florina, peux-tu nous parler de ton activité et de la Génération Kahlo?

Je suis une artiste contemporaine et créatrice de la Génération Kahlo. Mon credo: on peut toutes être Frida!

Mon activité est très variée. Je ne suis pas uniquement dernière mon chevalet: la peinture représente à peine 10% de mon temps. J’organise mes propres expositions, environ une tous les 3 mois depuis septembre 2018. Je crée des partenariats professionnels avec des personnes de tous horizons sur la thématique de la femme d’aujourd’hui. Je réalise des portraits, j’organise des conférences, je vends mes œuvres sur internet, je participe à des concours, et j’assure des formations dans le domaine de la vidéo marketing… la liste est encore longue!

Au début, j’ai utilisé le nom « Génération Kahlo » pour faire connaître mon travail. Aujourd’hui je communique essentiellement avec mon nom : Florina ALEDO-PEREZ. J’ai de la chance, mon nom a déjà un petit côté artistique ! L’objectif est de me donner plus de liberté pour l’avenir: ne pas être seulement l’artiste qui peint des « Fridas ».

Quel est ton parcours: as-tu toujours été une artiste indépendante?

Officiellement, je suis entrepreneuse depuis février 2018. Avant septembre 2018, mon activité était tournée sur la vidéo marketing et le marketing global, pour les indépendants, les artisans et les artistes. C’est en voulant renouer avec la peinture que j’ai organisé ma première exposition à Lyon le 28 septembre chez Pause Création. Face au succès de cette dernière et à l’engouement que j’ai personnellement ressenti, j’ai décidé de me consacrer à mon art.

Tombée dans le dessin fortuitement à l’âge de 15 ans, j’ai organisé mes premières expositions de peinture à l’huile et au couteau à 16 ans. Pendant mes études, je me suis spécialisée petit à petit dans l’art graphique, la communication et enfin la vidéo. Plus précisément, j’ai passé un Bac Littéraire option Art plastique, puis je suis venue à Lyon pour intégrer l’école Emile Cohl (illustration, dessin animé, bande-dessinée). J’ai enfin obtenu un BTS communication visuelle et une licence pro Multimédia. Mes premières expériences professionnelles ont eu lieu dans des agences de communication, où je suis devenue directrice artistique.

C’est une fois enceinte que les priorités m’ont sauté aux yeux! Je ne voulais plus travailler pour les rêves de quelqu’un, mais pour mes propres rêves. Je sais depuis ce moment là que la vie d’indépendante me colle à la peau. Certes, je peux parfois me sentir un peu seule, mais je suis vite réconfortée par le nombre de rencontres que je fais. Ce qui était impossible quand j’étais salariée, coincée devant mon ordi, avec la même équipe de créa… sans jamais avoir de lien avec les clients, les prestataires, les fournisseurs…

Quelles sont les motifs de satisfaction et les difficultés que tu rencontres dans ton quotidien d’entrepreneuse? Si c’était à refaire, que changerais-tu?

Côté satisfactions, ce sont avant tout les personnes que je rencontre. Certaines sont devenues des amies proches. Puis le côté multi-casquettes qui fait que l’on ne s’ennuie JAMAIS ! Et la créativité dont toute entrepreneuse doit faire preuve pour faire face aux problématiques et rendre son business viable.

Ma plus grosse problématique est lié à l’argent. Mon business est viable, mais dès que je gagne le moindre centime via une vente ou une prestation, je dois, à chaque fois, me demander quoi faire de cet argent. Dois-je le garder pour vivre et nourrir ma famille (vital), ou l’utiliser pour réinvestir dans mon business (vital sur le long terme). Et j’avoue que ces choix de priorité ont tendance à me fatiguer.

Je suis de nature bohème et épicurienne. J’ai la fâcheuse tendance de ne pas compter mon argent et encore moins faire mes comptes (quelle horreur !). Mon mari a été là pour me remettre dans le droit chemin, lui qui est beaucoup plus terre à terre face à la viabilité d’une entreprise quelle qu’elle soit. Pour le convaincre que mon activité d’artiste était viable et que j’étais professionnelle, je lui ai apporté les chiffres qu’il attendait. Outre la confiance que ce business plan m’a apporté, ça m’aide encore beaucoup aujourd’hui à lutter contre mes travers financiers.

