Fin janvier, parmi les 10 pistes que je vous proposais pour mieux prendre de la distance avec les réseaux sociaux, figurait en bonne place la « digital detox ». Sans vraiment le décider, c’est ce que j’ai expérimenté ce mois de février…
Aucun post de blog, à part deux petites publications que j’avais programmées en début d’année,
Une newsletter qui n’est pas partie (en février, je ne vous ai écrit qu’une fois au lieu de deux, je suis sûre que vous ne m’en tenez pas rigueur ^^),
Quelques partages de liens sur Facebook et Twitter (parce que j’ai quand même du mal à résister),
Et surtout quelques photos sur Instagram, car exercer mon œil et créer des images est un vrai plaisir,
Voilà l’essentiel de ma com’ digitale le mois dernier!
C’est à dire quasiment rien au regard de mon activité habituelle 🙂
Être à l’écoute de son instinct pour rester sincère dans sa communication
Je n’ai pas l’audace de croire que mon absence aura été remarquée. En revanche, elle m’a fait le plus grand bien!
J’avais un réel besoin de prendre un peu de recul et de repos après plusieurs semaines intenses tant sur le plan professionnel que personnel, de passer un temps lent et de qualité avec mes enfants, avec mon amoureux…
Cette pause n’est pas le fruit d’une décision mûrement réfléchie. Plutôt le résultat de ce « ras-le-bol » dont je vous avais déjà parlé, une sensation de « pas envie », couplée à la certitude qu’il ne rime à rien de se forcer, que les échanges humains et sociaux, sur le web comme dans la vie, doivent rester orientés par le plaisir et la joie, autant dans le travail que dans les autres sphères…
Et cette conviction, de plus en plus claire et importante dans la manière dont j’exerce mon métier, que pour être « éthique » (désolée pour les grands mots!) et socialement utile (pour moi ce terme va au-delà du galvaudé « responsable »…), une communication doit être sincère, bienveillante et venir du cœur…
Pendant ce mois de février, je n’ai pas seulement moins posté. J’ai également poursuivi le ménage dans mes vieux flux de réseaux sociaux!
Nettoyer ses flux de données personnelles
C’était la piste n°7 dans mon article sur le bon usage des réseaux sociaux: faire le ménage dans les publications qui se sont accumulées au fil des années d’utilisation. Si, comme moi, vous êtes ou avez été du genre à poster assez compulsivement, la quantité de traces personnelles laissées derrière vous est assez phénoménale.
Régulièrement, je continue à faire le vide dans mes vieux posts Instagram : facile mais long.
Après les photos, je me suis attaquée aux posts et interactions sur Facebook : nettement moins facile, car FB est retors (vos post et likes sont son or noir!), et encore plus long! De mes expériences, il apparaît que la manière la plus rapide consiste à aller dans l’historique personnel, via l’application.
D’après cet article de Slate (dont je vous recommande la lecture car il explique bien l’intérêt de ce nettoyage par le vide), il existe une application plus rapide que la méthode manuelle: si je décide de la tester, je vous raconterai mon expérience…
En revanche, j’ai bien utilisé une méthode automatique pour supprimer mes tweets (12 000 quand même, entre février 2009 et février 2017).
Après avoir lu cet article (I juste deleted 36 000 tweets) et m’être assez reconnue dans les propos de l’auteur, j’ai décidé de suivre sa méthode (le site gocardigan.com) pour supprimer mon historique sur Twitter: c’est assez simple mais long. Le résultat est assez jubilatoire 🙂
Adopter de nouvelles habitudes d’utilisation des réseaux sociaux
Et maintenant quoi? Je recommence à twitter, à poster comme avant? Ce que j’ai trouvé intéressant, dans les 2 articles cités ci-dessus (l’article de Slate et l’article de Medium), c’est qu’ils envisagent les échanges sur les réseaux sociaux avant tout comme un phénomène de flux et non de stock.
Or c’est exactement le discours que je tiens à mes clientes ou à mes étudiants, lorsque nous abordons la question de la communication sur les réseaux sociaux.
Je leur rappelle que leurs publications sur ces plateformes ont une durée de vie plus que limitée, qu’elles ne peuvent pas, la plupart du temps, être retrouvées via des moteurs de recherche, qu’elles ne servent pas leur référencement… Bref, qu’elles sont essentiellement éphémères!
Et l’équivalent de ces conversations amicales, professionnelles ou de voisinage que nous entretenons tous les jours avec notre entourage, sans avoir nullement l’intention de les enregistrer ou les consigner pour la postérité.
Dès lors, pourquoi vouloir archiver ces statuts, commentaires, réactions, partages, photos qui n’ont d’intérêt que pour les interactions fugaces (mais utiles et agréables hein!) qu’ils ont fait naître?
Mon intention est donc de repenser mon utilisation des réseaux sociaux: en supprimant régulièrement les contenus obsolètes, après quelques jours, semaines ou mois de publication. Au prix d’une discipline un peu rigoureuse bien sûr. Mais, je l’espère, en y gagnant plus de plaisir et d’authenticité!
Ping : Slow life, entrepreneuriat, création: des liens qui font du bien! |
Ping : #Rentrée Prendre du recul pour mieux communiquer online |