Le temps fait aussi partie de ces difficultés, car tous le monde a une notion du temps totalement différente. Je parle de délais de réponse par exemple ou de paiement… Il faut sans cesse jongler avec ces différentes perceptions du temps, et les anticiper. Je ne maîtrise pas encore bien cette anticipation.

Si c’était à refaire, en connaissant le parcours déjà effectué, je ferais la même chose avec 10 fois plus de confiance en moi. Car c’est elle aujourd’hui qui me donne des ailes pour décoller.

Quels sont tes projets du moment?

L’un de mes derniers partenariats est mené avec l’association « les audacieuses » : golf et business au féminin. Ce sont des femmes actives, engagées, d’influence, cheffes d’entreprises, start-upeuses… Leur amour pour le golf est un prétexte pour se rassembler et montrer qu’elles n’ont pas besoin des hommes pour faire une activité essentiellement masculine. Leurs valeurs : Engagement, Bienveillance, Optimisme et Élégance. Je suis intervenue lors du lancement du 9e trophée, pour créer le « portrait de l’audacieuse » et pour peindre en directe pendant la soirée. J’ai personnellement été invitée au 9e trophée, par la présidente Christelle Champion, qui se déroulera le 16 mai. Et j’en suis flattée et honorée car selon la présidente, je suis une vraie audacieuse (même si je n’ai jamais fait autre chose que du mini golf). Et je suis fière car la toile que j’ai peinte pour elles sera offerte à une association pour les femmes, qui luttent pour leurs droits ou leur insertion professionnelle.

J’aime beaucoup travailler en partenariat sur de nouvelles idées, créer des oeuvre collectives par exemple. Je suis à la recherche de personnes qui ont des histoires plein la tête, qui ont une plume sensible, ou qui ont leur propre histoire à raconter. Je cherche à donner des histoires à tous mes portraits en organisant une oeuvre collective. En permettant à des personnes qui n’ont pas forcément le statut d’auteur de pouvoir s’exprimer, inspirées par les thématiques de la femme, de ses combats ordinaires, de ses joies et difficultés quotidiennes. Donc si tu connais des personnes qui pourraient être intéressées, je te remercie d’avance de faire passer ma requête. Sachant qu’il n’y a aucune contrainte de rédaction en terme de nombre de mot ou de forme (romancé, poésie, point de vue…). Simplement, si possible, utiliser un portrait qui n’a pas déjà une histoire. Et voici le lien de tous les portraits.


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La péniche Althéa à Avignon

La péniche Althéa: le bien-être au bord du Rhône à Avignon

Amarrée sur le Rhône, à quelques minutes du centre d’Avignon, la péniche Althéa est un lieu associatif consacré au bien-être: consultations de thérapeutes, ateliers et conférences, séances de méditation, ainsi qu’un bar à jus et à tisane 100% faits-maison. Une pause ressourçante à ne pas manquer!

Début avril, je me suis offert quelques jours de break et de télétravail dans la jolie ville d’Avignon. L’occasion de découvrir de jolis lieux et des entrepreneuses inspirantes. Après vous avoir présenté le Nid d’Avignon, je vous emmène à la rencontre de la péniche Althéa, un projet atypique conduit par Séverine Durmaz.


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Depuis près de 2 ans, Séverine propose dans sa jolie péniche amarrée en bord de Rhône, à une dizaine de minutes du centre d’Avignon, un bar associatif à jus et tisanes faits maison, que l’on peut déguster sur la terrasse ou dans le jardin, des bureaux de consultation en location pour une dizaine de thérapeutes, une grande salle destinée à accueillir des ateliers ou conférences, et même une mignonne chambre d’hôtes dans la cabine du marinier.

Elle est même en train de monter une mini boutique de vente de produits de bien-être et d’alimentation bio.

Depuis la terrasse on aperçoit, au dernier plan, le célèbre Pont d’Avignon ^^

Ce projet, elle l’a préparé pendant un an en parallèle de son travail de chef des ventes dans le domaine du tourisme. Dans les 3 mois qui ont suivi l’achat de la péniche, en avril 2017, elle a démissionné, fait les travaux, construit un réseau de partenaires locaux et ouvert!

« J’ai toujours aimé les tisanes, pour leur goût et leurs propriétés. Et j’avais envie de monter un projet autour du bien-être et de l’éthique », raconte Séverine. « La péniche est ouvert du mardi au vendredi de 10 à 18h et les samedi à partir de mai. Je souhaite garder du temps pour ma famille! ».

Les jus frais sont préparés sur commande, directement sous vos yeux 🙂

Psst: puisqu’on parle bien-être à Avignon, j’en profite au passage pour vous recommander un petit institut de massage tout neuf que j’ai pu tester lors de mon séjour: il s’agit du Spot Massage. J’avais opté pour le « massage unique » que Nadine vous prodigue sur-mesure. Et le bon plan à connaître, c’est que pour un premier soin, on a droit à 90 mn pour le prix d’1h!

Vous pouvez suivre la péniche Althéa sur Facebook et sur Instagram pour découvrir la programmation.


Entrepreneuse : Anne-Sophie Benoit, photographe

Anne-Sophie Benoit, photographe d’histoires uniques

Pour illustrer mon nouveau site, j’avais besoin et envie de jolis portraits professionnels. J’ai fait appel à l’oeil et au talent de la jeune photographe lyonnaise Anne-Sophie Benoit. Aujourd’hui je vous présente son travail et son parcours -déjà riche!- d’entrepreneuse.

C’est au cours d’une soirée du réseau lyonnais Ladyboss que j’ai fait la connaissance d’Anne-Sophie. J’ai tout de suite accroché à son sourire et sa bonne humeur, qui m’ont donné envie d’aller découvrir son travail.

Anne-Sophie Benoît propose des séances photos pour les particuliers (qu’il s’agisse d’immortaliser un instant de leur vie ou de les aider à s’accepter à travers la photo) ainsi que pour les professionnels (raconter leur histoire, mettre en avant leurs produits ou services, faire de la création de contenu etc.). Vous pouvez notamment la découvrir via ses 2 comptes Instagram @asb_photo et @annesophie.benoit

Au cours de quelques échanges, je lui ai expliqué ce que je recherchais: pas une ambiance « corporate », pas de bureau ni d’ordinateur, mais un cadre et une lumière naturels, des tons pas trop chauds… C’est finalement au milieu des serres du Parc de la Tête d’Or que nous avons choisi d’organiser le shooting.

L’exercice de passer devant l’objectif n’est pas des plus faciles, mais grâce à sa bienveillance et son humour, Anne-Sophie a parfaitement su me détendre. Et je suis évidemment ravie du résultat, dont voici un petit extrait…

Outre ses photos, j’ai eu envie de vous faire découvrir le parcours d’Anne-Sophie, qui a eu le cran de lancer dans l’entrepreneuriat dès la fin de ses études en 2015 puis de changer d’activité au bout de quelques temps. Et même de créer avec son amoureux Jema, une marque de bougies naturelles qui, une fois consumées, laissent découvrir une pierre fine.

Bref, une belle illustration de la citation « la valeur n’attend point le nombre des années »!

Bonjour Anne-Sophie, parle-nous de ton activité et de ton parcours: pourquoi et comment es-tu devenue photographe indépendante?

Je m’appelle Anne-Sophie Benoit et je suis « photographe d’histoires uniques ». Il y a eu une longue réflexion autour de cette baseline. Je fais de la photo à la lumière naturelle à 100%, pas de studio ni de lumières artificielles. J’aime les choses qui sont un peu imparfaites, qui ne sont pas contrôlées à 100%. Quand on shoote à la lumière naturelle, il y a toujours un petit défi : trouver la meilleure lumière, le meilleur angle pour shooter. Histoires uniques, cela signifie aussi que l’humain est essentiel pour moi et que chaque personne que je rencontre a sa propre histoire à raconter. Pour chaque projet je propose quelque chose de différent et d’unique qui correspond à la personne que j’ai en face de moi.

Je n’ai jamais été salariée. J’ai fait beaucoup de stages, plus ou moins longs, notamment en tant que community manager/chargée de communication et c’était super intéressant. Cependant, j’ai toujours eu envie d’être ma propre patronne ! Je pense que c’est notamment dû au fait que je suis une enfant d’expatriée. J’ai même été scolarisée à la maison pendant quelques temps, ce qui m’a habituée à avoir un emploi du temps assez libre. L’instabilité, le changement ne sont donc pas des choses qui m’effraient.

J’ai me suis lancée dans l’entrepreneuriat fin 2015, après des études en communication, marketing digital et webdesign pour compléter mes connaissances. Comme le salariat ne m’attirait pas et que j’avais le soutien de mes parents, je me suis dit que je n’avais rien à perdre! Je suis encore jeune, je n’ai pas de contraintes particulières alors c’était le moment opportun pour moi de voir si ça fonctionne.

J’ai d’abord exercé en freelance en tant que webdesigner. Je ne pensais pas que je pourrais gagner ma vie avec la photo (les fameuses « croyances limitantes »). Et puis au bout d’un moment, je me suis dit qu’il fallait tenter ! Alors j’ai commencé à avoir des petits contrats, j’ai testé différentes choses (et je teste toujours) pour voir ce qui me plaisait (ou pas) et petit à petit j’ai pris mon envol. Je réalise toujours des sites internet, car j’aime avoir plusieurs activités pour ne pas me lasser, mais j’ai quand même beaucoup fait évoluer mon projet. Tout est dû aux rencontres, et à mon évolution en tant que personne aussi.

Anne-Sophie est également créatrice de la marque de bougies naturelles Jema

Quelles sont les satisfactions que tu trouves dans ta vie d’entrepreneuse?

Principalement le fait de pouvoir organiser mon emploi du temps comme je veux, pouvoir m’écouter et faire des pauses quand j’en ai envie. J’aime aussi le fait d’avoir rencontré pleins de personnes passionnées.

Ce qui me fait vibrer en tant qu’entrepreneuse, c’est l’humain. Ce sont ces échanges avec les personnes que je prends en photo et leurs retours. Partager un bout de leur vie aussi, c’est quelque chose qui me touche énormément. Savoir qu’ils me font confiance et que je peux raconter un peu de leur histoire, c’est super beau.

J’apprécie aussi de rencontrer des personnes qui font le même métier que moi et qui sont d’un soutien sans faille. Il y a de très beaux échanges et de synergies qui se créent, c’est très enrichissant. Tout n’est pas parfait bien sûr, mais c’est quand même un environnement agréable. Par ailleurs, j’évolue constamment en tant que personne. Je suis sortie de ma zone de confort tellement de fois, cela m’a donné une grande confiance en moi-même -ce dont je manquais auparavant…

Quels sont les difficultés auxquelles tu as dû faire face ou auxquelles tu fais face aujourd’hui? Que changerais-tu si tu pouvais recommencer à zéro?

Savoir se vendre quand on est à son compte c’est primordial. J’ai la chance d’avoir fait une école de commerce donc je ne partais pas de zéro. Cela ne m’a pas empêchée de rencontrer des difficultés: pour développer mon réseau, me faire connaitre, trouver des clients etc. C’est un travail constant.

L’erreur que je ne referais pas: je délèguerais des tâches dès le début !! Quand j’ai commencé, je voulais tout faire moi-même, et certaines choses m’ont pris énormément de temps… Malgré tout, je pense que les erreurs restent positives au final, donc je ne changerais pas grand chose.

Quant au conseil que je donnerais aux entrepreneuses, c’est de ne pas avoir peur de demander des avis externes (en dehors de ses amis/famille). Parfois, on est tellement à fond dans ce qu’on fait, que l’on manque de recul. Personnellement, je me suis faite accompagner pendant quelques mois pour refaire le point sur mon activité et cela m’a fait le plus grand bien !

Pour terminer cette interview, as-tu un projet que tu souhaites mettre en avant?

Le 28 mai prochain à Lyon, j’organise mon tout premier shooting collaboratif pour les créateurs.trices : 3h de shooting pour faire de la création de contenu ensemble. Le but c’est de mettre les produits en situation, de mixer les produits de différent.es créateurs.trices pour que chacun puisse communiquer avec de jolies photos.


Lieu : le Nid d'Avignon

Le Nid d’Avignon, lieu de vie et d’expérience éco-responsable

Fondé par 3 entrepreneurs, le Nid d’Avignon offre dans un bel espace une boutique dédiée à la décoration et l’art de vivre, une cantine et un studio de yoga.

Au début du mois d’avril, j’ai eu envie de profiter de quelques jours sans cours ni rendez-vous pour délocaliser mon « bureau » (mon ordinateur portable quoi!), changer d’air et de décor et me poser un peu après un hiver bien fatiguant.

C’est à Avignon, dans un petit studio avec terrasse et vue sur les toits, que j’ai atterri pour 4 jours. L’occasion de mieux découvrir cette ville et ses jolies ruelles. Mais aussi de partir à la rencontre de quelques entrepreneuses locales que j’ai envie de vous faire découvrir à mon tour.


Tu as besoin d’aide pour gagner en visibilité et développer ton audience ? J’aide les entrepreneuses à clarifier leur message de marque et à développer leur stratégie de contenus pour (enfin) mieux communiquer !


La rue des Teinturiers, où flâner et boire un verre en bord de Sorgue

Le Nid, un lieu de vie et d’expériences

Ouvert en juillet 2018, dans un grand et bel espace baigné de lumière grâce à une verrière, le Nid d’Avignon se veut un lieu de vie et de découverte pour mieux consommer.

Situé dans une jolie rue piétonne (au 7 rue des 3 faucons), iI regroupe un concept store consacré à la décoration et à l’art de vivre éco-responsables (CQFD), qui propose également des ateliers créatifs et de développement personnel, un studio de yoga (Inspire yoga) et un coffee shop bio et local (La cantine du Nid). Les fondatrices et fondateur de ces 3 business avaient tous un local indépendant avant de décider de cohabiter dans ce joli lieu.

J’ai testé la cantine (au petit-déjeuner et au goûter), c’est inventif, sain et très bon. Je n’ai pas craqué dans la boutique, ce qui m’a demandé une grande force d’esprit car la papeterie, la vaisselle ou encore les bouquets de fleurs sauvages me faisaient les yeux très doux!

En revanche je n’ai pas résisté à l’envie de faire un cours de yoga « fusion » (mélange de yoga et de pilates assez dynamique). J’ai regretté de ne pas être avignonnaise quand j’ai découvert que le studio proposait pleins de cours différents et des ateliers hors les murs, par exemple dans des musées ou dans des caves pour des soirées yoga et dégustation de vin ^^.



Entrepreneuse : Priscilla Otéro, fondatrice de Pause création à Lyon

Priscilla Otero, fondatrice de Pause Création & Dessine ta boîte qui déboîte (Lyon)

Cette semaine, toute l’équipe de Dessine ta boîte qui déboîte -dont j’ai le plaisir de faire partie- commence une nouvelle session d’accompagnement. L’occasion de vous reparler de ce parcours de formation-action pour entrepreneuses mais aussi de poser quelques questions à Priscilla, sa fondatrice.

Si vous me suiviez sur l’ancien blog et sur les réseaux sociaux, le nom de Priscilla Otéro et celui de Pause Création, son joli espace atelier/boutique ne vous sont pas inconnus. C’est notamment le lieu qui accueille chaque mois les Pauses entrepreneuses.

Mais je n’avais encore jamais pris le temps de vous présenter Priscilla plus longuement et de l’interroger sur son parcours d’entrepreneuse. Pourtant, celui-ci est intéressant, car c’est en se fondant sur son expérience entrepreneuriale qu’elle a décidé de monter des modules d’accompagnement personnalisé pour les entrepreneuses. Il était plus que temps de réparer cette erreur!

Ce joli portrait de Priscilla est signé Alexia Domin-Fassero

Peux-tu nous parler de Pause création: quand, pourquoi et comment as-tu ouvert puis développé ce lieu?

J’ai créé Pause Création voici 3 ans et je l’ai imaginée comme une « Maison de la création » à Lyon, chaleureuse et accueillante. Je l’ai aménagée de façon intime, avec, outre les salles dédiées aux ateliers, un petit salon et une cuisine où l’on aime se réunir pour déjeuner mais aussi pour travailler.

Le projet a énormément évolué depuis le départ: initialement pensé pour être un lieu dédié aux ateliers et à l’événementiel, j’avais ensuite décidé de consacrer une partie de la surface à une boutique de créateurs lyonnais et mexicains (car je suis d’origine mexicaine par mon père).

Outre les ateliers créatifs destinés aux particuliers (individuels et groupes dans le cadre d’événements comme des enterrements de vie de jeune fille ou des anniversaires), j’ai développé depuis bientôt 2 ans une formation professionnelle de couture-modélisme pour celles qui souhaitent développer une activité autour de la couture. Pour cela, je me suis associée avec Genia, professeure de couture.

A l’été 2018, j’ai finalement décidé de fermer la boutique de créateurs, pour nous permettre d’avoir plus de place pour les ateliers et formations. J’ai noué un partenariat avec les Filentropes, qui animent des ateliers textiles et de cosmétiques naturels et proposent un corner de vente d’accessoires et de matières premières pour fabriquer soi-même ses produits de beauté.

C’est également à l’été 2018 que j’ai commencé à développer le programme Dessine ta boîte qui déboîte, pour accompagner les femmes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat ou celles qui se sont lancées mais se heurtent aux limites de leur projet, ou ont du mal à rester alignées avec leur business.

En qui consiste exactement le parcours d’accompagnement Dessine ta boîte qui déboîte?

En réalité, il existe 4 parcours différents. Le premier s’adresse aux femmes qui se posent la question d’une reconversion et de l’entrepreneuriat. Il a pour objectif de les aider à savoir si elles sont « faites » pour devenir entrepreneuses.

Le 2ème et le 3ème parcours s’adressent à celles qui ont décidé de créer leur entreprise (le 3ème parcours est en particulier consacré au business plan et aux aspects financiers du projet).

Le 4ème parcours, enfin, celui dont nous entamons une nouvelle session le 10 avril, vise les entrepreneuses déjà en activité, mais qui se posent des questions sur la direction que prend leur business ou souhaitent passer un « palier » de développement.

J’ai fait appel à 4 expertes de l’accompagnement d’entrepreneuses pour animer avec moi cette formation-action approfondie, qui dure une cinquantaine d’heures. Je les ai choisies car quand je me suis moi-même posée des questions sur mon business, et que j’ai décidé de me faire aider, elles ont su m’apporter des réponses efficaces.

Il s’agit de :

> Audrey Gallay, thérapeute spécialisée dans les problématiques liées au travail et à l’entreprise, qui intervient sur les valeurs, la posture et les objectifs de l’entrepreneuse.

> Christine Géhin, coach, qui accompagne les participantes sur les problématiques liées aux rapport au temps et à l’argent.

> Toi, Sandrine Franchet, qui intervient sur la définition de la stratégie de communication

> Et enfin Florina Aledo qui aide les entrepreneuses à s’adresser à leur audience et à développer leur notoriété grâce à l’outil vidéo.

Ton parcours d’entrepreneuse t’a directement inspirée pour créer les programmes d’accompagnement Dessine ta boîte qui déboîte: peux-tu nous le raconter? Quelles sont les satisfactions et les défis de ta vie d’entrepreneuse? Les leçons que tu en tires?

Entreprendre est une envie qui a toujours été là, et qui a même dicté le choix de mes études. Je suis diplômée d’un master en marketing, spécialisé dans le management des marques de luxe, obtenu à l’EM Lyon. J’ai toujours aimé la liberté, le challenge…

J’ai travaillé quelques années dans le secteur de la formation avant de me former à la création de bijoux. Je pensais alors me lancer dans ce domaine. Finalement, je me suis rendue compte que l’offre de formations courtes était assez limitée à Lyon pour les personnes qui souhaitaient développer leurs compétences dans le domaine créatif.

C’est ainsi qu’est née l’idée d’ouvrir Pause création un centre dédié d’abord aux ateliers créatifs puis à la formation professionnelle à la couture, et enfin à l’accompagnement des entrepreneuses. Finalement, ma mission en tant qu’entrepreneuse, c’est d’apporter de l’écoute et des savoir-faire à mes clientes.

Ce qui me plaît aujourd’hui dans ma vie d’entrepreneuse, c’est l’indépendance, les défis et les rencontres. Les difficultés, elles, se trouvent surtout dans le maintien d’un équilibre entre ma vie personnelle et professionnelle, trouver de nouveaux clients, et la nécessité d’être sur tous les fronts en même temps.

Si c’était à refaire, je le referai bien évidemment, mais un peu différemment: je m’associerais dès le départ avec une autre personne, je sous-estimerais moins la communication au démarrage, et je prendrais le temps de me constituer un réseau avant l’ouverture.

Le principal conseil que je peux aujourd’hui donner à toutes celles qui se lancent dans l’entrepreneuriat, c’est de prendre le temps de bien se connaître: « ton business est le reflet de ce que tu es et de tes motivations! ». Je les encourage aussi à ne pas baisser les bras devant les obstacles, à persévérer et à continuer à croire en elles!


Entrepreneuse : Christine Géhin, coach

#Entrepreneuses – Christine Géhin, fondatrice de Libre Créativité

J’ai rencontré Christine grâce à Priscilla, fondatrice de l’espace créatif Pause création (Lyon). J’ai eu envie de l’inviter ànous présenter son travail et son actualité.

Tu es coach en créativité sous la marque Libre créativité: peux-tu nous en dire plus sur ton parcours et les raisons pour lesquelles tu as choisi de faire du coaching en développement de la créativité?

J’ai un parcours de curieuse avec un début de carrière qui m’a démontré que la nouveauté me stimule et la routine m’endort. J’ai participé, entre autres aventures, à la mise en place de 5 startups. A la fin de la trentaine, j’ai immigré seule au Canada en espérant transformer ma vie: ce choc culturel m’a permis d’accéder à des postes dans des secteurs qui me rejetaient en France parce que je ne rentrais pas dans la bonne case… Par contre, j’ai réalisé que j’avais, au départ, simplement changé d’adresse. C’est à ce moment là que j’ai cherché des méthodes pour mettre en place mon véritable changement intérieur.
A Montréal, j’ai découvert un jour, lors d’une formation, des outils de développement de la créativité. Cette découverte a bouleversé mon existence et je pratique toujours certains outils plus de 10 ans plus tard parce qu’ils fonctionnent. C’est pratico-pratique, on peut l’intégrer facilement à son quotidien et il n’y a pas de complexité technique. Depuis, j’ai développé mon approche à la façon nord-américaine en combinant plusieurs méthodes et j’ai choisi de les transmettre aux personnes en panne de créativité de vie.

En quoi est-ce utile de développer sa créativité pour progresser sur les plans personnel et professionnel?

La vie est créative, il s’agit d’un processus naturel…l’apathie est le contraire de la créativité.
La créativité, c’est l’inspiration et l’énergie de notre esprit qui nous fait voir les choses sous un autre angle, elle est nécessaire pour aborder le changement et rebondir.
Réveiller sa créativité redonne corps aux projets personnels et professionnels, permet d’en imaginer d’autres, et nous remet en situation de choix.

Entraîner son cerveau créatif (notre hémisphère droit) clarifie le processus de changement, et permet de réveiller notre imagination et notre capacité d’action au niveau personnel pour dynamiser notre vie de tous les jours et lui donner du sens – et également au niveau professionnel, pour nous soutenir dans l’expression de nos talents et de nos compétences.

Développer sa créativité, enfin,  nous offre une vie plus en lien avec notre véritable nature, et nous permet d’explorer des nouvelles options professionnelles.

Concrètement, quelles sont les formes et méthodes d’accompagnement que tu proposes à tes clients?

Je propose d’accompagner les personnes en recherche d’épanouissement au sein de petits groupes en atelier intensifs ou thématiques. La session intensive, que j’appelle aussi « Training », est un véritable entraînement pendant 3 mois avec le même groupe qui progresse de semaine en semaine. Les sessions thématiques abordent des sujets ciblés comme l’identité, la procrastination, la gestion du temps, notre côté explorateur, et le changement par le rangement.

J’utilise le plus souvent des exercices à l’écrit, et au gré de mes propres explorations, des visualisations, méditations et autres outils de développement personnel. J’exploite les exercices liés à ces thèmes pour accompagner en individuel des personnes en situation de transition personnelle ou professionnelle qui souhaitent avancer à leur rythme et selon leurs objectifs particuliers.

En juillet, tu organises un stage de deux jours dans le Sud de l’Ardèche: « Revenir à l’essentiel, revenir à soi »: à qui s’adresse-t-il et que va-t-on travailler avec toi?

Ce stage s’adresse à toute personne qui veut débrancher de son quotidien et venir se ressourcer dans un cadre bienveillant en pleine nature. Je ne parlerais pas de travail mais plutôt d’exploration autour de ce qui est important pour nous, pour avancer, se relier à ce qui est vital et nous donne de l’énergie. Nous y ferons des balades en conscience, des méditations guidées et aussi de la relaxation. Il y aura des pauses créatives avec du découpage, collage accessible pour tous, et le soir nous nous inspirerons de textes lus et de jeux autour de l’écriture. Le cadre est un beau gite champêtre et nous recevrons d’excellents produits bios sur notre table. Comme d’habitude, j’ai conçu le programme en pensant à ce que j’aimerais y trouver en tant que participante.


Je ne sais pas vous, mais quand Christine m’a parlé de ce stage, je me suis immédiatement visualisée dans ce cadre enchanteur (je connais très bien le hameau dans lequel il se déroule, donc je peux vous en parler en connaissance de cause ^^), en train d’alterner balades, méditation, écriture, activités manuelles et, quand même, bons produits locaux (miam!) pendant 2 jours.


Entrepreneuse : Anne Humbert, fondatrice de la marque 23h59

#Entrepreneuses – Anne, créatrice du carnet 23heures59 éditions

Anne Humbert a fondé en 2016 la maison d’édition 23heures59. Sa mission: aider les gens, de manière méthodique et ludique, à aller au bout de leurs projets. En ce début d’année, où l’on se fixe des objectifs pour l’année à venir, j’ai eu envie de l’interviewer pour mieux connaître sa marque et son produit phare, le carnet de projets. Un nouvel épisode de la série #Entrepreneuses.

Sous ta marque, 23heures59 éditions, tu as créé et tu commercialises un carnet inédit: le carnet de projets. Quelle est l’origine du nom de ta marque, et quel est l’originalité de ton carnet de projets?

Je souhaitais que le nom de ma marque exprime une notion de durée. J’ai choisi 23heures59éditions, car c’est souvent le soir que l’on fait un bilan de sa journée, que l’on pense à ce que sera demain. 23heures59 incarne l’idée de cette minute où tout se joue entre aujourd’hui et demain. Et c’est aussi un clin d’oeil aux éditions de minuit.

Le carnet de projets 23heures59 propose une feuille de route basée sur une dizaine de méthodes qui offrent la possibilité de se poser les bonnes questions et de faire le tri dans tout ce que nous avons envie d’entreprendre. Cette sélection permet d’avancer sereinement et avec persévérance dans ses objectifs professionnels et personnels. C’est un très beau carnet fabriqué en France au design minimaliste, sans fioriture, qui va à l’essentiel et qui convient autant aux femmes qu’aux hommes.

Ta mission d’entrepreneuse, comme tu l’expliques dans ta page A propos, c’est d’ « aider les gens à aller au bout de leurs projet de manière créative et méthodique ». D’où te vient cette envie d’accompagner des personnes dans l’accomplissement de leurs objectifs?

J’ai toujours aimé pousser les gens à aller plus loin dans leurs objectifs. Cela me mine de voir des personnes qui n’utilisent pas pleinement leurs potentiels ou qui font du sur-place sur place parce qu’ils ont peur. Il m’est arrivé d’être dans cette situation, et j’ai cherché les moyens d’agir autrement. Cela m’a donné une méthodologie que j’ai eu envie de partager. Je l’ai pensée pour plaire autant aux esprits créatifs qu’aux personnes qui ont besoin d’un cadre pour avancer.

Le carnet est sorti voici un an, et les retours sont excellents. Les personnes qui ont utilisé cette méthode racontent que cela leur a permis de faire le tri et d’aller à l’essentiel. Plusieurs ont repris le chemin de l’école pour entamer une reconversion, certaines sont parties vivre à l’étranger et d’autres ont pris une année sabbatique. Ce compagnon offre surtout feuille de route pour avancer avec donc une date de début et de fin. Les envies que l’on avait deviennent des projets très concrets . J’ai commencé à recueillir les expériences des premières utilisatrices du carnet de projets et l’on peut les lire sur le site.

Quelles sont, selon toi, les principales recettes à appliquer pour mener son ou ses projets à bien?

Avancer « pas après pas » ! Ce n’est pas très original, mais on n’a rien fait de plus efficace ! Faire ce que l’on a planifié chaque jour pour aller vers son objectif, sans penser que demain, on n’y arrivera peut-être pas. En fait, on s’en fiche ! On peut très bien abandonner un projet, car ce n’est pas le bon moment. L’autre conseil est de ne pas vouloir trop en faire : du sport, des régimes, plus d’argent, un nouveau travail…Stop ! Il faut faire le tri, et se donner le temps de faire les exercices du carnet de projets pour comprendre ce qui nous fait réellement vibrer !

Pour terminer, quels sont tes objectifs pour 2018? As-tu ou vas-tu entamer un nouveau carnet de projet pour cela?

Bien sûr, j’en entame un nouveau ! Je ne m’y suis pas encore attelée, car j’ai besoin avant cela de coucher mes envies sur le papier, de découper des images et de les coller sur une grande feuille ces visuels qui instinctivement m’ont attirée. Comme par miracle, après la confection de ce mood-board, il se dessine l’image parfaite de mon année. Je garde ce tableau d’inspiration sous les yeux et je travaille d’arrache-pied pour que cette image devienne ma réalité. Une chose est sûre le développement de 23heures59 éditions est bien évidemment une priorité !


PS: J’ai reçu mon joli Carnet de projet cette semaine: c’est avec plaisir que je vais le tester dans les semaines/mois à venir et que je reviendrai vous en parler sur le blog!